samedi 9 novembre 2013

La nuit des temps, de René Barjavel


L'Antarctique. A la tête d'une mission scientifique française, le professeur Simon fore la glace depuis ce qui semble une éternité. Dans le grand désert blanc, il n'y a rien, juste le froid, le vent, le silence. 
Jusqu'à ce son, très faible. A plus de 900 mètres sous la glace, quelque chose appelle. Dans l'euphorie générale, une expédition vers le centre de la Terre se met en place. 


Après avoir été l'objet d'un harcèlement moral persistant de la part d'un ami (ce clin d’œil est pour toi, Yannick) il m'a fallu me procurer ce livre, parmi d'autres d'ailleurs, afin de ne pas rater l'Incontournable livre SF de tous les temps. Alors, n'étant pas réticente aux conseils littéraires que l'on peut me faire, et ce même avec insistance... Me voici tenue au courant! 

Si ma première impression a été, à mon goût, un peu trop encombrée de détails inutiles et trop éparses, je dois avouer que cette histoire s'est révélée comme une très bonne expérience littéraire, doublée d'émotions non feintes. En effet, il ne s'agit pas seulement de confronter le lecteur à un univers complètement fantastique et hors du commun, mais aussi à lui montrer que l'Homme ne connait, peut-être ou sans doute, qu'un dixième du Monde dans lequel il évolue, et ce depuis plusieurs milliers d'années. 

Ce pied de nez, mis en scène par Barjavel, par lequel un groupe de scientifiques découvre une civilisation vieille de plus de 900 000 ans, est plus qu'une simple tentative d'apprendre l'humilité. Certes, après la lecture de ce livre, chacun peut y trouver ce qu'il a envie de voir derrière cette fiction mais, pour ma part j'y ai vu un monde, le notre,  sûr de son passé et des connaissances qui lui sont liées, ainsi que des hommes vaniteux et opportunistes. Bien au-delà du schéma moralisateur, j'y ai lu toute une philosophie de vie concernant cet autre Monde : Gondawa.

Ne vous y trompez pas, vous ne lirez pas un conte philosophique, mais bien un récit SF avec ses techniques du genre mêlant dystopie et une histoire d'amour tragique, pouvant s'adresser à un public divers et varié. 

Alors, même si certains aspects ou explications dans ce livre avaient parfois un style un peu lourd, je remercie ce radoteur de Yannick de m'avoir permis de découvrir cet univers. Et par la même occasion, il me reste à lire Ravage (du même auteur), ainsi que Contact de Carl Sagan. 

Publié aux Editions Pocket, le 13 mai 2012, 409 pages, 7,20€ (pour la présente édition)

1 commentaire:

  1. Ton billet m'est bien utile. Je viens de le commencer et je penserai à tes conclusions. Merci

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