samedi 22 mars 2014

Pour un jour avec toi - Tome 1, de Gayle Forman



" Voila la vérité. J'ai beau n'avoir que dix-huit ans, il est évident pour moi que dans le monde il y a deux groupes de gens: ceux qui agissent et ceux qui observent. Les gens à qui les choses arrivent et les autres, qui ont du mal à les faire bouger. Les Loulou et les Allyson. 
Je n'aurais jamais pensé qu'en jouant simplement à être Loulou, je passerais dans le camp des actifs, même pour un seul jour."

 Peut-on tomber amoureux en seulement un jour ?
Allyson « Loulou » Healey, sage Américaine, rencontre Willem de Ruiter, acteur hollandais ténébreux, lors d’une représentation théâtrale en Angleterre. Une étincelle se produit. Elle le suit alors à Paris où ils vont passer une journée inoubliable. Mais, le lendemain matin, quand elle se réveille, Willem a disparu.
Allyson commence alors un long voyage afin de guérir de son premier chagrin d’amour, se libérer de ses chaînes et, un jour, retrouver l’amour.


Un nouveau roman de Gayle Forman, je ne pouvais pas passer à côté. Bien sur, j'ai mis du temps à le lire car je savais qu'une suite était prévue et je ne voulais pas attendre trop longtemps avant de pouvoir continuer sur ma lancée. Et ça, c'était avant de lire la fin du premier tome, dont je suis incapable, encore aujourd'hui, d'accepter! 

Blague à part! Si le début du roman ne m'avait pas convaincu outre mesure, je me suis emballée dès l'instant où Allyson alias "Loulou" se retrouve complètement perdue, au sens propre comme figuré. Pour moi, l'histoire a pris tout son sens à partir de ce moment, marquant le point de départ à l'histoire. 

Certes, l'idylle parisienne entre Loulou et Willem est mignonne, fait sourire, mais j'attendais de savoir où l'auteure souhaitait nous emmener. Finalement, avec cette dernière, je suis davantage habituée à voir le tableau noirci dès le début et pas au fil des pages. Cela change la structure et tant mieux ajouterai-je. 

J'ai beaucoup appréciée les souvenirs et les anecdotes de Loulou et Willem sur Paris, maintenant que j'ai quitté notre capitale.Leur balade et leurs premiers émois qui ont scellé toute leur histoire jusqu'au moment où tout bascule, point essentiel de l'histoire, et là où Gayle Forman est désormais très habile pour faire monter la pression. 

A partir de là, le roman ne m'a plus quitté. Je voulais savoir comment Allyson allait gérer la situation, puis après comment elle allait se débrouiller pour repartir sur les traces d'anciens souvenirs et pour trouver quoi? Des réponses? L'amour? L'acceptation? 

Mais, quand mes yeux se sont posés sur la dernière phrase, sans autre mot pour l'accompagner, j'ai maudit l'auteure et son sens de mettre un tel suspens sur la fin! 
" Alors quoi... Pourquoi??" 
Je ne le saurai pas maintenant, et ça me frustre à un tel point que j'ai attendu bien une heure avant de plonger dans un sommeil agité. Voyez-vous comment un livre peut me perturber? N'avez-vous pas honte Mme Forman, de jouer avec les nerfs de vos lectrices dévouées? 

Le lendemain de ce terrible constat, je me suis précipitée sur Goodreads pour lire, à défaut de la suite, au moins le synopsis du prochain tome, déjà sorti outre-Atlantique, pour n'apprendre finalement que peu de choses, si ce n'est que Justine du blog Fairy Neverland et Noémie de Ilnyak1pas, ne s'attendaient pas à ce genre de lecture... De quoi me rassurer comme vous pouvez vous en douter (ironie). Donc je pense que je vais renouveler mon expérience "read in english" avec "Just for one year". Terrible constat, mais il me faut savoir le pourquoi du comment! 

Publié aux Editions KERO, le 21 février 2013, 427 pages, 17,90€

Suite VF prévue pour le 23 juin 2014....







 

mardi 18 mars 2014

Humaine - Tome 1, de Rebecca Maizel



" _ Alors je suis ta distraction? 
Il rapprocha son visage du mien.
_ Toi... Tu es mon seul espoir. 
Je scrutai ses traits harmonieux. Ses yeux fouillaient les miens, guettant une réaction. Je posai une main sur sa joue. 
_ Je n'en peux plus. Je le sais, maintenant. Aucune quantité de sang ni de violence n'allégera la perte que je vis chaque jour. Je voudrais passer mes doigts sur une peau et la sentir. Je voudrais dormir, me réveiller, rire avec les autres. (Je désignai le couple mort.) Cela ne me suffit plus."



 Je te libère...
Je te libère, Lenah Beaudonte. 
Garde espoir et sois libre...
Ce sont les derniers mots dont je me souviens. 
Avant eux, j'étais la vampire la plus belle et la plus cruelle de tous les temps. Maintenant, je suis une jeune fille de seize ans, je veux sentir le soleil sur ma peau et ce que c'est qu'être amoureuse. Je veux savoir ce que ça fait de redevenir humaine. 


Offert à la sœur de Chris, je m'étais basée alors sur les avis plutôt positifs de la blogo pour faire mon choix, qui a d'ailleurs été apprécié. A tel point, que me voici avec, quelques mois plus tard, afin de me faire mon propre jugement, puisque le postulat de départ m'a plu d'emblée à l'époque.

En effet, j'ai lu beaucoup de livres où le personnage devient vampire, et non l'inverse. Pour le coup, j'ai salué l'originalité dont à fait preuve l'auteure pour mettre en scène cette énième saga vampire. 

La découverte de son humanité perdue il y a des siècles, m'a tout de suite rendu Lenah fort attachante, avant même d'en connaitre plus sur son histoire et son passé loin d'être distrayant et facile. Le total opposé de ce que l'on pourrait imaginer si nous possédions l'immortalité. 

La transition entre son "monde" et celui de notre époque a bien été amené, même si j'ai trouvé que l'auteure aurait pu jouer davantage cette carte, au moins n'a-t-il pas été non plus bâclé. Ainsi, notre héroïne qui se réveille d'un sommeil de 100 ans, va apprendre de nouveau les joies et les vicissitudes de la condition humaine, et ce à sa plus grande joie. Lenah n'a pas eu le choix de sa vie, et sa nature immortelle n'a rien eu de plaisant, puisque l'auteure a préféré donner à cette vie une teinte bien sombre.

Si le premier tiers de ma lecture a été placé sous le signe de l'engouement, en même temps que je découvrais Lenah et son nouvel environnement, j'ai ressenti une légère baisse de rythme vers la moitié, qui ne s'est pas inversée avec la révélation finale. 

J'ai trouvé dommage, que l'auteure se concentre essentiellement sur la vie amoureuse de son personnage et non pas sur les expériences inédites qu'elle aurait pu mettre en pratique. D'ailleurs, même le choix du Don Juan était un peu trop cliché, et pour le coup manquait d'originalité. 

Et puis au-delà de l'aspect "amoureux" j'ai trouvé Lenah bien égoïste pour quelqu'un qui se voulait repentante, et parfois même superficielle à certains égards.

Je ne sais pas encore si je continuerai la saga avec le tome suivant déjà paru, car de ce que j'ai pu en lire, les réactions ne sont pas enthousiastes... A voir avec le temps...

Publié aux Editions Albin Michel, Collection Wiz, avril 2011, 456 pages, 16€



dimanche 16 mars 2014

Série Résilience - Yannick Monget

Crédits: Symbiom

J'ouvre aujourd'hui un post intéressant sur l'évolution du système éditorial en relation avec l'auteur et les lecteurs. 

Yannick Monget, auteur engagé de son état, teste une nouvelle manière de correspondre avec ses lecteurs en instaurant une série à partir de son dernier roman intitulé Résilience. 

Comme vous avez pu lire nos chroniques ici ou ici nous avons adoré ce livre. C'est donc tout naturellement que nous avons souhaité faire un post sur la nouveauté que l'auteur a mise en place. 

Le roman Résilience a été découpé en 20 parties qui seront disponibles sur le site officiel de l'auteur toutes les semaines (sur une durée de 5 mois) et ce GRATUITEMENT, afin de toucher le maximum de monde tout en sensibilisant le maximum de personnes. 

L'auteur offre l'opportunité à tout un chacun de découvrir sa dernière œuvre basée sur une catastrophe nucléaire, pour que l'on puisse découvrir les dessous de cette énergie censée être "propre". 

La gratuité est offerte à tous mais, il est également possible de soutenir l'auteur ainsi que les actions qu'il mène par un don. Alors, essayez de lire chaque partie et demandez-vous si vous désireriez vivre dans un monde comme celui décrit à travers les pages ou si vous préfèreriez un monde différent, pas forcément meilleur mais au moins dépourvu de quelques détails. 



mercredi 12 mars 2014

La théorie de l'information, d'Aurélien Bellanger


" Steve Jobs, le fondateur de la société Apple, entreprit de donner à ces révolutions des formes ergonomiques, en dotant l'humanité d'outils nouveaux. Les objets de la marque Apple, synthèses réussies de simplicité et de technicité, rappellent les silex polis de la révolution néolithique. Certains firent même de Jobs le fondateur d'une religion nouvelle — les présentations publiques des produits Apple ressemblaient à des cérémonies d'adorations païennes, pendant lesquelles Jobs, toujours vêtu de noir, exhibait des fétiches ivoire ou ébènes situés aux frontières de la science et de la magie. "





 Rien ne semble destiner Pascal Ertanger, adolescent solitaire né à Vélizy, à devenir l'un des hommes les plus riches du monde. Mais éditeur de jeux en BASIC, pornographe amateur, pirate récidiviste et investisseur inspiré, il saura toujours anticiper les évolutions du marché. 
La théorie de l'information est son histoire: une épopée économique française. De l'invention du Minitel à l'arrivée des terminaux mobiles, de l'apparition d'Internet au Web 2.0, du triomphe de France Télécom au démantèlement de son monopole, les télécommunications ont fait basculer les hommes dans une ère nouvelle. Pascal Ertanger s'en voudra l'unique prophète. 
Jusqu'où peut aller le pouvoir d'un milliardaire ? 


Il y a des livres pour lesquels on ne prend presque aucun risque à les lire, et d'autres pour qui l'on se trompe du tout au tout. C'est précisément ce qui m'est arrivé avec La théorie de l'information, où je m'attendais à une toute autre histoire que celle d'un homme doué d'un sixième sens aiguisé pour les affaires, mais dont l'intérêt ne s'est pas senti jusqu'au bout de ma lecture.

Si j'ai beaucoup aimé le prologue, en pensant connaître ce qu'il en serait dans le reste du livre, j'ai bien vite déchanté entre l'apparition du Minitel jusqu'à l'apparition d'Internet... En effet, si quelques passages ont tout de même captivé ma curiosité, notamment tout ce qui avait un rapport avec la vie sociale du héros, je me suis en outre, noyée, sous les détails relatifs à ses affaires, et ses coups de poker.

Si l'histoire ne m'a pas intéressé outre mesure, il n'en reste pas moins que l'auteur connait parfaitement son sujet et manie la plume de façon fluide. Ses chapitres se partagent entre l'évolution de son personnage et la situation économique de la France entre autre. Le tout entrecoupé par des citations et visions de théorie allant du steampunk pour "la génération Minitel" à celle Biopunk pour Internet. 

Toutefois, j'apprécie beaucoup cet aspect de notre vie, toute cette agitation intellectuelle qui a rendu possible de telles avancées, la révolution de la Silicon Valley, Hewlett Parckard  ou encore Jobs, mais ce personnage de Pascal Ertanger qui s'inspirerait du fondateur de Free, ne m'a pas convaincu. 

Publié aux Editions Folio (pour cette édition), Février 2014, 524 pages, 8,40€



lundi 10 mars 2014

Le Sabre de Sang, Thomas Geha, Tome 1 : Histoire de Tiric Sherna




" L'impératrice resta silencieuse. Elle pesait le pour et le contre. Pour être là où elle était, elle possédait sans doute tous les défauts du monde, mais elle n'était vraiment pas idiote. un idiot de bâtit pas un empire prospère. "











Mon nom est Tiric Sherna. J’ai survécu à la guerre. Mais la défaite que vient de subir mon peuple, les shaos, me laisse un sale goût dans la bouche, comme une envie de vengeance. Les qivhviens - des reptiliens belliqueux- nous ont massacré ou pire encore, réduit en esclavage. Une caravane nous convoie vers Ferza, la capitale de l’Empire qivhvien. Là-bas, dans ce nid de vipères, les plus forts d’entre-nous seront destinés aux arènes, spectacles dont sont si friands ces satanés serpents. Autant dire que je suis voué à une mort certaine…
Mais je suis un shao ! Et un jour viendra, je le jure, où nous nous relèverons et vaincrons l’ennemi. Oui, un jour, j’aurai ma revanche !

Je ne connaissais pas ce livre, ni l'auteur, lorsque je l'ai reçu. Aussi ai-je donc découvert l'ensemble en tournant les pages. 

La première étape: passer à une lecture à la première personne. Ce que je n'apprécie pas vraiment.

Enfin bref, je me suis, toutefois, pris au jeu et j'ai apprécié chaque parcelle de ce tome 1. L'auteur nous amène dans les tréfonds d'un monde obscur, où les civilisations s'effondrent sous le joug d'un envahisseur. On suit les histoires d'un noble voué à se battre dans une arène sanglante.

Action, stratégie, sang, sexe. On retrouve beaucoup de choses dans cette histoire, sans pour autant qu'elle soit jugée sanglante ou déplacée. Le héros se fait même des amis.

J'ai donc vraiment aimé ce petit livre (277 pages) jusqu'à lire la fin. Et là franchement je suis resté soufflé à tel point que je ne lirai pas la suite, car je trouve cela totalement absurde... Comment un auteur peut faire ça?! Ça me dépasse, je dois bien l'avouer. Donc même si 99% du livre fut excellent, les 1% restant m'ont gavé... Et extrêmement déçu.

Une lecture donc décevante, une histoire très bien construite qui se conclue par un gros flop complètement débile...

Publié aux Éditions Critic, 1 octobre 2009, 19,30€
Publié aux Éditions Folio SF, 30 janvier 2014, 304 pages, 7,40€

Je remercie Lise des Éditions Gallimard pour cet envoi. 





dimanche 9 mars 2014

Jeu de patience - Tome 1, de Jennifer L. Armentrout




" _ Tu veux sortir avec moi? demanda-t-il en se passant une main dans les cheveux.
_ Non, chuchotai-je.
Puis sa fossette apparut, et je relâchai le souffle que je retenais. Il reprit son ascension.
_ Demain est un autre jour.
Je lui emboîtai le pas.
_ La réponse sera toujours la même.
_ On verra. 
_ C'est tout vu. Tu perds ton temps.
_ Tant que ça te concerne, il n'y a pas de perte de temps, répliqua-t-il."



 Ne jamais ôter son bracelet, être ponctuelle, ne pas attirer l'attention: tels sont les trois préceptes qu'Avery s'est imposée pour son entrée à la fac. Une stratégie que le séduisant Cameron Hamilton pourrait bien déjouer à coups de regard pénétrant et de sourire enjôleur. Patient et obstiné, lorsque Cam a jeté son dévolu sur quelqu'un, il recule devant rien - rien, excepté peut-être le passé d'Avery, qui semble s'acharner à ressurgir...
Ensemble, seront-ils capables d'affronter le souvenir de cette terrible nuit qui, cinq ans auparavant et à des kilomètres de là, a tout changé?


Un nouveau titre à découvrir au rayonnage "New adult" avec une auteure qui fait beaucoup parler d'elle sur la toile, et qu'il me tardait de découvrir par conséquent. Alors ce nouveau genre fera le temps qu'il fera mais en attendant, force m'est de constater que j'apprécie de plus en plus ce style.

Je ne vais pas essayer de le comparer à ses semblables, car comptabilisant deux ou trois livres à mon actif, je n'aurai pas cette prétention, mais aussi parce qu'il ne ressemble à aucun de ces quelques titres! Certes, dans les grandes lignes, nous retrouvons une héroïne âgée entre 18 et 25 ans trainant quelques casseroles, qui rencontre un charmant jeune homme sur le campus d'une université américaine, mais promis, en dehors de cette ligne de conduite traditionnelle du style, rien n'est semblable.

Nous découvrons Avery et Cam, deux étudiants, au passé lourd, mais chacun à un moment différent de sa vie. Si l'un accepte ses fautes en essayant de passer à autre chose, l'autre, tente de survivre en essayant de les oublier. Ces personnages aux parcours différents et naviguant dans le sens contraire de l'autre, vont se rentrer dedans pour ne plus se lâcher au grand dam d'Avery, qui va tout faire pour éloigner Cam de sa vie.

Toute l'intrigue pourrait se résumer à ce seul état de fait : le jeu du chat et de la souris, mais en réalité l'histoire est bien plus que ça! Déjà, l'auteure tient silence, et ce jusqu'à la fin, sur la véritable histoire d'Avery, même si au fil des pages on comprend plus ou moins ce qui lui est arrivé, le fin mot nous est révélé qu'au tout dernier instant. A cela s'ajoute, le caractère patient de Cam et naturellement enjoué, qui vient contrecarrer parfois la morosité d'Avery.

En somme, une histoire sans grande prétention mais qui n'en reste pas moins agréable et captivante, même face à une héroïne un peu têtue et qui aurait tendance à persister dans l'erreur.

Publié aux Editions J'ai Lu, Février 2014, 447 pages, 13€



samedi 8 mars 2014

The Death Dealer - James Slike Franck Frazetta - Tome 1 : Le Haume Maudit




"— Il faut arrêter l'hémorragie ! murmura-t-elle

  Il parut un instant hébété, comme si la véracité de ses paroles lui était insupportable, puis il répondit faiblement:
— Cette conversation est terminée. "





 Bien avant l’avènement de l’Atlantide, dans un monde sombre pétri de violence et de sorcellerie, la Terre tremble sous les sabots de la horde des Kitzakks tout-puissants.
Ils sont invaincus. Ils veulent conquérir le monde entier, et surtout cette vallée luxuriante qui, bien des siècles plus tard, deviendra la mer Méditerranée. Personne n’ose se dresser contre eux. Personne, sauf un homme : Gath de Baal. Afin de sauver le peuple de la forêt, il devra déjouer les ruses des dieux, et porter le heaume maudit, devenant ainsi l’incarnation de la Mort en personne, le Death Dealer.


Cela faisait très, mais alors très longtemps, que je voulais lire The Death Dealer. J'ai donc été très déçu lorsque la maison d'édition Eclipse est tombée, car la production s'était arrêtée. Toutefois, le phœnix renait de ses cendres et m'a permis d'avoir enfin ce premier tome entre les mains.


L'histoire paraissait intéressante sur un premier abord, mais je fus vite perplexe, voire déçu au fur et à mesure de ma lecture, non pas sur l'histoire fondamentalement, mais sur la structure. Moi qui adore avoir de longs chapitres ou des détails à foison, j'ai été frustré. 

En effet, je me suis demandé si l'auteur avait essayé de faire un record avec des chapitres les plus rapides du monde... Il faut compter en moyenne deux pages et demies pour un chapitre... Rapide l'artiste...

Quant-aux détails, c'est du même acabit, peu sont présents et ne permettent pas une bonne appréciation de la lecture.

En clair, une lecture décevante que je ne compte pas poursuivre avec les tomes suivants.

Publié aux Éditions Panini (Éclipse), 2011-2013, 405 page, 13,30€



vendredi 7 mars 2014

Femmes de l'Autremonde - Tome 7 : Sacrifice, de Kelley Armstrong



" J'essaie de me persuader que je suis utile, non pas aux fantômes, mais aux personnes accablées de douleur, et ce par le biais de mon spectacle. Mais cela en vaut-il le coup si c'est pour donner de faux espoirs à d'autres? En m'affichant à la télé comme sur scène, en proclamant mon désir d'aider les gens rongés par le chagrin, est-ce que je ne mens pas aux esprits eux-mêmes? En leur faisant croire que je suis la seul nécromancienne à bien vouloir leur prêter assistance? "





C'est l'émission de téléréalité la plus attendue du moment: trois médiums réunis dans une maison pour invoquer l'esprit de Marilyn Monroe. 
Contrairement à ses collègues, Jaime Vegas est une vraie nécromancienne, et elle sait que la maison est hantée. Pas par des vedettes de cinéma, mais par quelque chose de plus étrange et de bien plus terrifiant: des âmes coincées dans le monde des vivants. Jaime est la seule à les sentir et à pouvoir les renvoyer d'où elles viennent...


Ma série phare depuis le commencement, qui s'associe avec ma découverte de ce genre littéraire. Aucun tome de cette saga n'est parvenu à me faire regretter de l'avoir ouvert, même si je n'enchaine pas les tomes à la suite, ce qui m'évite d'en faire une overdose vraisemblablement.

Dans cette nouvelle aventure, nous retrouvons notre célèbre nécromancienne, Jaime, en plein tournage d'une émission télévisée, troublée par l'apparition de fantômes invisibles à ses yeux, un comble pour une nécromancienne. Alors en pleine remise en question sur le choix de sa carrière, ainsi que sur sa propre façon d'appréhender son don, Jaime est accompagnée de Jeremy pour l'aider dans son enquête spirituelle.

Ce personnage, que l'on connaît maintenant depuis le tome 2 ou 3, me semble-t-il, n'est en aucun cas une copie d'Elena ou de Paige. En effet, ces fortes têtes à qui rien, ni personne ne résiste, ne possèdent pas le petit côté pétillant de Jaime, qui est plus dans la subtilité et apporte un autre aspect à ce nouveau tome. Nous sommes moins dans la force brute (Elena) ou l'entêtement que nous appelerons plutôt de la ténacité (Paige), mais davantage dans la réflexion et dans les sensations. En fait, à quelques détails près, Jaime serait bien plus "humaine" que ses copines lycan, sorcière ou encore vampire.

Ainsi, je n'ai trouvé aucun reflet avec les autres histoires, même si les personnages, dans leur grande majorité, sont déjà connus. Et c'est l'avantage avec cette saga en quelque sorte, car, hormis l'évolution propre à chaque personnage, ces livres pourrait se lire dans n'importe quel ordre, à quelques détails près.

Toutefois, je n'en ferais pas un coup de cœur, pour la simple et bonne raison, que j'ai relevé une ou deux lenteurs à certains moments, qui sont venus casser le rythme de l'histoire. Mais, en soi, rien d'impardonnable. Mais puisqu'il s'agit d'une saga, force m'est d'admettre qu'il serait légèrement en-dessus du premier ou du deuxième tome par exemple. J'insiste bien, que je fais une comparaison avec les autres tomes, sinon je n'ai rien d'autre à reprocher à cette lecture.

En somme, un septième tome qui s'inscrit dans la lignée des précédents, avec une mise en scène basée sur la réflexion et le rapprochement entre Jaime et Jeremy, qui pourraient en étonner plus d'une quant à la tempérance de notre Alpha... Bonne lecture les filles (et les garçons). 

Edité aux Editions Bragelonne, Collection Milady Bit-Lit, Juin 2012 (pour la version poche), 512 pages, 8,20€



jeudi 6 mars 2014

Chasseuse de la nuit - Tome 1: Au bord de la tombe, de Jeaniene Frost


" — Crois-moi, mon pote, je n'ai jamais pris peu de plaisir à avoir une femme sur moi. A peine lui avais-je dis bonjour que ce démon en jupon m'a aveuglé en me balançant des cailloux dans les yeux. Ensuite, elle a joyeusement tenté de me fendre le crâne avant de me menacer de m'empaler avec une arme en argent si je bougeais le petit doigt! Moi qui ne suis pas venu en Amérique depuis quelques années, j'ai l'impression que l'accueil n'est plus ce qu'il était!
Bones roula des yeux et lui tapa sur l'épaule.
— Je suis heureux de te voir sur pieds, Charles, et la seule raison pour laquelle elle ne t'a pas tué, c'est qu'elle n'avait pas d'arme en argent sur elle. Sinon, elle t'aurait planté son pieu dans le cœur directement. Elle a un peu tendance à tuer les gens avant même de faire les présentations. 
— Tu exagères! protestai-je. "

Mi-humaine, mi-vampire, Catherine Crawfield traque les morts-vivants dans l'espoir de tuer son père, le monstre qui a fichu la vie de sa mère en l'air. Elle est alors capturée par Bones, un vampire chasseur de primes, qui lui impose une association contre nature  : il aidera Cat dans sa quête et, en échange, ce très sexy prédateur de la nuit fera d'elle une chasseuse aux réflexes aussi acérés que ses crocs. Mais avant de pouvoir jouer les buteuses de démons, Cat est elle-même prise en chasse par une bande de tueurs. Forcées de choisir son camp, elle va vite se rendre compte qu'être une suceuse de sang a ses avantages...


Pourquoi ai-je attendu si longtemps avant de me décider à ouvrir ce livre?!

Pour une fois, le vent de gloire qui entoure cette saga, aura eu raison de mon attitude septique. A ma défense, je ne suis pas une grande lectrice de Bit-Lit, tout simplement parce que j'aime beaucoup ce genre littéraire, un comble, non? Toutefois, le souci de ces lectures, repose sur un inconvénient majeur, à savoir la redondance de sa structure et les ressemblances entre chaque série.  Ainsi, je me contente souvent, de poursuivre des sagas qui sont une valeur sûre pour moi comme "La communauté du Sud" ou encore "Femmes de l'Autremonde", à défaut d'être déçue par des pseudo-nouveautés.

Il m'en aura donc fallu du temps avant de me plonger dans les aventures de Cat & Bones! Et pour éviter de tourner autour du pot, je vous le dis sans détour, je ne suis pas déçue d'avoir laissé une chance à Jeaniene Frost, car cette saga vaut largement tout le foin que l'on peut faire autour d'elle! 

En effet, l'intrigue tient la route, sans vouloir en faire trop, et reste même surprenante à la fin! Je me suis laissée bercer par cette histoire de chasseurs de primes, sans même penser que la finalité pourrait revêtir quelques surprises. Pour faire simple, j'ai démarré ce livre sans en attendre quelque chose d'exceptionnel, ainsi n'ai-je donc pas été déçue. Certes, au bout de la troisième soirée "rameutons les vampires en jouant les aguicheuses" (pour rester correcte), j'ai commencé à trouver la technique de rapprochement un peu répétitive, mais l'auteure a choisi pile ce moment pour changer les rapports entre Cat et Bones, à mon plus grand plaisir. D'ailleurs, leur joute et leur combat m'ont beaucoup plu! 

Du coup, il me tarde de poursuivre l'aventure et découvrir ce fameux "chapitre 32" qui doit être davantage connu que la saga elle-même! Suffisamment en tout cas pour posséder des pages facebook et forums littéraire. Le jeu doit en valoir la chandelle apparemment. 

En somme, un très bon premier tome avec des personnages et une intrigue captivants, ce qui laisse envisager une saga prometteuse et qu'il me tarde de connaître. 

Publié aux Editions Bragelonne, Collection Milady Bit-Lit, octobre 2009, 504 pages, 8€

mercredi 5 mars 2014

Z - L'Intégrale, de Max Brooks



"— Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, nous affrontions un ennemi qui nous avait déclaré la guerre totale. La vraie. Il n'y avait aucune limite. Il ne négocierait jamais. Il ne se rendrait jamais. Il combattrait jusqu'au dernier, et vous savez pourquoi? Parce que contrairement à nous, chacun d'entre eux n'avait qu'un seul but dans l'existence: dévorer toute vie sur terre. Et ce genre d'ennemi nous attendait juste au-delà des Rocheuses. Voilà ce qui nous devions combattre. "





World War Z : La guerre des zombies a eu lieu, manquant d’éradiquer l’humanité. Le narrateur, en mission pour l’ONU, a parcouru le monde pour rencontrer, dans des cités en ruine et dans les territoires les plus inhospitaliers de la planète, les survivants de ces années apocalyptiques.

Closure, Limited et autres histoires de zombies : Quatre nouvelles inédites en France, précédées d’une introduction de Max Brooks : « Closure, Limited, une histoire de World War Z », « Steve et Fred », « Le Carnaval de l’extinction », « La Grande Muraille : une histoire de la guerre des zombies ».

Le Guide de survie en territoire zombie : Ne prenez pas à la légère votre bien le plus précieux : votre vie. Proposant des exemples précis et des astuces reconnues par des experts de renommée internationale, ce guide contient toutes les clés pour survivre aux hordes de morts-vivants.


Cette intégrale contient trois livres ; World War Z, Closure et Le Guide de survie en territoire zombie. Dès sa sortie, je me suis procurée ce livre, voulant à tout prix le découvrir avant la sortie de son adaptation au cinéma. Alors, certes, depuis le mois de mai dernier il y a eu quelques de semaines de passées... Mais, il n'en reste pas moins que j'en suis venue à la fin! 

Conclusion, j'ai vu le film avant de connaître le final du livre, et même avec si peu d'éléments en main, j'ai largement préféré l'histoire originelle de Max Brooks, plutôt que son adaptation par Marc Forster. 

Pour en revenir, au livre, et en particulier à World War Z, j'ai tout simplement adoré! Ma note représente l'ensemble de cette intégrale, qui n'a pas forcément trouvé grâce à mes yeux. Mais, si j'avais dû noter uniquement l'œuvre de départ, j'aurais mis au moins 4 rats. 

Tout dans cette histoire est originale, depuis sa structure jusqu'à sa conclusion. De plus, l'auteur n'omet, jusqu'à preuve du contraire, aucun détail dans son récit, nous offrant un large éventail sur les tenants et les aboutissants de cette guerre. D'ailleurs, cette originalité avec cette "histoire orale de la guerre des Zombies" permet d'éviter les écuelles et les déjà vu liés à ce genre littéraire. En effet, beaucoup de livres et de films, ont déjà mis en scène des zombies et ce, dans différents décors et contextes, mais avec ces témoignages, Max Brooks nous offre une autre facette de cette thématique. 

Toutefois, j'ai ressenti un passage à vide une fois parvenue au 2/3 du livre, ce qui m'a amené à le mettre de côté pendant plusieurs semaines. En cause, des témoignages trop centrés sur la politique liée à cette guerre qui a fini par me lasser, moi qui recherchait au contraire des récits de vie choc! Heureusement, ma collègue, qui le lisait ces derniers jours, m'a donné envie de le finir, alors merci Gwen. 

En ce qui concerne les autres parties de cette intégrale, à savoir les nouvelles et le guide de survie, je reste davantage sur la réserve... Si les nouvelles peuvent s'inscrire dans la même ligne que WWZ, le Guide de survie ne m'a pas captivé. Certes, j'ai trouvé un chapitre hautement intéressant, celui où il s'agit de protéger son habitat en fonction de sa structure (maison, appartement, lieux publics...), mais pour le reste, rien ne m'a emballé...

En somme, L'Intégrale n'est pas indispensable pour apprécier l'histoire de WWZ qui peut se lire indépendamment du reste. Et je ne peux que vous conseiller ce livre, d'autant plus si vous êtes vous-même un ou une fan inconditionnel(le) de ce genre littéraire.

Publié aux Editions Orbit, le 29 mai 2013, 815 pages, 17,50€






mardi 4 mars 2014

Automne, de Jan Henrik Nielsen


" — C'est bizarre, dit Fride. On dirait un rêve. Tout est là, mais il n'y a que nous qui pouvons nous promener et tout regarder.
Nanna s'approche de sa sœur.
— Oui, c'est bizarre. C'est pas comme dans mon souvenir. Moi, je me rappelle les odeurs, la foule, le vacarme... Ici, tout est calme, ça sent la mer et la forêt. Ça colle pas vraiment.
— Comme ils sont jolis, ces instruments de musique.
— En effet. Tu verras, il y a un piano dans l'appartement. C'est maman qui en jouait. 
— C'est vrai?
— Oui.
— Où tu crois qu'ils sont, tous les gens?
— Ils ont dû partir, comme nous. Ou alors, ils sont..."



Cette île pourrait être n'importe quelle île. Ces deux sœurs pourraient être n'importe quelles sœurs. Cette terre qu'une grande catastrophe écologique a ravagée pourrait être la nôtre. L'eau est devenue rare, le soleil brûle la peau, la végétation se meurt. Terrées dans un bunker depuis six ans, Nanna et sa petite sœur Fride observent le monde à travers un périscope, à la fois fascinées et inquiètes. Forcées de sortir au dehors, elles découvrent qu'au cœur de ce paysage désolé les gens sont prêts à les aider. Alors Fride et Nanna avancent au sein de l'automne, blotties dans une joie surprenante, découvrant un monde qu'elles croyaient hostile à jamais...

En découvrant le synopsis, j'ai tout de suite voulu connaitre le fond de cette histoire apocalyptique, qui tient plus du voyage initiatique qu'à un énième scénario de fin du monde. Cette première impression dépassée, je me suis laissée emporter par une plume très agréable et un décor qui donnait naissance à une multitude de questions.

Toutefois, je suis restée perplexe après le départ des fillettes vers la grande ville. En effet, rien n'est venu me faire frémir ou même, m'attendrir, dans cette marche vers la découverte ou plutôt redécouverte d'un monde changé à jamais. 

Alors, j'ai attendu patiemment que nos deux héroïnes parviennent au bout de leur quête, à savoir l'ancien appartement où elles vivaient, avec leurs parents, avant la Catastrophe. Malheureusement, une fois encore, le récit ne m'a pas transcendé, même si quelques scènes m'ont décidé de poursuivre ma lecture. 

Parvenue à la conclusion de cette histoire, je garde le souvenir d'un récit agréable, avec des passages plus ou moins captivants, mais surtout manquant de profondeur. Certes, le destin de ces deux fillettes courageuses, pourrait davantage plaire à des jeunes lecteurs plutôt qu'à des adolescents. 

Je tenais cependant, à faire remarquer que la couverture convient parfaitement à l'histoire, et qu'elle a, en partie, attiré mon regard. 

Publié aux Editions Albin Michel, Collection Wiz, Janvier 2014, 336 pages 15,90€