mardi 25 octobre 2016

D'un commun accord - Tome 2, de Sophie Jomain


Pourquoi pas?... Et en même temps pas tout à fait...


En quelques mots, mon avis pourrait se résumer ainsi, puisque cette lecture qui reste plaisante, ne m'a pas non plus transporté et convaincu.

Il faut savoir que j'ai débuté ce livre un matin où je n'avais que ma Kobo sous la main pour satisfaire ma soif de mots, et que n'ayant plus mis le nez dedans depuis des lustres, beaucoup de livres ne correspondaient plus tellement à mon humeur.
Il faut savoir une chose avec, les livres et moi c'est un peu comme avec mes fringues. D'ailleurs, l'éternelle question "Mais qu'est-ce que je vais mettre aujourd'hui?" fonctionne de manière similaire avec mes livres. En réalité, il faudrait plutôt reformuler cette fameuse question par "quel livre/vêtement correspond le mieux à mon humeur du jour?" Et donc, pour en revenir à ma petite histoire, après avoir fait défiler ma liste d'ebook inlassablement, ce livre est sorti de mon tri aléatoire.

Un choix certainement influencé par mon petit côté chauvin, qui ne refuse jamais de découvrir un auteur français, dont j'entend beaucoup de bien autour de moi. Et puis, la romance était ce qu'il me tentait le plus à ce moment là.

Malheureusement, si je n'ai rien à reprocher au style de l'auteure, je regrette que l'histoire se soit portée sur des personnages qui m'ont paru plutôt antipathiques et dominés, voire même crédules. Aucun aspect de leur caractère n'a eu le mérite de relever le niveau de cette histoire d'amour pour le coup atypique, mais loin de me faire chavirer (c'est que j'en serai presque devenue exigeante en la matière).

Tout d'abord, les premières secondes du roman mettent en scène Jane et Martin, engagés dans une relation purement sexuelle qui les contente pleinement. Se produit alors l'irréparable, l'accident, qui va pousser Martin à vouer une haine sans pareil à Jane, responsable de séquelles irréversibles.

On s'imagine alors le scenario classique où Martin, brisé, se relève jour après jour et parvient à accepter son handicap en trouvant l'amour de sa vie (et ils vécurent heureux et eurent des tas d'enfants)... Finalement, la réalité n'est pas si loin, au seul détail que l'heureuse chanceuse n'est autre que Jane elle-même. Personnellement, même si j'ai trouvé cette parade originale, le reste de l'histoire et leur pseudo "accord" n'a pas remporté un franc succès.

En effet, leur accord, puisque une grande partie du livre sera axé sur la relation qu'ils vont de nouveau entretenir, n'est pas selon moi, à couper le souffle, est encore moins flatteur pour Jane qui se retrouve dans le rôle d'une dominée sexuelle pourtant amoureuse. Je me suis plusieurs fois interroger sur les motivations qui ont pu poussé Jane à se lancer dans une telle aventure aux dépends de ses sentiments, et je n'ai pas trouvé cela flatteur, tant à son niveau, qu'à celui de Martin, qui en plus d'être un personnage aigri n'arrange pas son karma.

Petite aparté avant de conclure...
Il faut savoir que cette histoire fait partie de la saga "Cherche jeune femme avisée" dont le premier tome, qui porte le même titre, fait référence à Gabrielle et Adrien que l'on retrouve dans ce tome 2.
Les deux livres peuvent se lire indépendamment à mon sens. 
La preuve puisque je ne l'ai pas lu. 
En effet, les histoires se focalisent principalement sur un seul couple, parmi d'autres dont les routes se croisent. Toutefois, je n'ai pas eu l'impression de rater quelque chose en commençant par le tome 2. 

Bref, l'histoire d'amour entre Jane et Martin ne m'a pas tout simplement pas plu, même si je reconnais la singularité de cette romance qui apporte un petit changement par rapport à ce que j'ai pu déjà lire.
Malheureusement, le caractère taciturne de Martin en opposition l'abandon total dont fait preuve Jane, ont eu raison de ma patience.

" On regrette d’avoir écarté du pied un chaton qui nous colle un peu trop, on regrette d’avoir envoyé bouler un gosse qui veut à tout prix faire une énième partie de dames, on regrette de ne pas avoir mis la bonne paire de chaussettes avec son smoking, mais on ne regrette pas de vouloir rendre la monnaie de sa pièce à ceux qui le méritent !"


Titre original: D'un commun accord
Série: Cherche jeune femme avisée
Editeur: J'ai Lu
Collection: /
Date de publication: 14 janvier 2015
Nombre de pages: 446

Du même auteur j'ai déjà lu et j'ai préféré: 
D'ailleurs une réédition illustrée est prévue le 26 octobre de cette année (demain en l'occurence ^^), et il me tarde de me la procurer car elle est magnifique!

lundi 24 octobre 2016

Identités contraires, de Olivia Cattan

Je me suis fait rattraper par la révélation finale, qui m'a bluffé!

Je dois cette belle découverte à Agnès Chalnot qui m'en a proposé la lecture, alors je profite de cet article pour la remercier encore une fois.
Pour la petite histoire, nous suivons Sarah, mère de famille et journaliste à ses heures perdues, qui va être en charge de réaliser une interview d'un grand et atypique personnage, puisque cet homme en plus d'être un architecte talentueux est également autiste.

{PETITE DIGRESSION}

N'ayant que très peu de connaissances sur cet handicap, en dehors de ce j'ai pu en voir avec "Rainning Man" et de "Code Mercury", j'ai été fouillé sur internet à la recherche d'une explication sur ce sujet.

D'autant plus, que l'auteure précise que son personnage souffre du syndrome d'Asperger, soit une forme particulière de l'autisme classique, dite de haut niveau. Le diagnostic serait d'ailleurs rendu plus compliqué compte tenu que la personne ne semblerait souffrir ni de troubles comportementaux, ni de difficulté de langage, avec même parfois des capacités intellectuelles au-dessus de la moyenne.
Toutefois, compte tenu de cela, le diagnostic serait donc plus tardif et basé sur une difficulté à s'intégrer dans un groupe et interagir normalement en société. Rappelons que l'autisme est une pathologie qui se caractérise par une interaction anormale avec son environnement, une communication difficile, et un comportement répétitif.
Pour la petite histoire, on aurait diagnostiqué certaines personnes connues comme souffrant du syndrome d'Asperger, comme Beethoven par exemple qui a écrit sa première symphonie à l'âge de 5ans, ou encore Bob Dylan, Vincent Van Gogh, Andy Warhol, Marie Curie... Et d'autres comme reconnus officiellement Asperger et notamment le créateur des Pokémons, Satoshi Tajiri.
Voilà, la question était peut-être évidente pour certains(es) d'entre vous, mais honnêtement c'était loin d'être mon cas, et ce livre m'a ouvert les yeux sur un handicap finalement assez mal connu.

Parenthèse close, revenons-en à notre histoire qui nous offre une enquête intéressante et nous emmène loin, que cela soit en terme de kilomètres, qu'en terme d'intrigue. En effet, bien qu'ayant eu de gros doutes très vite, qui se sont concrétisés au final, j'ai été surprise par le retournement de situation auquel je ne m'attendais pas du tout.

Notre héroïne Sarah, mère de famille un peu dépassée par la situation et dont le couple ne tient plus qu'à un fil, se montre finalement tête brûlée et n'hésite pas à tout plaquer pour connaître la vérité, même si cela vient à mettre sa vie en danger, surprenant pour un petit bout de femme comme elle.

Quant à la rencontre avec Adrian, on ne sait pas sur quel pied danser avec lui, mais il n'en reste pas moins un personnage très intriguant avec un handicap qui l'est tout autant.

L'histoire nous plonge dans un conflit d'intérêt, dans un pays qui tente de se relever après un passé douloureux, mais toujours tenu par cette main mafieuse, et qui nous laisse envisager une suite alléchante.

En effet, même si l'intrigue trouve une partie de sa réponse avec les dernières pages, les questions qu'elle soulève laisse présager un prochain tome, qui nous en apprendra davantage sur la partie mafieuse de l'histoire.

A quand le tome 2....

" — Pardon! s'exclama-t-il. Je ne supporte pas du tout ce genre de  contact, mais je ne voulais pas vous offenser.
— Non, c'est moi, quelle idiote! Vous semblez tellement...
La facilité déconcertante avec laquelle il plaisantait n'eut pour effet que de la mettre encore plus mal à l'aise. Comment était-elle supposée faire pour mener à bien cet entretien! Elle regrettait amèrement que son rédacteur en chef ne lui ait pas laissé davantage de temps pour se préparer. Jamais une interview ne lui avait paru aussi délicate."


Titre original: Identités contraires
Série:
Editeur: HC
Collection: /
Date de publication: 13 octobre 2016
Nombre de pages: 272 
Prix: 19€

lundi 17 octobre 2016

Vertige, de Franck Thilliez


Huis clos glaçant pour âmes averties. 

C'est une première, il faut que je me confesse! 

En effet, c'est la première fois qu'une histoire, me poussant tellement à bout, me force à lire la fin avant même d'avoir entamé la moitié du livre.

A tous celles et ceux que j'ai pu blâmer en apprenant leur travers incompréhensible, vous pouvez rire et me pointer du doigt dorénavant. 

Toutefois, pour ma défense, j'avais prévenu (et l'auteur également), que s'il arrivait quoi que se soit au chien j'abandonnerai automatiquement le récit. Malheureusement, mise en garde ou non, il fallait que je sache où l'auteur allait m'emmener, car je perdais pied dans cette galerie exiguë. 

Je ne suis pas du genre claustrophobe, mais franchement j'ai bien cru le devenir à cause de cette histoire.

Alors que j'en étais à seulement quelques pages de lues, avec un engouement au paroxysme face à un roman de cet auteur dont j'apprécie beaucoup l'univers, j'ai quelque peu déchanté alors qu'une certaine ressemblance avec un film m'a sauté au visage.

En l'occurence, il s'agit du film "Saw" et notamment du tout premier, où deux hommes se retrouvent menottés dans ce qui ressemble à des toilettes publiques, avec le corps d'un troisième inerte et baignant dans son sang. 

Le postulat de départ est assez identique, à la seule différence que l'action du livre se déroule dans une galerie sous la montagne.

Dans ma grande naïveté qui me caractérise souvent, je me demande comment ai-je pu seulement imaginer que Franck Thilliez aurait le culot de s'approprier les idées d'un autre... Non mais voyons!

Bien entendu rassurez-vous, si l'allusion peut sembler évidente en début de partie, sachez que vous n'aurez pas à faire avec un remake "à la française". 

Parenthèse close, passons cette histoire au crible. 

L'univers de ce roman m'a beaucoup dérangé, à la fois par son côté macabre et aussi à cause de cette sensation oppressante qui ne pas quitté d'une semelle. Néanmoins, j'ai aussi été contrarié par mon absence d'empathie envers les protagonistes (en dehors du chien). A aucun moment je ne suis parvenue à ressentir autre chose que le doute envers les trois hommes, tour à tour me méfiant de chacun sans réussir à saisir leur nature. Même si c'était justement l'enjeu de ce livre, et le désir de l'auteur de nous balader d'une révélation à une autre, je n'ai pas été chamboulé dans mes émotions (en dehors du chien, oui on sait). Bref, je vais arrêter mon focus sur la cause animalière mais à chaque fois cela à le don de basculer mon attention sur tout autre chose comme : "mais il est passé où le chien/chat/&co?" ou alors "pourquoi visent-ils toujours le cheval et pas le cavalier franchement?!" 

Que soit un livre ou un film, s'il y a un animal dans l'intrigue je peux rester prostrée si par malheur il venait à lui arriver quelque chose! (Je ne me suis toujours remise du film "Je suis une légende")

Enfin bref, je m'écarte du sujet principal. 

Donc, certes l'intrigue reste intéressante, à nous faire vivre dans ce huis clos écrasant, tour à tour accusant chaque des trois personnages ensevelit sous la glace, et malgré tout elle aura eu le mérite de me perturber. Malheureusement, la révélation finale où le lecteur se fait sa propre idée de la réalité à toujours le don de m'agacer, notamment quand j'ai entre les mains un thriller. 

Pour le coup, j'aime quand les choses sont évidentes. 
Pour le coup on cherche encore la victime et ça, ça me tue!

"— Regarde Bienvenue, mon araignée, et dis-toi que si un organisme si fragile y arrive, alors nous y arriverons aussi.
Je m’apprête à m’éloigner, il m’appelle.
— Jonathan ? J’ai faim.
La faim, un mot qui me percute le crâne cent fois par jour.
— J’ai faim à un point tel que je pourrais me bouffer le bras. Ça fait quoi ? Trois jours qu’on est ici ? Trois ridicules bâtons verticaux… On dirait que ça fait des mois. Je… Je sais pas s’il y en aura beaucoup d’autres, des bâtons. J’ai… J’ai déjà envie de dormir, et de ne plus jamais me réveiller. Ce serait tellement plus simple.
En entrant de nouveau sous la toile, je me rends compte à quel point nos corps en perdition sentent mauvais.
— C’est maintenant que la sensation de faim se révèle la plus forte. Il faut tenir, ton organisme va s’habituer au manque, l’eau parfumée à l’orange lui suffira. Tu as l’habitude avec le ramadan, non ?
— C’est pas pareil. Et puis, on triche un peu, au ramadan. Là, j’ai le sentiment que les batteries, elles seront bientôt à plat.
— Je sais, je sais. Le froid y joue pour beaucoup, il force notre organisme à puiser dans les réserves pour maintenir la température de croisière. C’est ce qui peut expliquer aussi les choses curieuses que nos yeux voient. Mais si j’ai découvert une petite araignée, c’est qu’il existe d’autres insectes cavernicoles dans ce gouffre, ou d’autres bestioles. Nous les mangerons, s’il le faut.
— J’ai pas vu d’insectes. Aucun être vivant. Les seuls microbes qui traînaient, c’était pour moi. Et même ? Si on trouve un scarabée, on le partage en trois ?"



Titre original: Vertige
Série: /
Editeur: Fleuve noir
Collection:
Date de publication: 13 octobre 2011
Nombre de pages: 331











samedi 15 octobre 2016

Maybe Someday - Tome 1, de Colleen Hoover


Encore un très bonne histoire pour cette auteure!


Décidément le succès est partout là où Colleen Hoover pose ses mots. En tout cas il semblerait que ce soit le cas pour moi.

Pour le moment, j'ai déjà lu quatre livres d'elle, Indécent où Layken tombe sous le charme de son voisin qui se trouve être son prof, Ugly love quand Tate et Miles se lancent dans une liaison purement charnelle qui va brûler leurs ailes, et enfin Confess où Auburn est prête à tout sacrifier pour récupérer son fils même son lien avec Owen, et enfin Maybe someday le dernier en date.

Donc vous l'aurez compris, sans grande surprise, ce fut encore une très bonne lecture et la rencontre entre Sydney & Ridge a surpassé mes espérances, rien que ça!

Il m'est difficile de vous détailler ma chronique sans vous en dévoiler de trop, puisque certains aspects ne m'ont sautés aux yeux qu'une fois que je les ai lu! D'ailleurs, à ce propos, le résumé figurant sur la quatrième de couverture, est excellent puisqu'il passe sous silence le plus important.

Néanmoins, je ne peux pas vous laisser sur ses quelques phrases, même si elles résument mon avis général. Il faut que je vous donne envie de connaître cette histoire, si ce n'est pas déjà le cas...

Pour cette histoire, Colleen Hoover a décidé d'implanter un univers musical autour la rencontre entre Sydney et Ridge. En effet, Ridge compositeur et parolier pour un célèbre groupe semble avoir perdu l'inspiration, jusqu'au jour où il remarque que sa voisine d'en face, chantonne sur les airs qu'il joue depuis son balcon. Ni une, ni deux, Ridge tente de convaincre en vain Sydney de lui prêter sa voix et ses paroles, jusqu'au jour où il retrouve cette dernière en bas de son immeuble, mouillée de la tête aux pieds et en pleure.

A partir de ce moment, une grande complicité va naître entre les deux personnages, d'abord artistique puis bien plus malgré leurs efforts réciproques pour ne pas tomber amoureux l'un de l'autre. En effet, si Sydney après avoir été trahi n'est pas prête pour se lancer dans une autre relation, Ridge quant à lui ne semble pas pouvoir, ni vouloir s'attacher à une autre personne.

Le duo va donc évoluer au sein de l'appartement de Ridge, qu'il partage avec son meilleur ami Warren et Bridgette, une nouvelle coloc tout feu tout flamme... Au passage, nous pourrons les découvrir plus intimement dans le second tome Maybe Not, qui leur est consacré, et pour le coup ils représentent véritablement un couple littéraire hors du commun. Même si Bridgette ne m'a pas convaincu, je me suis laissée davantage attendrir par Warren, certes plus bourru mais plus honnête.

En somme, un livre surprenant avec un résumé qui n'en dit pas trop (pour une fois) et nous laisse tomber des nues, tout comme Sydney.


"Je ne cherche pas à savoir ce qui m’inspire ni ce que ça signifie.
Je ne me pose pas de question… parce que la réponse est évidente.
Mais c’est de l’art. 
Une simple expression, qui n’a rien à voir avec l’action, contrairement à ce qu’on pourrait croire. 
Créer des paroles de chanson, ce n’est pas avouer directement ses désirs.
Si ?"

Titre original: Maybe Someday
Saga: Maybe
Editeur: Hugo & Cie
Collection: New Romance
Date de publication: 7 mai 2015
Nombre de pages: 374


jeudi 13 octobre 2016

La communauté du Sud - Tome 13: La dernière mort, de Charlaine Harris


Sookie et moi c'est une histoire qui dure depuis maintenant presque 7 ans!


J'ai entamé le premier tome durant nos années Lilloises, et si je n'étais plus aussi régulière passée les cinq premiers tomes, c'était toujours un plaisir de retrouver l'environnement de Bon Temps. D'ailleurs, mes retours ont toujours été facilités grâce aux petits rappels et allusions tacites de l'auteure, qui me permettaient rapidement de restituer chaque personnage, leur rôle et leurs actions passées.

Ainsi, trois ans après avoir lu le tome 12: Mort sans retour, j'ai vite repris mes marques dans cette nouvelle aventure, qui reprend juste après l'évènement marquant avec Sam. J'avais de très forts doutes à la fin de cet avant-dernier tome vis-à-vis de Sam, et très peu d'espoir sur le couple Sookie/Eric qui prend un sacré coup dans l'aile. 

Je ne pourrais vous dire que vous serez tous et toutes satisfaits(es) de la fin de cette histoire de 14ans, toutefois en ce qui me concerne je trouve que Charlaine Harris a donné une digne fin à sa série et totalement en accord avec tout ce que l'on a pu lire depuis.

On sent que Sookie est en pleine remise en cause face à ses actes passés, notamment elle regrette que son chemin ait trop de fois croisé celui de la grande faucheuse, et bien qu'elle n'ait fait que se défendre contre des personnes qui souhaitaient la voir morte, il n'en demeure pas moins que notre héroïne n'en mène pas large, surtout face à sa conscience. Ainsi, c'est une Sookie moins tête brûlée qui nous livre sa dernière mésaventure, mais une Sookie prête à tout pour se sortir d'une accusation qui pourrait la conduire tout droit pour la prison à vie.

Avec cette nouvelle enquête, pour blanchir Sookie d'une accusation de meurtre, nous retrouvons tour à tour tous les personnages qui ont marqué la série, en tout cas tous ceux qui sont encore en vie... Chacun venant prêter main forte pour sortir la jeune femme de ce bourbier. Et parmi cette enquête qui prend des proportions hallucinantes, il sera bien évidemment question d'Eric... Et oui, le beau et grand Viking que nous retrouvons est, toujours, coincé entre son futur rôle de Roi de l'Oklahoma et sa future épouse Freyda... Comment notre couple phare va-t-il sortir de cette tempête?

L'histoire va très vite et j'ai été très étonnée de tourner la dernière page avec encore quelques questions en tête. 

Les réponses seront peut-être dans son Hors-série "Que sont-ils devenus?"

Au revoir Sookie...

"Sur le plan émotionnel, j'étais épuisée. Je ne savais même pas si mon coeur était brisé. C'était peut-être un peu mélodramatique, mais voici comment je voyais les choses: Eric et moi, nous nous débattions avec les chaînes de l'amour qui nous liait l'un à l'autre, et nous ne pouvions ni les briser ni nous en dépêtrer." 


Titre original: Dead ever after
Série: La communauté du Sud
Editeur: J'ai Lu
Collection: /
Date de publication: 8 janvier 2014
Nombre de pages: 379
Prix: 8,90€







lundi 10 octobre 2016

Avant toi, Tome 1, de Jojo Moyes


Une chaude recommandation à l'aveugle!


A l'aveugle je vous dit! Car c'est un des livres que j'avais recommandé à ma mère sans même l'avoir lu.

Cela fait un moment que ce livre est sorti, mais en lisant la quatrième de couverture, j'ai tout de suite su que ce livre n'était pas pour moi. Les histoires tragiques ont toujours tendance à me déprimer et me coller le bourdon tout le temps de ma lecture. Toutefois, quand ma mère est venue me demander des conseils, j'ai tout de suite pensé à ce titre. Entre le résumé et les retours que j'ai pu croiser sur les blogs, je savais qu'il lui plairait. Et je ne me suis pas trompée d'ailleurs, puisqu'elle l'a dévoré.

J'en étais restée là avec cette histoire, jusqu'au jour où j'ai regardé une bande-annonce d'un film qui a réussi à m'émouvoir en 30 secondes. En l'occurrence l'adaptation de Jojo Moyes, Avant toi, sortie le 22 juin au cinéma.

Du coup, cela a changé la donne et je l'ai emprunté à ma mère pour le dévorer à mon tour.

Au final, j'ai eu raison de me lancer dans cette histoire, certes ce livre m'a déprimé du début jusqu'à la fin (comme quoi on se connait bien), mais il n'empêche que j'ai trouvé ce roman remarquable, en offrant un angle de vue différent face à ce genre de situation, le handicap.

Le personnage de Lou à la fois enthousiaste mais hésitante, contraste avec celui de Will, sûr de lui et cynique. Ce duo fonctionne en utilisant la carte du sarcasme et l'auto-dérision avec un sujet très délicat. Au passage, cela me fait penser au film "Intouchable" et à certaines situations comiques. Certes, on n'est pas hilare en découvrant l'histoire de Will, ni en lisant les échanges qu'il entretient avec Lou, néanmoins, entre deux larmes j'ai eu quelques sourires.

Pour le petit ptich de départ, Lou va être employée en tant qu'aide-soignante au service de Will, tétraplégique qui n'attend plus rien de la vie et tout de la mort. Le manque d'expérience de Lou n'est pas un problème en soi, puisque la famille de Will compte plus sur son dynamisme pour redonner le goût de vivre à leur fils. Bien évidemment les débuts sont pénibles pour Lou, d'autant plus que Will est une personne très aigrie. Toutefois, la jeune femme ne se laissera pas abattre pour autant, bien au contraire, elle se risquera dans un véritable combat pour redonner le sourire à son patient.

Néanmoins, leur relation... n'est pas de celle que l'on peut lire habituellement. Leur attachement est évident, peut-être plus marquée du côté de Lou que de celui de Will, plus en retrait compte tenu du peu d'estime qu'il a pour lui, mais il n'y a pas de passion. Il ne faut s'attendre à vivre une histoire d'amour avec ces tumultes et sa passion, mais plus une relation basée sur l'esprit.

L'histoire a été difficile à lire, car bien que la présence de Lou allège le ton du récit, il n'en reste pas moins que Will souffre d'exister. Mais en aucun cas je ne regrette d'avoir eu le bourdon chaque fois que je me suis plongée dans cette histoire, car elle est tristement belle.

Et il me tarde d'appréhender le film.


"- Vous aviez une sacrée vie, n'est-ce pas ?
- Ouais. (Il a avancé son fauteuil et encore rehaussé le siège pour que nos yeux restent à la même hauteur.) Et c'est pour ça que vous me gonflez, Clark. Quand je vois tout ce talent, toute cette...a-t-il dit en haussant les épaules, sa phrase restée en suspens. Cette énergie, cette vivacité, ce...
- Ne dites pas "potentiel"...
- ...potentiel. Parfaitement. Ce potentiel. Et je ne parviens pas à comprendre comment vous pouvez vous contenter de cette vie minuscule. Cette vie qui va se dérouler dans un rayon de dix kilomètres, sans personne pour vous surprendre, vous pousser à aller de l'avant, vous montrer des choses qui vous mettent la tête à l'envers et vous empêchent de dormir la nuit."



Titre original: Me before you
Editeur: Bragelonne
Collection: Milady Grande Romance
Saga: Me before you
Date de publication: 21 mars 2014
Nombre de pages: 520
(Format poche disponible) 


dimanche 9 octobre 2016

Confess, de Colleen Hoover


Indéniablement c'est un coup de cœur!

"Jamais deux sans trois", dit l'adage, et aussi, "Le troisième est le bon". Alors les deux se confirment avec ce nouveau titre de Colleen Hoover, qui vient juste de se placer parmi mes auteurs préférés, soit entre Gayle Forman et Diana Gabaldon.

Par où commencer... Ou plutôt, comment formuler ma chronique de façon intéressante, quand la seule chose que j'aimerai dire c'est "Wouhhhh ce livre est dément!"

Quelle argumentation!

Allez, faut que je me creuse les méninges. 

Ce qu'il me plaît avec Colleen Hoover, s'est qu'elle se défend d'être une personne romantique et je trouve que cela se ressent dans ses histoires. En effet, on a beau avoir affaire à une romance (pas de doute on n'est pas dans un thriller), à aucun moment on ne sombre du mauvais côté de ce genre littéraire, à savoir la mièvrerie. Et là je viens de mettre un point très important sur le fait que j'adore cette auteure, moi qui suis très critique avec les romances.

Avec Colleen Hoover pas de guimauve !

Pour le coup, je n'hésite pas à en faire un slogan.
L'auteure a la gentillesse de nous éviter les écueils habituels, et les banalités affligeantes du style comme tous les "Je t'aime, moi non plus", ou encore "Je te suis, tu me fuis, je te fuis, tu me suis" et pire les héroïnes hystériques et les demoiselles en détresses. Merci Colleen...

Je sais que je lis beaucoup de romances (mon côté petit artichaut) et, qu'au final, peu d'entres elles parviennent à me captiver dans leur intégrité. Soit je trouve les personnages trop caricaturaux, soit le scénario est creux, soit la fin est d'une évidence déconcertante. Néanmoins, dans l'univers de cette auteure, je ne parviens jamais à savoir où l'histoire nous emmène. J'espère à chaque fois que l'issue ira dans le sens que je pressens, mais je ne pourrais pas dire comment, ni même être sûre de la finalité. 

Les émotions sont présentes, le jeu des personnages est juste, les situations s'inscrivent dans le concret, et surtout à aucun moment, l'auteure ne va pas se permettre un raccourci pour faciliter les choses à ses personnages. Vous savez ce genre d'évènement qui arrive pile poil au bon moment, comme par hasard... Il est difficile de jouer avec la carte du "hasard" dans une fiction, où tout est réfléchi et agencé (du moins en règle générale) et encore faut-il jouer cette carte de la bonne façon sans avoir l'air d'aider le récit. 

Je ne sais pas si je suis cohérente (je demanderai à Chris pour être sûre), mais je trouve toujours agaçant de lire une histoire avec les yeux au ciel, tellement certaines situations sont de l'ordre de l'impossible ou, quand elles sont aberrantes au possible. 

Pour en revenir à l'histoire, qui joue pourtant largement la carte du "hasard", je l'ai trouvé très cohérente avec des personnages touchants. Auburn est une femme forte qui se bat inlassablement pour revivre auprès d'une personne chère à son cœur. Mais, quand elle rencontre Owen, le temps d'une soirée, la jeune femme change de visage et profite simplement de l'instant présent. Malheureusement, son passé reprend le dessus, la forçant à continuer son combat pour l'avenir qu'elle espère un jour toucher du doigt. Quant à Owen, il va devoir faire des choix qui ne seront pas en adéquation avec ceux d'Auburn, et pourtant il est indéniable qu'une attraction se lie entre ses deux jeunes gens

Je reste très évasive, autant que le synopsis, qui en dit suffisamment pour ne pas gâcher l'histoire. Par exemple, on ne nous parle pas d'Adam qui a pourtant un rôle majeur dans l'histoire, et encore moins de AJ, qui aura lui aussi son mot à dire. Mais je vous laisse découvrir de quoi il en retourne, et j'espère vous avoir persuadé de donner une chance à ce livre. 

Bonne lecture.

"J'ai rencontré un type super il y a trois semaines. Il m'a appris à danser, m'a redonner l'envie de flirter, m'a ramené chez moi, m'a fait sourire, tout ça pour me prouver que TU N'ES QU'UN CON OWEN.

PS : Tu portes des initiales idiotes". 

Les confessions sont censées rester anonymes, Auburn.



Titre original: Confess
Saga: /
Editeur: Hugo & Cie
Collection: New Romance
Date de publication: 7 avril 2016
Nombre de pages: 344
Prix: 17€