lundi 30 novembre 2015

Sunday's booK #2


`` Le Sunday's booK est un rendez-vous initié par Saefiel qui consiste à récapituler notre semaine, ce que nous avons lu, reçu et ce que nous comptons lire pour la semaine suivante.

Comment ça on est lundi?! 
Comment ça mon Sunday's booK tombe à l'eau? 
Et bien non, qu'importe le jour, j'avais des choses à vous raconter! 

 Blog on the News
Récap' de la semaine passée avec une bonne et moins bonne nouvelle.

La bonne est que je parviens petit à petit à rattraper mes chroniques en retard (ouf), du coup le blog est à jour plus régulièrement par rapport aux mois précédents, et ça c'est parfait. 



La mauvaise, c'est que je vais bientôt devoir lire bien plus pour que vous puissiez lire plus d'une chronique par mois... Seulement nous sommes loin du compte niveau rythme de lecture. 

Autant dire que j'ai dû revoir à la baisse mon challenge sur Goodreads, puisque de 50 je suis passée à 35, qu'il me reste 4 livres à lire avant la fin de l'année, et même avec un tel nombre, je ne suis pas sûre d'y arriver (pouin, pouin, pouiiiinnnn). 




En ce qui concerne les chroniques:

La dernière chronique publiée est celle de "Eleanor & Park" de Rainbow Rowell par ici... 
Une lecture qui ne m'a pas autant conquise que je l'espérais, dommage...




Pour cette semaine je prévois de publier "Tornade" de Jennifer Brown et "Pardonne-moi, Léonard Peacock" de Matthew Quick.














Livres
Malgré mon petit rythme de lecture cette semaine fut incroyable. Je dirais même que c'était une très bonne semaine pour moi en terme de rythme de lecture, puisque j'ai lu deux livres! Oui pour certains cela paraîtra peu, mais pour moi avec mon Little W s'est une belle semaine, encore plus quand il s'agit de très bonnes histoires.



La palme est remise à Colleen Hoover avec "Ugly love" qui remporte un franc succès avec une histoire aussi renversante que bouleversante! Toutefois, "Attirance et indécision" mérite tout de même votre attention, car il ne m'aura fallu qu'une journée pour en venir à bout. Même si j'ai noté quelques points négatifs, ce deuxième tome a été un vrai régal. 

Depuis, je me suis lancée dans la suite des O'Hurleys avec Chantel et Trace, dont le début m'emballe bien moins que le précédent. Et si la semaine me le permet, j'aimerai beaucoup entamer un classique qu'il me tardait de lire, à savoir "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur". A l'occasion de la sortie de "Va et poste une sentinelle" qui est une suite, j'ai sauté sur l'occasion de m'y plonger enfin. 



Gossip
`` Pour les potins hors catégorie, nous avons inauguré nos premières balades spéciales "Noël" à Reims avec toutes ses décorations qui ont illuminé les yeux de notre petit bout!
`` Ahh! Noël c'est aussi les cadeaux et justement,il me tarder d'ouvrir la première boîte de mon calendrier de l'Avent offert par Chris, estampillé "The body shop" pour lequel je trépigne d'impatience ! 
Celui de l'année dernière avait déjà été une franche réussite alors nous verrons ce qu'il en est avec cette version Deluxe.
`` Et puis il y a eu les premières gelées... Une quasi nouveauté pour nous qui n'avions plus l'habitude de gratter notre pare-brise le matin. Un peu plus il nous fallait un mode d'emploi.
`` Et enfin notre petit bout qui, sans prévenir, nous aura sorti une dent, à notre grande surprise. En compensation, il a eut une fâcheuse tendance à se lever aux aurores cette semaine... Un biberon à 5h du mat' rien de plus logique avant de repiquer un p'tit somme! 

Un peu de pub au passage pour cette illustratrice, Sophie Lambda, que je suis depuis un moment et qui me fait bien marrer. Pour le coup je me suis demandée si elle ne s'était pas inspirée de moi la nuit dernière xD



Une nouvelle semaine est en route et demain il me restera trois semaines pour finir mes achats de Noël. Alors :
GO GO GO! MARATHON CADEAUX ^_^


dimanche 22 novembre 2015

Eleanor & Park, de Rainbow Rowell


- Je voulais dire que tu n'as pas l'air différent de d'habitude, a chuchoté Park, juste au cas où sa mère était de l'autre côté de la porte. Et tu es toujours jolie.
- Je ne suis pas jolie, a énoncé Eleanor comme s'il était demeuré. 
- J'aime bien ta dégaine, a dit Park, plus sur le ton de la discorde que du compliment;
- ça ne veut pas dire que c'est joli.
Elle chuchotait, elle aussi.
- Très bien, tu as l'air d'un clodo.
- Un clodo ?
Une étincelle s'est allumée dans son regard.
[...]
- J'adore.
Il a à peine dit ça qu'un grand sourire a illuminé son visage. Et quand Eleanor souriait, quelque chose se brisait à l'intérieur de lui.
A chaque fois.




Etats-Unis, 1986. 
Eleanor est une lycéenne trop rousse, trop ronde et est harcelée par tout le monde au lycée. Dans le bus scolaire, elle a l'habitude de s'asseoir à côté de Park, un garçon timide, qui l'ignore poliment. Peu à peu, les deux lycéens vont se rapprocher, liés par leurs passions communes pour les comics et les Smiths.

Dites-moi que je ne suis pas la seule?!

Laissez tomber je ne vous crois pas! Serai-je la seule de toute la blogo à ne pas avoir accroché à cette histoire, qui m'a profondément ennuyé? J'ai attendu un long moment, lu un paquet d'avis élogieux sur ce livre avant de me lancer à mon tour. Et au final... rien! Pas la moindre vibration, pas la moindre empathie pour les personnages. 

Le silence radio!

Pourtant, ce n'est pas faute d'aimer la musique, les histoires qui se déroulent au lycée, avec des personnages au vie perturbée, sans compter sur les histoires d'amour atypique. 
Mais là, rien n'est venu percuter cette surface trop lisse!

Eleanor a une vie de famille compliquée, pour résumer la situation, son père ne s'occupe ni d'elle, ni de ses frères et sœurs, quant à sa mère elle a choisi un compagnon violent. Le tableau n'est pas très joyeux mais l'auteure se contente d'un minimum pour faire évoluer son personnage. Pourquoi? Comment? Certains aspects ne sont pas assez travaillés. 

Et on retrouve ce même problème avec Park, qui reste un lycéen lambda, sans relief. Il aime la musique, les comics, et va tomber amoureux d'une fille compliquée. 

J'ai aimé que Eleanor sorte des sentiers battus, qu'elle ne corresponde pas à la jolie blondinette, pom pom girl et coqueluche du bahut. Le fait qu'elle se démarque par sa couleur de cheveux et qui en même temps est un frein pour elle, est bien pensé. Malheureusement, mise à part ces quelques détails, l'histoire ne va pas au-delà de ce postulat de départ. 

Certes, nous assistons à une jolie amitié entre une fille perturbée qui doit faire avec les moyens du bord, et un adolescent qui va écouter son cœur au lieu de se préoccuper des "on-dit" mais finalement à quoi bon? 

La finalité de l'histoire m'a également dérangé, dans la mesure, où une fois encore, elle n'apporte rien à l'histoire, si ce n'est la desservir. 

Je suis très déçue par ce récit, qui ne m'a pas transporté malgré mon enthousiasme du départ.




Editeurs: Pocket Jeunesse 
Collection: PKJ
Date de publication: 5 juin 2014 
Nombre de pages: 378 pages 
Prix: 17,90€

samedi 21 novembre 2015

Un monde pour Clara, de Jean-Luc Marcastel



Il brandit un poing serré.
- Mais nous étions prêts, Diane, nous, les chevaliers de Gaïa, étions prêts à donner nos vies pour le rêve qui était le nôtre... Celui d'une Terre meilleure, d'une Terre propre pour nos enfants et tous ceux qui viendraient après nous, une Terre où les hommes et les animaux vivraient en harmonie dans les bras de Gaïa.




2027. 
En France.
Après une catastrophe nucléaire succédant à tant d’autres, l’écologie est plus que jamais au centre des préoccupations.
Les Enfants de Gaïa est une puissante secte extrémiste qui mêle discours écologiste et spiritualité.
Diane, dont la jumelle Clara est morte suite à cette catastrophe, participe, avec son meilleur ami Léo, à l’une de leurs manifestations anti-nucléaire. Mais la marche pacifique tourne au combat de rue, et Diane, grièvement blessée, tombe dans le coma…
Dix ans plus tard, la jeune fille se réveille. Pendant son sommeil, le monde s’est transformé.
Les Enfants de Gaïa sont à la tête du pays. Ils sont tout puissants. Et ils ont fait de Néo Lutécia, construite sur les ruines de Paris, la cité écologique idéale. Diane y retrouve Léo, désormais lieutenant de la secte. Elle apprend qu’elle est devenue l’icône de la Révolution Verte, une incarnation vivante de Gaïa aux yeux de ses fidèles et découvre un nouveau monde bien loin de celui dont Léo et elle avaient rêvé…

Une histoire qui aurait pu être top s'il n'y avait pas eu toutes ces longueurs. 

Cette lecture remonte à plusieurs mois maintenant, mais je sais que sa thématique m'avait beaucoup touché, puisqu'elle concerne tout un chacun, et devrait l'être davantage. Je fais référence à notre environnement, à sa préservation, et au nucléaire, entre autre. 

Première scène, premier choc!
Paris, à notre époque. 
Au détour d'une manifestation écolo contre le nucléaire nous rencontrons Diane et Léo, elle a perdu sa sœur jumelle à cause d'une catastrophe nucléaire, lui, sa mère. Alors que ces deux jeunes se battent pour l'avenir de leur planète, un nouveau drame les touche. 

Seconde scène, changement total!
Néo Lutecia, plusieurs années plus tard...
La cause écolo a gagné le pari de transformer les mentalités, et par la même occasion notre Terre. Des arbres recouvre toutes les rues de notre ancienne capitale, rebaptisée pour le coup. C'est une toute nouvelle idéologie qui régente la vie des citoyens qui vivent désormais dans un air plus pur. 

Diane se retrouve plongée dans ce nouveau monde qu'elle doit appréhender rapidement. A l'instar du crapaud plongé dans une casserole d'eau bouillante, elle s'aperçoit de la face cachée de ce nouveau monde, contrairement à Léo, qui plongeait dans l'eau froide avant de la faire chauffer progressivement, est complètement aveugle. A partir de ce moment là le combat commence et avec lui toute l'aventure de Diane. 

J'ai beaucoup aimé ce livre qui nous montre que toutes les idéologies aussi louables soient-elles peuvent tourner au cauchemar quand elles sont menées pour des mauvaises raisons. Prenons n'importe quelle religion par exemple, chacune prône la paix, et l'amour des siens, et c'est malheureusement l'application de ses mêmes dogmes poussés à l'extrême qui les rendent inhumaines. Ici, on retrouve un peu de cette philosophie, sans compter sur la perversité de l'Homme... 

Si la thématique m'a d'emblée conquise et le sort de nos jeunes héros, j'ai regretté un manque de vivacité en début de roman, qui traine un peu trop en longueur. Par contre, toute la deuxième partie relève le niveau, grâce à des actions plus percutantes. 

Quant à la plume de son auteur, déjà croisé avec "Le dernier hiver" je n'ai vraiment rien à redire. Par contre, je note encore un manque d'attachement vis-à-vis des personnages principaux. 

Editions: Hachettte
Collection: Black Moon
Date de publication: 9 octobre 2013
Nombre de pages: 352
Prix: 16,50€

N.B. Je n'ai pas pour habitude en fin de chronique de vous renvoyer sur un livre similaire, mais pour une fois je vais me permettre cette entorse. 
Si vous avez lu ce livre ou si vous comptez le lire, sachez qu'un autre écrivain a lui aussi entrepris d'écrire une histoire liée au nucléaire, il s'agit de Yannick Monget avec Résilience. Certains(es) le connaissent peut-être avec son autre roman Gaïa, et je vous recommande fortement ce livre, écrit par un écrivain plus qu'investit dans la protection de notre planète. Un écrivain qui croit encore en l'humanité ça vaut le coup de le découvrir. 

 

vendredi 20 novembre 2015

Twilight : Édition spéciale 10e anniversaire - À la vie à la mort, de Stephenie Meyer




Pour fêter comme il se doit cet anniversaire, Black Moon vous dévoile une édition double de Twilight, qui associe à l’histoire d’amour culte une réécriture complète du roman signée Stephenie Meyer intitulée « À LA VIE, À LA MORT ». Audacieuse, surprenante, celle-ci réinvente l’histoire en inversant les genres des personnages : c’est l’histoire d’un jeune adolescent Beau qui tombe amoureux d’une vampire Edythe…


Réinventer Twilight aura été audacieux et original. 

Était-il encore nécessaire de présenter cette Édition Anniversaire sortie à l'occasion des 10 ans de Twilight? 

Une petite piqûre de rappel s'impose? (Au moins cela me fera une entrée en matière)

Cela fait maintenant dix années que Twilight est sorti dans nos librairies.  Mais si rappelez-vous de cette saga qui a procuré un engouement hors norme!

En ce qui me concerne nous étions fin novembre quand j'ai croisé pour la première fois ce livre. A l'époque je bossais comme surveillante dans un collège en parallèle de mes études. Nous étions fin novembre quand j'ai interpelé une élève, Nora de son joli prénom, qui lisait à même le sol un roman à la couverture juste sublime. Je lui ai demandé, curieuse (oui mon défaut ne date pas d'hier), de quoi parlait son livre et elle me répondit: "Oh! C'est trop bien! En fait c'est une fille qui va tomber amoureuse d'un vampire. Je n'arrive pas à le lâcher."
Intriguée comme pas deux, je me suis procurée à mon tour ce premier tome, avant d'enchainer en une semaine les deux autres. 
J'avais alors 23 ans à l'époque, mais en quelques pages j'avais de nouveau 17ans. 

Voilà pour le quart d'heure "émotion"! 

Sinon concernant cette édition anniversaire, Stephenie Meyer a eu la délicate attention de nous faire une surprise... Plus d'une trépignait d'impatience à la seule idée de lire (enfin) Midnight Sun, cette version inachevée du premier tome avec la vision d'Edward (et moi la première). Malheureusement, il n'en a pas été question, malgré le fait que l'auteure elle-même en soit consciente. A la place, elle nous propose une relecture de son premier livre en changeant les genres: les filles deviennent des garçons et les garçons des filles. On lui a longtemps reproché le côté "victime" de Bella dû à sa nature féminine entre autre. Du coup pour faire taire les mauvaises langues, Stephenie Meyer a décidé de réécrire son histoire en changeant la donne. 

Pour faire simple, cela donne ça: 

J'ai piqué cette illustration sur le blog de l'Antre de la louve, qui l'a trouvé sur le compte deviantart de Andiree qui résume parfaitement la situation. 

Nouvelles donnes pour nos personnages qui n'échappent pas au changement de prénom en même temps que de sexe. 

Si l'idée est finalement originale parmi tout ces premiers tomes que l'on réécrit du point de vue masculin, j'ai noté quelques détails gênants comme le choix de certains prénoms et à commencer par Beaufort pour le plus important... (à savoir Bella)

Au-delà du choix étrange pour certains prénoms quel est mon ressenti global?

Dans l'ensemble, le bilan est plutôt bon pour moi car malgré tout j'ai été surprise et étonnée par ce style nouveau (en tout cas nouveau pour moi).

J'ai particulièrement été séduite par la fin, loin du "tout est bien qui fini bien" que l'on nous a servi en fin de saga. Certes, j'ai été émue par ce drame qui ne facilite pas la vie des personnages mais, cette fin était plus logique et ce, dès le départ. 

Ensuite, me replonger dans Twilight avec des détails supplémentaires, a été un pur plaisir. Moi qui ait lu plusieurs fois le premier tome, j'ai été ravie finalement de lire autre chose dans une certaine mesure.

J'ai été plus que séduite de lire des passages inédits, des extraits que l'auteure avait dévoilé lors d'interviews mais qui n'apparaissaient pas son histoire originale. En l'occurrence pour ce qui concerne les Volturri. 

Cependant, il y a aussi certains bémols, certaines situations qui donnaient moins bien le change avec un Beau moins charismatique que Edith, alors qu'il s'agit du personnage masculin. La faute à mon petit côté "vieux jeu" sans doute, mais le coup de la ballade en forêt sur le dos de Edith qui trimballe un Beau pantelant, n'a rien de séduisant... Ou encore la relation entre Beau et Allen, moins enthousiaste que celle entre Bella et Alice. Tout comme le côté rivalité virile entre Beau et Royal (tu parles d'un prénom en plus). 

Voilà certaines scènes auraient nécessité un tout autre décor compte tenu de ce nouveau genre. 

Pour le reste, comme vous l'aurez compris j'ai été emballée par l'histoire. Hormis quelques passages moins séduisants et mal exploités, j'ai aimé retrouver cet univers qui m'a permis de m'initier à la littérature jeunesse. 

Certes, j'aurais préféré lire Midnight Sun, mais à défaut d'en connaitre la suite, force est de constater que Stephenie Meyer reprend la plume, et j'espère qu'elle a apprécié cette immersion à Forks, et ce dans le but d'y revenir un jour. 

Allez bonne journée à vous et profitez bien des vôtres!
Cléo


Editions: Hachette
Collection: Black Moon
Date de publication: 7 octobre 2015
Nombre de pages: 792 
Prix: 20,99€

jeudi 19 novembre 2015

La France d'antan, Texte de Sarah Finger









" Images privilégiées d'une France d'avant guerre, les cartes postales anciennes nous plongent dans une Belle Époque finalement pas si lointaine, celle qu'ont connu nos grands-parents." 





Qu'y a-t-il de commun entre le Chanel n°5, Alstom, La Redoute et le Tour de France? Tous ont été créée à la Belle Epoque. C'est aussi autour de 1900 que les premières locomotives s'élancent des gares toutes neuves, que la renommée des vignobles bordelais et bourguignons s'accroît et que la mode des bains de mer assoit la réputation de Trouville, Deauville, Le Touquet et autres stations balnéaires. Paris devient une véritable ville lumière avec son métro, sa tour Eiffel et ses grands magasins qui s'installent aussi dans les grandes cités. Lu à Nantes, Michelin à Clermont-Ferrand, les débuts de l'aviation à Toulouse, tout témoigne de l'intense activité qui règne au début du XXe siècle en France. 
C'est cette période fourmillante que révèle La France d'antan, à travers près de 900 cartes postales anciennes, certaines uniques, et pour beaucoup inédites. Un ouvrage de référence à la mise en pages design et colorée, qui donne à voir une France d'hier dont l'écho résonne encore aujourd'hui.

Un livre magnifique à feuilleter à loisir!

En voilà une bonne idée de cadeau pour Noël, offrir à ses proches en leur proposant une rétrospective d'une France, que pour certains, nous n'avons pas connu. Une France différente, en noir et blanc, avec des modes différentes et une façon de communiquer à l'inverse de nos réseaux sociaux.
En effet, nos aïeuls n'ont pas attendu l'apparition de Facebook pour communiquer entre eux, et c'est par cartes postales que l'on s'envoie nos "photos de profil" entre autre. 

J'ai eu la chance d'avoir entre les mains ce très bel objet et j'ai pu y dénicher pleins d'anecdotes, de photos et d'instants de vie. 

Le livre est organisé autour de 13 thématiques qui vont de la vie agricole en passant par la vie à Paris, les jeux et loisirs, les fêtes et folkore, sans oublier la vie quotidienne. 


Cet album compte pas moins de 890 cartes postales sélectionnées parmi 800 000 visionnées pour nous offrir un livre au design coloré et ludique. Les textes qui viennent se greffer ne sont pas assommants de détails et fonctionnent par encarts et d'autres apparaissent comme des marques-pages. 

J'ai particulièrement été sensible aux photos sur Paris qui me parlent bien mieux puisque bien familière, ainsi que celles de Lille, Nice et quelques autres villes et villages que j'ai eu l'occasion de visiter un jour. 

Un petite déception de ne pas avoir trouvé mon village d'enfance mais ce n'est qu'une bagatelle comparé à toutes les images présentent dans ce livre.

Si vous avez des proches un tantinet intéressés par l'Histoire et ce qu'il se passait avant l'ère de la télécommunication GSM n'hésitez pas à leur offrir ce petit bijou. 

Bonne (re)découverte de votre passé et à bientôt! 

Cléo 




Editions: HC Editions
Collection: Pays d'antan
Date de publication: 22 octobre 2015
Nombre de pages: 448 pages
Prix: 24,50€

mardi 17 novembre 2015

La contre-heure, de Sébastien Hoët




C'était vraiment curieux ces gens qui allaient au bout du monde à la rencontre de visages auxquels ils n'adresseraient pas la parole au retour. Les mêmes qui faisaient cours à leur ordinateur en classe plutôt qu'aux élèves. Il allait quant à lui s'ensevelir dans sa maison, dormir une bonne partie du jour, commencer à écrire un roman peut-être. Il voulait l'écrire pour quelqu'un, il voulait écrire qu'il s'était trompé, que l'être humain est souvent bon, que l'époque n'est pas si médiocre, que les femmes aiment encore les hommes, que nos enfants nous prolongent et nous sauvent. Il croisa le regard d'Esther et son sourire.







Gilles est professeur de philosophie dans un lycée. Il est séduisant, brillant, un brin iconoclaste, témoin halluciné de la médiocrité moderne. Ce jour de rentrée commence bien mal puisque Victoire, une élève de première, s’est défenestrée du troisième étage du lycée. Une nouvelle année de débâcle dans les couloirs de l’Éducation nationale ? Une jeune femme aux yeux verts y apparaît pourtant, qui pourrait changer le monde.

Je ne dois avoir l'esprit assez fin pour apprécier.

La plume est incomparable, le ton bien senti et sarcastique, le personnage central ne mâche pas ses mots pour décrire le monde qui l'entoure, et l'histoire est hors du commun. Malgré l'originalité de ce livre qui en fait un récit à part, je n'ai pas accroché. J'ai longtemps cru que je finirai par m'habituer au monde du personnage, à sa sensibilité étrange, au regard qu'il jette sur son entourage, sur ses élèves, à ses mœurs légères quant aux femmes, mais plus j'avançais dans l'histoire, plus elle me perdait. Pour finir sur les derniers mots, sur une fin qui m'a laissé de marbre, à côté, sans avoir compris finalement le but de ma lecture. 

Ai-je aimé? Ai-je détesté? 
Je répondrais non aux deux questions. Car si le roman ne m'a pas conquise, il m'a quand même fait de l'effet dans le sens où j'ai trouvé sa vision des choses assez justes, je me suis même retrouvée dans certaines de ses pensées vis-à-vis de ses élèves. Malheureusement, la philosophie du livre m'a échappé, tout comme sa portée et son but. 

La localité de l'action, Lille chère à mon cœur, et la scène d'entrée en matière, m'ont laissé envisager que je pourrais apprécier le premier livre de cet auteur qui m'était alors inconnu. 
J'ai fait fausse route...
Dommage pour moi. 

L'auteur commence pourtant avec une scène choc, le suicide d'une jeune élève dans le lycée où travaille Gilles, professeur de philosophie. Je m'attendais du coup à une thématique davantage axée autour du suicide, du mal être des élèves, de la relation professeur/élève... Finalement l'action se consacre davantage à ce professeur désabusé par la vie, qui va se poser beaucoup de questions existentielles après le suicide de Victoire. 

Comme je l'ai lu dans d'autres chroniques, je ne m'attendais pas à tomber sur ce genre de récit. Comme quoi certains synopsis peuvent être trompeurs. 

En tout cas, je remercie les Editions Kero pour la découverte, car elle n'en reste pas moins une


Editions: Kero
Date de publication: 31 août 2015
Nombre de pages: 216 pages
Prix: 15,90€

lundi 16 novembre 2015

Challenge littéraire - Week end à 1000 - Le bilan [Session 2]


Le bilan de mon week end à 1000 va être très bref, puisque je l'ai commencé vendredi soir à 21h30 et arrêté deux heures plus tard au moment où Chris est venu m'annoncer que des explosions avaient eu lieu au Stade de France. 

Nous sommes restés devant les infos une bonne partie de la nuit avant d'éteindre et de me lever toutes les heures pour me rendre auprès de mon fils, paisiblement endormi. 

Le lendemain n'a guère été mieux, les informations tournaient en boucle et moi en rond. 
Impossible d'ouvrir un livre, de me libérer suffisamment l'esprit pour qu'il se concentre sur autre chose que sur les visages des victimes, des portés disparus, des blessés.

Dimanche matin j'ai décidé que ces barbares inhumains ne viendraient pas ternir ce qui me plaisait de faire, lire. Alors, j'ai ressorti mon livre, tentative qui s'est soldée par un échec. 

A défaut de lire, j'ai écrit, diverses choses, des chroniques en retard, des messages.  

Aujourd'hui, le cours de ma vie semble avoir repris et tout le monde me dit qu'il ne faut pas avoir peur, il ne faut pas leur faire le plaisir de nous terroriser et que l'on doit continuer de vivre malgré la douleur. Mais j'ai peur, peur pour mon fils, pour ma famille, pour mes amis. 
Dans quel monde vivons-nous? Dans quel monde mon fils va-t-il grandir? 
Je suis soulagée qu'il soit bien trop petit pour poser des questions, et j'espère préserver un maximum son enfance insouciante. 

Bonne nuit à vous, 
Je pense sans cesse à vous, puissiez-vous trouver la paix

Cléo