mercredi 31 juillet 2013

No longer heroine, de Momoko Kôda #1, 2 & 3




Présentation de l'éditeur, Toutes les filles rêvent un jour de rencontrer l'amour... Et Hatori ne déroge pas à cette règle. Elle est d'ailleurs parfaitement persuadée que Rita, son ami d'enfance mais véritable coureur de jupons, finira par tomber amoureux d'elle. Mais quand ce dernier commence à sortir avec Adachi, l'intello de la classe... rien ne va plus! Et si Hatori était en train de se faire voler la vedette de son propre manga?! 

Pourquoi ce manga? 
J'ai l'impression que cela fait des siècles que je n'ai pas ouvert un manga! D'autant plus dans un Shojo, style que j'affectionnais tout particulièrement il y a quelques années à peine. Mais, un peu comme la mode, tout laisse à croire que mes tendances changent, parfois même radicalement, avant d'effectuer un retour en arrière. Je crois que la similitude entre chaque série a fini par avoir raison de mon engouement. Or, cette série, No longer heroine,  m'a attrapé le regard grâce au coup de crayon de l'auteur, avant de me laisser convaincre par le synopsis, qui rend cette histoire originale. Alors j'ai attendu patiemment que plusieurs tomes soient édités en France avant de les acheter. Entre nous, je n'aime pas acquérir juste le premier tome d'une série de manga, pour moi cela n'est pas suffisent pour savoir si l'histoire en vaut vraiment la peine. Une technique onéreuse et pas très rentable si le scénario est vraiment en deçà de mes espérances, mais révélatrice pour moi.

Un scénario intéressant mais... 
Comme je vous l'expliquais préalablement, cela fait une éternité que je ne m'étais plus plongée dans un Shojo et pour cause! Entre l'overdose d'histoires de lycéennes amourachées de garçons qui ne sont pas pour elles ou partagées entre l'amour de deux garçons que tout oppose, et  l'attente de chaque tome que je dévorais en à peine une heure alors que j'avais dû patienter parfois plus de 3 mois entre chaque publication, j'ai fini par en avoir ma claque des mangas pour me reporter sur les romans en règle générale. 

Mais alors pourquoi ce regain d'intérêt me direz-vous?

Parce que ma mère m'a toujours dit qu'il n'y avait que les imbéciles qui ne changeaient pas d'avis. Blague à part, pour celles et ceux qui me prendraient pour une indécise, je leur dis simplement que j'adore le dessin (une autre de mes passions chronophages) et quand une couverture exploite un coup de crayon que je trouve particulièrement intéressant, la tentation est trop forte pour m'empêcher de tourner les pages! 

Voilà l'explication première pour cette découverte, mais il ne s'agit pas de la seule, car si l'histoire n'avait pas été originale, je me serais contentée de feuilleter les pages avant de le reposer en rayon. Ainsi, le synopsis, que je vois comme une parodie de tout bon Shojo qui se respecte, m'a fait rire! En effet, on nous présente une nénette superbe, persuadée d'être l’héroïne d'une love story qui la met en scène aux côtés de son meilleur ami qu'elle convoite depuis des années, alors qu'elle se fait piquer la place par une binoclarde sans excès, m'a énormément plu!

D'ailleurs, en lisant les trois premiers tomes j'ai pu noter quelques moqueries à l'encontre de pas mal de séries déjà lues, mais tout en restant bon enfant. 

Le concept de départ et les dessins m'ont d’emblée plu, malheureusement l'humour avec lequel notre mangaka nourrit son histoire s’essouffle un peu en cours de route, sans penser à innover davantage, se contentant toujours du même filon bien que des nouveaux personnages apparaissent. Un peu comme si l'auteur jouait tout le temps avec les mêmes paramètres, à savoir Hatori/Rita/Adachi. 

Ainsi, j'espère avec les tomes à venir, qu'Hiromitsu pourra bénéficier d'un rôle plus complet que celui de la cinquième roue du carrosse... 

Deuxième point noir que j'ai toujours à reprocher au manga: il faudra attendre septembre pour lire 200 pages à peine... Mais concernant ce problème rien de neuf sous le soleil, et vous pourrez me rétorquer qu'il en va de même aujourd'hui pour n'importe quel roman jeunesse, ce à quoi je vous répondrais que l'histoire est nettement plus étoffée même si l'attente reste toujours insupportable.

En somme, un manga qui sort du lot par son côté "parodie" mais sans toutefois pousser la plaisanterie plus loin. To be continued... 

Paru aux Editions Delcourt les 13 mars 2013 #1, 15 mai 2013 #2, 3 juillet 2013 #3, env. 192 pages chacun, 6,99€ l'unité.


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