mardi 12 novembre 2013

Top Ten Tuesday [12]

Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français par Iani.

Cette semaine le thème choisi pour notre rendez-vous hebdomadaire:

Les 10 couvertures de livres que vous auriez aimées différentes

La 1ère couverture qui me vienne en tête avec ce Top Ten est:
"Enfants de la paranoïa" de Trevor Shane
Autant, l'histoire est ingénieuse et captivante, autant la couverture est désuète et ne correspond vraiment pas au contenu. Quitte à choisir, la couverture VO aurait été plus pertinente, d'un point de vue marketing. 






Ensuite pour ce qu'il en est de la 2e place, là encore sans aucune hésitation:
"Une place à prendre" de J.K. Rowling
Une couverture sans particularité, sans fard avec cette case cochée pour élément central. J'ai trouvé l'édition de Poche française, avec le clocher nettement plus attrayant. 






En 3e position, je placerai pêle-mêle les couvertures des livres de Guillaume Musso, pas forcément en rapport avec les histoires à mon sens. Notamment celle-ci :
"Je reviens te chercher "de Guillaume Musso
Néanmoins, j'ai pu constater sur les derniers livres que les couvertures avaient changé d'aspect, se rapprochant davantage du contenu. 



Ensuite, de l'ordre du "chipotage",  je pourrais rajouter celles-ci:

Dans la compétition, je rajoute également quelques suites, dont les premières couvertures m'avait réjouit contrairement aux suivantes, un cran en-dessous comme par exemple :
"Enders" de Lissa Price
Il fut un temps où l'on voyait une autre couverture sur fond rouge avec un couple vue de profil, cette dernière m'enthousiasmait bien plus!


Il en va de même pour le 3e tome de la série Night School de C.J Daugherty. 
Rupture de C.J. Daugherty 
La couverture du premier tome était époustouflante, la deuxième correcte mais la dernière ne reporte pas mon suffrage, bien qu'elle reste dans la thématique des quatre saisons. 




Toutefois, il faut reconnaître que la charte graphique par rapport aux autres tomes ont été respecté!

Voilà pour ce qui est de mon Top Five! Pour connaître les TTT des autres blogs rendez-vous sur Carnet de lectures chez Iani! Sur ce je vous souhaite une agréable semaine et à très vite sur les Rats de Bibliothèque. 



lundi 11 novembre 2013

Puzzle, de Franck Thilliez


 Moi, j'ai toujours adoré les puzzles. Ils ont tous une particularité: quelle que soit leur taille, ils deviennent complètement inutiles, moches, loupés, s'il vous manque la toute dernière pièce. Celle qui sublime l'ensemble. Qui marque l'aboutissement ultime du temps qu'on y a consacré.  


Accepteriez-vous de mourir... dans un jeu? 
Ilan et Chloé sont spécialistes des chasses au trésor. Longtemps, ils ont rêvé de participer à la partie ultime. Celle de ce jeu mystérieux dont on ne connaît pas les règles, seulement le nom: Paranoïa.
Le jour venu, ils reçoivent enfin la règle numéro 1: Quoi qu'il arrive, rien de ce que vous allez vivre n'est la réalité. Il s'agit d'un jeu. 
Suivie; quelques heures plus tard, de la règle numéro 2: L'un d'entre vous va mourir. 
Quand les joueurs trouvent un premier cadavre, quand Ilan découvre des informations liées à la disparition toujours inexpliquée de ses parents, la distinction entre le jeu et la réalité est de plus en plus difficile à établir. 
Paranoïa peut alors réellement commencer...




Une envie soudaine de m'immerger dans un bon thriller, mais pas avec n'importe qui... Une envie assouvie grâce à Chris qui m'a offert le dernier Thilliez, une valeur sûre quand il veut me faire plaisir à tous les coups. Alors, je le remercie encore pour son geste. 
D'ailleurs, j'ai toujours mon exemplaire de "Vertiges" qui m'attend sagement dans la bibliothèque, tout comme "Gataca" avec la suite des aventures de Sharko et Lucie, mais l'attrait de la nouveauté a eu raison de mon impatience. Cela étant, j'ai maintenant très envie de continuer mon immersion dans le thriller! 



De nouveau, Franck Thilliez est parvenu à me captiver à travers cette intrigue qui mêle psychologie et chasse au trésor, le tout dans un décor qui convenait parfaitement à la période d'Halloween! En effet, le jeu se déroule dans un hôpital psychiatrique désaffecté et totalement lugubre, rendant ainsi la partie macabre et inquiétante. 

Sans vouloir vous en dire plus, je dois reconnaître que la révélation finale n'a pas été une grande surprise pour moi. Arrivée au trois quart de l'histoire, j'avais saisi la structure, le puzzle, que l'auteur a mis en place tout autour de cette atmosphère paranoïaque. Toutefois, comme je le répète souvent, la qualité d'un livre ne se résume pas uniquement à sa fin. C'est tout l'intérêt du plaisir de relire un livre, on a beau connaître la fin et toutes les péripéties, cela ne nous empêchera pas de le reprendre un jour... 

Donc, même si la fin n'a pas été un secret très longtemps pour moi, il n'en reste pas moins que "Puzzle" est un thriller psychologique intéressant qui correspondait pile à ce que je voulais! 

Au fil de mes lectures, je me suis aperçue que l'aspect "psychologique" des thrillers était celui qui me captivait le plus. Du coup, j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre Ilan à la recherche de ses secrets de famille, à le voir frôler la limite du "burn out", tout en suivant parallèlement l'affaire Chardon, désigné coupable d'un octo-meurtre. 

Comme à chaque fois, j'aime guetter l'auteur derrière le moindre détail qu'il dissémine autour de son intrigue, faisant passer les informations capitales pour des réflexions anodines. Peut-être, ai-je l’œil trop aguerri pour me laisser surprendre?!


To be continued M. Thilliez... 

Paru aux Editions Fleuve Noir, le 3 octobre 2013, 430 pages, 20,90€

2/6


dimanche 10 novembre 2013

Face à eux, de Jason Mott





Arcadia, petite ville du sud des Etats-Unis, perdue au milieu des champs de blé et de soja. Là, comme partout ailleurs dans le monde, un phénomène incompréhensible, inconcevable, se produit : des morts réapparaissent parmi les vivants. Ils ont le même âge qu'au jour de leur mort, et aucun souvenir de leur passage dans l'au-delà.
En ouvrant sa porte, Harold, quatre-vingts ans, découvre devant lui la silhouette menue d'un petit garçon : celle de son fils Jacob, mort en 1966. Il a beau savoir que partout sur la planète le même phénomène inconcevable se produit, Harold a soudain l'impression que tout ce qu'il croyait sûr et intangible dans le monde vient de s'écrouler aux pieds de ce petit garçon au sourire bouleversant, et dont la mort, cinquante ans plus tôt, a manqué emporter sa raison. Et même s'il ne sait pas qui est vraiment l'enfant qui lui fait face, il sait qu'il n'aura pas la force de refuser cette seconde chance. Et qu'il fera tout pour protéger son fils. Le protéger comme il n'a pas su le faire autrefois.
Alors que le gouvernement tente, entre brutalité et aveu d'impuissance, d'endiguer le phénomène, et qu'une partie de la population exprime violemment son rejet, ceux qui font face au retour d'un être chef se retrouvent confrontés aux mêmes questions : les Revenants sont-ils vraiment les mêmes qu'autrefois ? Et pourquoi sont-ils revenus ?


Quand j'ai vu ce livre sur le blog de Moody, j'ai tout de suite accroché au synopsis, qui nous laissait envisager une histoire totalement hors du commun, ou du moins suffisamment pour me sortir de mes habitudes littéraires. D'ailleurs, cette présentation n'était pas sans me rappeler une série diffusée sur Canal+ l'hiver dernier : Les revenants, dont j'avais adoré l'ambiance, même si la fin de la première saison ne m'a vraiment pas convaincue. Ainsi, peut-être ai-je vu en ce livre une nouvelle alternative à l'exploitation de cette thématique.



Avec ce livre, je m'attendais à un choc littéraire...
Je m'attendais à sortir des sentiers battus...
Et plus que tout, je cherchais une lecture qui m'accaparerait d'un bout à l'autre!

Alors si l'histoire d'Harold et de sa femme sort de l'ordinaire, elle ne m'en a pas pour autant chamboulé. Malheureusement, comme le soulignait déjà Moody dans sa chronique, les passages descriptifs, souvent non justifiés, n'ont pas contribué à rendre cette histoire addictive. J'ajouterai même, que ce rajout de détails, qu'ils soient d'ordre sentimental, physique ou architectural, ont contribué à alourdir le récit déjà pauvre en péripéties.

Il s'agit tout simplement d'un désaccord entre l'auteur et moi-même en quelque sorte. Puisqu'il a opté pour un angle de vue concentré plus sur l'humain et ses réactions face à un tel événement, alors que j'attendais de lui plus de sensationnel, d'action et de révélations percutantes.  Nous restons principalement concentrés sur Harold et Lucille, qui voient leur petit garçon revenir à la vie, 50 ans après sa tragique disparition. Loin d'être un cas isolé, "cette renaissance" surgit partout dans le monde ramenant au hasard des personnes décédées, en passant même par des nazis. D'ailleurs, j'aurai aimé avoir davantage de scènes de ce genre entre deux états d'âme d'Harold, rajoutant un peu de piquant dans cette prise de conscience. 

Toutefois, si le fond ne m'a pas comblé, la forme quant à elle est très appréciable. L'auteur a une plume agréable si l'on met de côté le rythme désaccordé, et une fin qui clôture l'événement spectaculaire aussi vite qu'il n'est apparu. 

Ainsi, même si je n'ai rien à dire sur la forme du récit concernant la plume de l'auteur, je n'ai en revanche pas adhéré à l'histoire qu'il nous raconte ici, adoptant un point de vue statique sans véritable rebondissement compte tenu de la thématique engagée. 

Publié aux Editions Harlequin, Collection Mosaïc, le 4 septembre 2013, 384 pages, 19,90€

Disponible également en version ebook, Le prologue exclusif et gratuit sur n'importe quel site marchand 










1/6


samedi 9 novembre 2013

La nuit des temps, de René Barjavel


L'Antarctique. A la tête d'une mission scientifique française, le professeur Simon fore la glace depuis ce qui semble une éternité. Dans le grand désert blanc, il n'y a rien, juste le froid, le vent, le silence. 
Jusqu'à ce son, très faible. A plus de 900 mètres sous la glace, quelque chose appelle. Dans l'euphorie générale, une expédition vers le centre de la Terre se met en place. 


Après avoir été l'objet d'un harcèlement moral persistant de la part d'un ami (ce clin d’œil est pour toi, Yannick) il m'a fallu me procurer ce livre, parmi d'autres d'ailleurs, afin de ne pas rater l'Incontournable livre SF de tous les temps. Alors, n'étant pas réticente aux conseils littéraires que l'on peut me faire, et ce même avec insistance... Me voici tenue au courant! 

Si ma première impression a été, à mon goût, un peu trop encombrée de détails inutiles et trop éparses, je dois avouer que cette histoire s'est révélée comme une très bonne expérience littéraire, doublée d'émotions non feintes. En effet, il ne s'agit pas seulement de confronter le lecteur à un univers complètement fantastique et hors du commun, mais aussi à lui montrer que l'Homme ne connait, peut-être ou sans doute, qu'un dixième du Monde dans lequel il évolue, et ce depuis plusieurs milliers d'années. 

Ce pied de nez, mis en scène par Barjavel, par lequel un groupe de scientifiques découvre une civilisation vieille de plus de 900 000 ans, est plus qu'une simple tentative d'apprendre l'humilité. Certes, après la lecture de ce livre, chacun peut y trouver ce qu'il a envie de voir derrière cette fiction mais, pour ma part j'y ai vu un monde, le notre,  sûr de son passé et des connaissances qui lui sont liées, ainsi que des hommes vaniteux et opportunistes. Bien au-delà du schéma moralisateur, j'y ai lu toute une philosophie de vie concernant cet autre Monde : Gondawa.

Ne vous y trompez pas, vous ne lirez pas un conte philosophique, mais bien un récit SF avec ses techniques du genre mêlant dystopie et une histoire d'amour tragique, pouvant s'adresser à un public divers et varié. 

Alors, même si certains aspects ou explications dans ce livre avaient parfois un style un peu lourd, je remercie ce radoteur de Yannick de m'avoir permis de découvrir cet univers. Et par la même occasion, il me reste à lire Ravage (du même auteur), ainsi que Contact de Carl Sagan. 

Publié aux Editions Pocket, le 13 mai 2012, 409 pages, 7,20€ (pour la présente édition)