lundi 30 avril 2012

Rituel, Mo Hayder

" Vous cherchez la mort, Jack Caffery. Vous cherchez la mort."


Fraîchement débarqué de sa ville de prédilection, nous retrouvons notre célèbre inspecteur, Jack Caffery, lancé dans une histoire de mutilation et de magie noire. Dans le port de Bristol, l'équipe policière des plongeurs retrouvent une main au fond de l'eau. Le sergent Flea Marley qui dirige sa petite troupe de nageurs ne sait pas rester à sa place et cherche de son côté une explication à cette découverte macabre. Nos deux personnages vont découvrir que leurs points communs ne s'arrêtent pas à l'envie de résoudre cette enquête !


Pourquoi ce livre ?
Une envie de me plonger dans un bon polar, dans une réalité percutante à la recherche d'une enquête qui me fera cogiter. Et pour répondre à ce besoin sanglant j'ai voulu faire confiance à Mo Hayder. Mal m'en a prit ! 


Mon avis : 
Arrivée à la moitié du livre j'ai eu beaucoup de mal à poursuivre ma lecture devant le peu d'enthousiasme que je ressentais face à l'histoire. Voici quelles étaient mes impressions à ce moment-là :

Impressions à la 200e page...
Pour le moment je suis partagée entre accepter une nouvelle façon d'écrire un polar plus centré sur ses personnages principaux et l'ancien style de l'auteure avec l'accent mis sur l'enquête avant tout, laissant les protagonistes comme toile de fond. 
En effet, je trouve que pour le moment l'histoire est majoritairement concentrée sur l'histoire personnelle de l'inspecteur Caffery et il en va de même pour le sergent Malley qui a perdu ses parents. Certes, avec Birdman puis L'homme du soir, l'auteur n'a eu de cesse de titiller ma curiosité à propos du passé de John Caffery, toutefois je ne m'attendais pas non plus à en manger à toutes les sauces.
Pour vous situer dans la chronologie, Caffery a quitté Londres s'apparentant à une fuite, afin de mettre de la distance entre son passé et son présent, pour tenter d'oublier la disparition trente ans plus tôt de son frère Ewans. Sauf que je n'ai pas du tout l'impression qu'il essaye d'avancer. Il est toujours sous l'emprise de ses fantômes qui le targuent sans arrêt même ici à Bristol dans cette nouvelle ville. Le décor est différent mais, les démons restent similaires. A cette constance, il faut rajouter une enquête policière qui finalement fait office de toile de fond, l'inspecteur n'est réellement pas investi dans sa nouvelle affaire et ça se sent ! On a aucun détail sur les éventuelles hypothèses, d'ailleurs il y en a si peu. La seule chose à laquelle il pense est ce fameux personnage, le "Marcheur" et son frère disparu.
A cela s'ajoute Flea Marley, nouveau personnage de l'histoire qui se retrouve dans le même état d'esprit que son supérieur, à la différence près qu'elle cherche à qui profite le crime.
En tout cas, arrivée à mi-chemin je trouve que l'histoire sert plus les héros que la résolution d'un meurtre dont on ne sait pas si mort il y a eu. Et j'ai peur que l'on vienne à s’enliser davantage dans cette mélasse collante sur le pathos de nos héros.

Voilà pour mon ressenti à mi-chemin. Maintenant que le livre est refermé et terminé, mon avis n'a fait qu'évoluer en dents de scie. En effet, après la 200e page, les premiers rebondissements de l'enquête arrivent grâce au soutien de Marilyn (merci à elle) qui renseigne (et motive...) Caffery dans son enquête en le renseignant sur les croyances africaines, et là pour le coup c'est intéressant et l'affaire reprend ! Malheureusement, comme un soufflet, tout retombe une fois le courrier lu. 
Nous retombons dans le ressenti des personnages, Caffery suit ce Marcheur comme son ombre, on ne sait pas très bien quel est le but de cette pérégrination... et Flea continue sur sa lancée dans la croyance de pouvoir entrer en contact avec les morts. Dis comme ça on pourrait croire que cela peut rester tout de même attractif mais le rythme est si lent et les héros si mous que tout le récit nous laisse pantois. 

Puis les pages défilent malgré tout et voyant les dernières se profiler à l'horizon j'ai eu peur de pas avoir de résolution de l'enquête ! Rassurez-vous on assiste à la conclusion de l'affaire mais la surprise n'est pas au rendez-vous et tout se passe si vite que l'auteure fait l'impasse sur les détails ou éventuels rebondissements qui vous prennent d'habitude au dépourvu. Finalement le tueur aurait pu être démasqué bien plus vite, on a aucune pitié pour la "victime" et je dirais même que l'auteure s'emmêle prodigieusement ! 

Et cette victime, cette célébrité, qui aurait disparu, où est-elle passée ? 
Le fils de Dundas, qu'a-t-il à voir et pourquoi ?
Qu'a réellement fais Thom le soir où il a pris la voiture de Flea et où un flic l'a poursuivie jusqu'à sa soeur ?

Autant de questions qui restent sans réponse. Autant de rebondissements qui n'ont trouvé aucune légitimité dans l'histoire...

Grosse déception avec Rituel, j'espère qu'il en sera autrement avec les prochains !

Paru aux éditions Presses de la Cité en juin 2008, 414 pages, 21,30€
Paru aussi aux éditions Pocket en juin 2009, 505 pages, 7,60€

7/28


jeudi 26 avril 2012

La Reine Liberté, Christien Jacq Trilogie





Synopsis :

Quand une jeune fille rebelle dit non à l’occupation et à la barbarie…

Au XVIIIe siècle avant Jésus-Christ, au terme du Moyen Empire, une armée de bar­ba­res venus d’Asie sur des chars atte­lés à des che­vaux (les Egyptiens n’en avaient encore jamais vu !), par­vient à enva­hir l’Egypte, rava­geant tout sur son pas­sage avec une incroya­ble vio­lence. On les appelle les Hyksos, les " chefs des pays étrangers ".
Quarante ans plus tard, l’Egypte exsan­gue a renoncé à toute forme de lutte, ployant sous les impôts, l’injus­tice et l’escla­vage. Le chef des enva­his­seurs, Apophis, règne en maître cruel sur l’ancien Empire, ins­tal­lant sa capi­tale mili­taire à Avaris, sur la lisière nord du Delta, et s’achar­nant à détruire ce qui reste de la somp­tueuse civi­li­sa­tion passée. Une seule cité n’a pas cédé, Thèbes, à la tête de laquelle règne encore une reine déses­pé­rée, Téti la Petite. Car Téti sait que les hommes ont capi­tulé, qu’elle est seule et impuis­sante dans son palais déserté.
Mais Téti a une fille de dix-huit ans, Ahotep. Et Ahotep, elle, n’a jamais accepté la défaite : « Lorsqu’on n’a pas le choix, dit-elle sou­vent, on est libre ! » Elle est fière, belle, cou­ra­geuse, elle n’a peur de rien. Et c’est ainsi qu’elle décide, devant sa mère effrayée, de pren­dre la tête de la résis­tance égyptienne ! A elle seule ! Et avec ceux qui vou­dront bien la rejoin­dre ! Avec la liberté en signe de ral­lie­ment…
Le pre­mier à se pré­sen­ter, guère plus âgé que la prin­cesse, est un aide-jar­di­nier, Séqen. Lui aussi a décidé de se battre, et Ahotep l’engage aus­si­tôt. Bien sûr, la reine Téti se range au côté de sa fille, ainsi que Qaris, l’inten­dant du palais. Bientôt Héray le bou­lan­ger se joint à la petite troupe, et peu à peu la résis­tance prend corps, grâce au cha­risme d’Ahotep - que Téti nomme Reine à sa place, pour offi­cia­li­ser son juste combat.
Ce qu’ils ne savent pas, c’est que la révolte gronde aussi ailleurs : à Memphis, où deux hommes, un Afghan et un Egyptien, ont réussi à leur tour et au péril de leur vie à orga­ni­ser une troupe de com­bat­tants iti­né­rants ; à Edfou, où le gou­ver­neur n’a pas non plus accepté les règles de l’enva­his­seur ; à Avaris même, où les ter­ri­bles exac­tions d’Apophis devenu Empereur, viols en série, tor­tu­res inces­san­tes, exé­cu­tions som­mai­res, réveillent les cons­cien­ces rebel­les.
Combien sont-ils, prêts à mourir pour libé­rer l’Egypte de la tyran­nie, Ahotep et Séqen n’ont pas vrai­ment les moyens de le savoir, mais ils s’aiment, et cet amour leur donne la force d’affron­ter le pire… Car c’est bien du pire qu’il s’agit, étant donné les pou­voirs et la puis­sance de l’occu­pant.


Source : xoeditions.com



Une histoire palpitante bien qu'un peu tirée par les cheveux par moments. Le début, une princesse couche avec un jardinier car le pays est envahi et qu'elle veut un pharaon... Bon un peu gros je trouve... Comme le fait qu'il réussisse à faire les anciens rituels sans éveiller les soupçons...
Si on passe sur certains détails l'histoire est bien, racontant la vie durant une occupation, le tout bercé dans la magie et les rites.
L'écriture est fluide et l'intrigue entrainante, on se laisse emmener dans un univers où les protagonistes arrivent à créer une rébellion en partant de zéro, entrainement et lutte se font dans la plus grande discrétion en volant la "technologie" à l'ennemi.

J'ai bien aimé ces romans, comme toujours Christian Jacq sait manier les mots et nous les fait parvenir en transcrivant ses pensées et ses visions dans cette saga.









Paru aux Éditions XO
Tome 1 : 2001, 352 pages, 19,80€
Tome 2 : 2002, 352 pages, 19,80€
Tome 3 : 2002, 336 pages, 19,80€






mercredi 25 avril 2012

Femmes de l'Autremonde - Tome 2: Capture, de Kelley Armstrong 2)

" Oui, j'étais loup-garou depuis l'âge de vingt ans, c'est-à-dire depuis près de douze ans. Contrairement à moi, la plupart des loups-garous le sont de naissance, bien qu'ils ne puissent pas changer de forme avant l'âge adulte. Le gène se transmet de père en fils - ça ne me concerne pas les filles.

Après avoir mis fin à la guerre des territoires, Elena décide de rester auprès de la Meute, et accepte ainsi sa nouvelle nature. De surcroît, elle donne également une autre chance à son histoire avec Clayton, responsable de sa morsure... Malheureusement, à peine ont-ils le temps de se pardonner que notre héroïne se fait capturer ! 

Pourquoi ce livre ?
Tout simplement pour le plaisir de suivre une nouvelle aventure de notre héroïne, seule femme loup-garou qui n'a pas froid aux yeux et, pour savoir ce qui se cache derrière ce titre évocateur. Encore une fois, je dois dire que la couverture m'a également convaincue dans mon choix. 

Mon avis :
Nous retrouvons nos héros du premier tome lancés dans une nouvelle intrigue impliquant une Elena capturée, des scientifiques crapuleux et toute une communauté surnaturelle chamboulée. 

D'ailleurs, ce tome bien que prolongeant l'histoire d'Elena, annonce la couleur dans la continuité de la série "Femmes d'Autremonde" avec l'arrivée de Paige, notre apprenti sorcière que l'on découvrira en détails dans un prochain volet.

Comme une sorte de transition avec les futures sorties, nous rencontrons tour à tour des personnages telles que Savannah, Cassandra la vampire mais aussi des hommes comme Adam un semi-démon, Keneth le chaman... 

Encore un très bon moment passé en compagnie d'Elena et de ses nouveaux amis...

Et quelle relation charnelle entretient-elle avec Clay ! 

Paru aux Editions Bragelonne, collection Milady, en 2008, 601 pages, 8€



Pour découvrir ma chronique sur le tome 1 c'est par ici que ça se passe ;-) 

mardi 24 avril 2012

Femmes de l'Autremonde - Tome 1: Morsure, Kelley Armstrong

" J'inspire profondément, concentre mon attention sur la transformation
 et me laisse tomber à terre, pliée en deux. Ce n'est jamais facile - je suis peut-être trop humaine."

Elena Michaels est la seule femme loup-garou de son espèce, une lourde tache à supporter pour notre héroïne qui n'a jamais demandé une telle destinée. Raison pour laquelle elle a préféré fuir les siens pour s'installer au Canada et tenter de vivre le plus humainement possible. Malheureusement, ses espoirs volent en éclats quand elle est rappelée par son Alpha pour une énième mission qu'elle ne peut pas refuser....

Pourquoi ce livre? 
J'ai lu ce livre il y a maintenant quelques temps mais, comme il s'agit d'une série que j'affectionne tout particulièrement je tenais à en faire une chronique. 
En me baladant dans les allées de ma librairie, je suis tombée sur ce coup de coeur mis en avant sur le stand dont la couverture m'a tout de suite plu. Un résumé plus tard et une collection qui ne m'était pas inconnue, je suis repartie avec ce livre sous le coude. 

Mon avis : 
Comme vous l'aurez compris il s'agit d'une lecture "coup de coeur"
Morsure est le premier tome d'une série intitulée "Femmes d'Autremonde" qui fait un carton outre-Atlantique. Le concept est très simple, cette série nous propose un panel d'histoires concernant des femmes surnaturelles,que l'on rencontre au fil des tomes.

Et nous commençons l'épopée avec Elena Michaels, qui est la seule femme loup-garou, ce qui  fait d'elle une denrée rare et exceptionnelle pour le monde surnaturel. Toutefois, notre héroïne, loin d'ignorer son importance stratégique, a fuit les siens pour tenter de continuer sa vie le plus humainement possible, mais sans parvenir à renier totalement sa nouvelle origine. Ainsi comme tout loup-garou elle ne peut pas aller contre sa nature. Cette héroïne au caractère bien trempé et aux idées tenaces n'est pas pour me déplaire, loin de là ! En effet, bien loin des stéréotypes que j'ai pu rencontrer, j'ai adoré ce personnage haut en couleurs, qui ne se laisse pas démonter même devant des loups-garous plus agressifs qu'elle. 

Au cours de cette lecture, nous avons l'occasion de rencontrer plusieurs Meutes dont une en particulier, celle d'Elena avec à sa tête l'Alpha, Jeremy, personnage qui incarne la sagesse même et fait preuve d'un sang-froid à toute épreuve, il me tarde d'en connaître davantage... Mais aussi son héritier, Clayton aussi détestable qu'arrogant mais qui ne vous laissera pas de marbre (je parle bien entendu de température...) et pleins d'autres tout aussi attachant sans pour autant tomber dans de la guimauve bien collante. 

L'intrigue est bien ficelée, car derrière la chasse aux cabots, un complot entre Meutes se trame basé sur des jalousies et des conquêtes de territoires. Ainsi qu'une crise interne à régler au plus vite ! Le style quant à lui ne me laisse pas indifférente, les actions s'enchaînent entre moments de vérités et scènes un peu plus physiques... 

Un vrai régal littéraire que je recommande chaudement !

Paru aux Editions Bragelonne, collection Milady en 2007, 536 pages, 8€ 



lundi 23 avril 2012

Métamorphose en bord de ciel, Mathias Malzieu

" Une volière géante! Un véritable palais de plumes bâti à même le firmament. Du sol au ciel, tout est tapissé de duvet écarlate."

Tom "Hématome" Cloudman est sans conteste le plus mauvais cascadeur que  la terre est portée. Ses cabrioles le conduisent chaque fois vers une chute brutale, qui à défaut d'être spectaculaires n'en restent pas moins comiques; ce qui lui vaut tout de même d'être reconnu. 
Jusqu'à la voltige de trop qui le mène tout droit à l'hôpital où le docteur lui trouve une tumeur irréversible. 
Coincé dans cette chambre étroite, Tom n'abandonne pas ses rêves et notamment celui de voler... 

Pourquoi ce livre ?
Après mon coup de coeur pour "la Mécanique du coeur" il était inimaginable pour moi de passer à côté de la nouvelle oeuvre de Mathias Malzieu à la prose aussi magnifique que l'histoire racontée. 

Mon avis :
Ce livre s'apprécie autant par le récit de Tom Cloudman que par la plume de l'auteur qui fait chanter chaque mot. Les phrases sont rythmiques et harmonieuses, ce qui rend l'histoire tout à fait originale. D'ailleurs, rien ne vaut l'auteur lui-même pour expliquer mes mots :

" Mon cerveau est un disque dur rempli de crépuscules déguisés en aurores boréales,
de renard qui traversent des routes telles des fusées rousses.
Ce mode de vie était une machine à fabriquer des surprises." 

Le personnage de Tom Cloudman est sympathique, il nous rappelle vaguement un dénommé Peter Pan qui n'aurait grandi. Alors qu'il ne parvient jamais à retomber sur ses jambes, il persiste dans sa folie et au lieu de provoquer l'admiration et il fait rire ses concitoyens. Même quand il sera à l'hôpital, il ne pourra s'empêcher de faire le pitre, chahutant avec les chariots repas en guise de rampe de lancement. 

D'autres personnages sont à citer comme le petit Victor, grand fan des cascades de Tom, cet enfant-lune qui suit notre héros comme son ombre. Et enfin Endorphine, cette femmoiselle à la bouche rouge carmin et aux talons aiguilles. Mi-femme, Mi-oiseau, cette créature sexy va faire chavirer notre héros et du même coup sa destinée en réalisant son rêve le plus précieux.

Ce conte qui balance entre réalité et imaginaire correspondrait, selon moi, aux états d'âme dans lesquels se retrouve plongé notre héros quand il est sous l'effet de la morphine. Ainsi sa métamorphose en oiseau serait synonyme de sa nouvelle vie dans l'au-delà. Et sa femmoiselle ne serait ainsi qu'une production de son imagination à la voir différemment de ce qu'elle est véritablement. Bien entendu il ne s'agit que d'une interprétation, la mienne en l'occurrence. 

Avant de terminer ma chronique je tenais à signaler que ce livre existe en version collecteur,  dans un format broché comprenant 46 illustrations dont celles de Adolie Day, Benjamin Lacombe, Miette et pleins d'autres encore. 

                                   Anne-Marie Hugot                                 Adolie Day


Paru aux Editions Flammarion, mars 2011, 191 pages, 22,90€ (pour la version collector)
Paru aux Editions J'ai Lu, en 2012, 125 pages, 5,90€


6/28

La Pierre de Lumière, Christian Jacq Tétralogie





Synopsis : 

Dans une cité interdite de Haute-Egypte vit une confrérie d’artisans et d’artistes chargés de creuser et de décorer les tombes de la vallée des Rois afin de perpétuer leur vie éternelle…

Ce vil­lage mys­té­rieux, pro­tégé par de redou­ta­bles gardes, porte un nom évocateur : La Place de Vérité. Nul ne sait ce qui s’y passe et per­sonne n’a le droit d’y péné­trer… Ses habi­tants ne répon­dent qu’à leurs pro­pres lois et ne dépen­dent que d’un seul maître, leur pha­raon, Ramsès le Grand. Ils déte­naient pour accom­plir leur pres­ti­gieuse mis­sion un outil d’excep­tion, la fameuse Pierre de Lumière qui trans­forme l’orge en or et la matière en lumière.
Parmi eux, Néfer dit le Silencieux, fils d’un des maî­tres du vil­lage, n’a pas entendu encore l’appel des Dieux. Il choi­sit de courir le monde afin de cher­cher la révé­la­tion. Dans sa quête, il ren­contre Claire - une splen­dide jeune femme dont il tombe fou amou­reux, puis le fils d’un fer­mier, Ardent, qui lui sauve la vie et qui n’a qu’un seul rêve, entrer lui aussi dans la com­mu­nauté.
Mais l’un des gardes est assas­siné et le soup­çon s’abat sur la cité. Qui veut la détruire ? Y aurait-il un traî­tre, ou plu­sieurs, à l’inté­rieur de La Place de Vérité ?


 Source : xoeditions.com

Cette histoire pleine de rebondissements nous amène aux sources du pouvoir et de la jalousie. Une cité idyllique où se trouve les meilleurs artisans de toute l'Égypte se voit frapper par le sort cruel de l'humanité. La communauté censée travailler en harmonie, faisant figure utopiste est gangrénée par la jalousie et la corruption. Malmenée par un général qui rêve de la détruire et posséder son trésor, elle est aussi attaquée de l'intérieur mais, une alliance impromptue entre un jeune fermier et un sculpteur viendra faire basculer la balance. 

Je trouve cette saga magnifique, tant sur le côté relationnel que sur l'intrigue instillée parfaitement et par petite goutte. Le style est extrêmement fluide et totalement addictif. Christian Jacq nous emmène dans les méandres de la société égyptienne bercée par les dieux avec une telle passion qu'on a du mal à décrocher des livres... 

 Je recommande vivement ces romans !!!



Paru aux Éditions XO
Tome 1 : 2000, 432 pages, 21,19€
Tome 2 : 2000, 496 pages, 21,19€
Tome 3 : 2000, 480 pages, 21,19€
Tome 4 : 2000, 464 pages, 21,19€




dimanche 22 avril 2012

13 petites enveloppes bleues - Tome 1, Maureen Johnson

" Tu ne dois emporter que ce qui tient dans ton sac à dos.
Tu ne dois emporter ni guides de voyage, ni guides de conversation, ni aucune aide pour les langues étrangères.
Tu ne peux pas prendre d'argent en plus, ni carte de crédit, de débit, de chèques de voyage etc.
Pas d'expédients électroniques.
Interdiction de téléphoner chez toi et de communiquer avec les Etats-Unis par internet ou par téléphone.
C'est tout ce que tu as besoin de savoir pour l'instant.
Ta tante en cavale."

Ginny, adolescente américaine de 17 ans entreprend un voyage initiatique à travers toute l'Europe à la demande de sa tante décédée quelques semaines auparavant. Ainsi, guidée par des lettres posthumes de sa "tante en cavale", elle part pour le Vieux Continent en quête de réponses sur le départ précipité de cette dernière. 
Entre chasse aux trésors, découverte de soi et réalités, Ginny n'est pas au bout de ses surprises avec Peg une artiste excentrique à la bougeotte maladive. 

Pourquoi ce livre ?
Encore une fois (décidément cela devient une habitude) j'ai suivi l'avis de ma libraire préférée en choisissant cette lecture. Etant moi-même une passionnée de voyages je me suis décidée à découvrir l'histoire de cette jeune fille lancée dans un monde qu'elle ne connaît pas et découvrir le secret de cette tante originale qui laisse des enveloppes à sa nièce pour qu'elle suivent ses traces. 

Mon avis : 
Si je devais expliquer ce livre par une métaphore je le comparerais à un long fleuve tranquille. Cela ne signifie pas que l'histoire est inintéressante mais, juste sans remous particulier. Malheureusement, avec l'idée de voyage à travers l'Europe sans "parachute" je m'attendais plus ou moins à rencontrer quelques péripéties incongrues souvent synonymes de ce genre de pérégrination. A quelques exceptions près, notre héroïne a suivi pas à pas les recommandations de Peg, trouvant ce qu'il fallait trouver tels des trésors sans jamais avoir à lutter contre les forces de la nature. 

De surcroît, il est dommage que pour la description de certain pays l'auteur est eu recours à des clichés... Tout les romains ne sont pas des coureurs ! 

Et les personnages ? Là encore, je ne saurais vraiment donner un avis sur les personnages, ils n'ont rien d'accrocheur, si ce n'est cette tante complètement délurée qui au lieu d'assumer ses sentiments prend le premier train direction la fuite en avant. Mais là encore on nous donne trop peu de détails. Ginny est comme la surface d'un lac, sans vague. Elle suit sa quête de façon passive et finalement ce voyage n'a pas un réel changement dans sa personnalité. 

Et l'histoire ? Passons sur le fait que des parents puissent laisser leur fille de 17 ans partir vers l'Europe sans argent, sans guide, sans même avoir le droit de les appeler régulièrement. Il faut bien passer sinon l'histoire n'aurait pu être ! Peg, tante de Ginny, est partie un matin, fuyant New York et ses responsabilités sans aucun au revoir. A sa mort, elle laisse 13 enveloppes bleues à sa nièce lui demandant d'entreprendre ce voyage sans savoir pourquoi... On s'attend à trouver quelque chose de formidable, une découverte sans nom mais en réalité rien de tout cela. Bien évidemment l'héroïne découvre ce qu'il s'est vraiment passé sur les derniers jours de sa tante, mais attendre pour ça... 

En résumé, le style n'est pas repoussant au contraire, on ne bute sur aucune phrase et le récit est très fluide. Toutefois, l'histoire n'a rien de rocambolesque pour une intrigue qui commence sur un coup de tête, il manque un brin de frivolité, qui aurait pu nous être par Peg finalement. 

Paru aux Editions Gallimard Jeunesse,  Janvier 2007, 347 pages, 13, 20€.
Paru également en poche dans la Collection Pôle fiction en 2011, 325 pages, 6,60€


9/20



5/28









lundi 16 avril 2012

Assassini, Tome 1: Lame Damnée, Jon Courtenay Grimwood


Synopsis :

1407. Venise est à son apogée.
Le duc Marco est aux commandes… en théorie, car il est niais et son oncle et sa tante gouvernent à sa place. Ils règnent sur les mers, dictent les lois et semblent tout-puissants. Même s’ils craignent des assassins meilleurs que les leurs…
Une nuit, tout bascule. La cousine du duc, qui devait être mariée de force, est enlevée par des pirates mamelouks. La guerre est inévitable.
Au même moment, Atilo, l’assassin en chef de Marco, tranche la gorge de sa dernière victime. Il s’apprête à rebrousser chemin, mais aperçoit un garçon penché sur le mourant, en train de boire à sa plaie. Il est beau comme un ange, d’une maigreur terrifiante, et la vitesse à laquelle il esquive un poignard et escalade un mur stupéfie Atilo.
Le maître assassin sait qu’il doit à tout prix trouver le garçon. Non pour le tuer, mais pour en faire son apprenti…


Source : Bragelonne.fr

Mon avis : 

Pourquoi ce livre ? Et bien il m'a été recommandé par un ami travaillant à la Fnac de Lille, apparemment ce livre aurait reçu de bonnes critiques et pas de retour négatif... Je dois bien dire que le mien sera négatif... 
A propos de l'auteur : l'histoire est bien, le principe est bien, apparemment il a effectué beaucoup de recherches pour nous donner un bon point de vue de Venise en l'an 1407. 
A propos du livre : il y a un manque cuisant de détails en tout genre qui rendent l'histoire fade et trop décousue... On saute d'endroits sans transition, les noms s'évaporent ainsi que les grades et autres... Des mots italiens font référence au glossaire du départ mais il assez énervant de devoir sans cesse revenir au départ... Bref une grosse déception. 
Le synopsis m'a fait adoré le livre, oui et bien... La scène se passe à la 150e page... Et le coup du vampire qui ne comprend pas se dont il a besoin pour vivre... Qui ne se souvient de rien hormis des souvenirs de ses victimes... 
Pour ma part, l'histoire pouvait être mythique et se révéler l'un des meilleurs livre d'assassin vampirique mais le manque de détails et les sauts de zones et de protagonistes casse l'élan et l'entrain et nous empêche de nous enfuir dans l'histoire et dans l'énigme qui reste très floue ou superficielle...






Paru aux Éditions Bragelonne, le 08/07/2011, 360 pages, Grand formé Broché
Illustrateur : Benjamin Carré






La couleur de l'âme des anges - Tome 1, de Sophie Audouin-Mamikonian



" Mon dieu, mon Dieu, mon Dieu, qu'ai-je fait!? gémissait-elle. Jeremy Galveau est mort et c'est de ma faute..."

Après avoir assisté à sa mort par décapitation, notre héros se relève alors que sa tête gît dans le caniveau à côté de son corps inanimé, quel choc ! Jeremy est tout simplement devenu un ange, avec un ticket pour l'éternité. Mais à quoi bon vivre des lustres si vous ne savez pas quoi en faire ? Mise à part si vous vous lancez dans l'enquête de votre propre mort...

Pourquoi ce livre ?
Après avoir reçu un très bon avis sur cette lecture par ma libraire préférée, je n'ai pas pu résister à cette histoire mettant en scène des anges, mais d'une façon plus qu'originale, exploitée sous un autre angle pour une fois. 

Mon avis :
Je ne peux que donner raison à Charlotte quant à ce livre grâce auquel j'ai passé un très bon moment. Il s'agit d'ailleurs d'un très grand coup de coeur ! 

Une fois commencée j'ai eu beaucoup de mal à me détacher de cette lecture qui m'a accompagné tout au long de ce week-end. Tout comme mon amie, j'ai trouvé que cette histoire d'anges n'avait rien en commun avec toutes celles que j'ai déjà pu lire ou croiser dernièrement, nous évitant ainsi de retomber dans des clichés parfois lourds. Ici tout est innovant de leur façon de se nourrir à leur système de "politique" en insérant quelques mythes mais, je ne vous en dit pas plus. 

Sinon au niveau de la forme, nous avons une très jolie couverture représentant une femme entourée d'une brume multicolore rappelant le mode d'alimentation des anges, qui sont obligés de se nourrir de sentiments humains pour ne pas disparaître. Certes, vous me direz que la couverture ne fait pas l'histoire, et à cela je ne pourrez guère vous contredire. Toutefois, le livre au-delà de nous raconter une aventure est aussi un objet, ainsi une couverture en tant qu'illustration est toujours agréable à regarder ! Donc je trouve ça normal, comme je le fais pour l'auteur, de remarquer le travail des illustrateurs, graphistes, photographes dont le travail orne et met en avant nos chères histoires. 

Pour en revenir au travail de l'auteure, je n'avais pas encore eu l'occasion de lire un roman de Sophie Audouin-Mamikonian et je dois dire que son style et son univers sont plaisants à lire et à découvrir. L'intrigue est composée d'une partie émergée et immergée qui correspond aux deux mondes mis en avant par l'auteure. 

Les deux personnages principaux qui sont Jeremy et Allison, ne sont pas redondants et ne tombent pas dans des stéréotypes gluants et collants d'amour guimauve. Je veux dire par là que leur histoire ne ressemble pas à un vrai petit conte de fée dans le meilleur des mondes, au contraire elle est semée d'embûches et reste cohérente. Quant aux personnages secondaires, l'auteure s'est inspirée de la mythologie et de l'Histoire pour en peaufiner certains, ce qui donne un bon effet.

J'allais oublier de vous préciser qu'il s'agit du premier volet d'une duologie mais, pour celles ou ceux qui seraient moins enclins à lire un livre quand il s'agit d'une série, sachez que le premier volet se termine avec une fin qui lui est propre. D'ailleurs, c'est un autre point positif qu'il faut souligner, car nous ne serons pas obligés d'attendre un an pour connaître le sort réservé à nos héros, même si on a hâte de les retrouver pour découvrir de nouvelles aventures. 

Pour conclure, nous avons une histoire mêlant à la fois un récit d'aventures, une histoire d'amour le tout dans un monde fantastique et avec quelques scènes de sexe ! J'ai été moi-même surprise de lire certaines scènes, ne m'y attendant pas avec un livre jeunesse. Je vous rassure rien de comparable avec ce qu'on peut lire dans le Bal des Louves de Mireille Calmel. 

En somme un joli coup de coeur pour le mois d'avril ! 

Paru aux Editions Robert Laffont dans la Collection R en 2012, 444 pages, 17,90€


8/20

4/28


vendredi 13 avril 2012

Delirium - Tome 2, de Lauren Oliver

" A cet instant précis, je suis frappée d'une certitude, comme un mur de béton érigé en moi. Ce n'est pas ce dont je rêvais. Ce n'est pas pour cette raison que je suis venue dans la Nature." 

La fuite a tourné au cauchemar, et les rêves d'évasion qu'ils avaient pu planifier ensemble ont tourné court. Seule Lena a réussi à échapper aux Régulateurs, laissant Alex derrière elle agonisant aux mains des ennemis avant de s'enfuir dans la Nature...

Attention spoilers sur le tome 1 ! 

Pourquoi ce livre ?
Contrairement au premier tome et à mon overdose dystopique, c'est pour répondre à cette envie que j'ai choisi de me replonger dans les aventures de Lena.

Mon avis : 
D'une manière générale, je constate une fois de plus que l'action n'arrive que tardivement, trop tardivement sans doute, et que les explications sur le pourquoi du comment face à l'amour traîne trop en longueur. 

Le récit est rythmé par des chapitres intitulés "Avant" et "Maintenant" relatant à tour de rôle la vie de Lena à son arrivée dans la Nature, et sa vie six mois après. Ainsi, nous retrouvons notre héroïne en plein New York en mission d'espionnage du camps adverse. Ces deux cadences, un coup dans la Nature, un coup dans la ville, forme un très bon contraste dans la lecture, et nous offre une double vision de notre héroïne.

L'histoire intègre de nouveaux personnages, dont les Invalides comme Raven et Tack pour les plus cités, mais aussi au sein des citadins comme le jeune Julian, fils d'un grand ponte chez les Invulnérables, donc pro-Protocole. Même s'ils ne sont pas tous exploités, notamment Tack dont on ne sait pratiquement rien, si ce n'est le fait qu'il râle tout le temps. Globalement, j'ai trouvé les personnages bien mieux usités dans ce deuxième opus et notamment notre héroïne qui change radicalement de visage. En effet, on la sent plus tenace, et bien décidée à mener sa barque comme elle l'entend. 

L'intrigue quant à elle m'a paru au début un peu "simplette", dans le sens où certains évènements sont télescopés bien à l'avance. Julian, fils de bonne famille, commandant les Jeunesses de l'APSAD (organisation pro-Protocole) qui souhaite plus que tout être libéré de toute contamination se retrouve kidnappé avec Lena, la coïncidence ne marche pas une seconde ! 

Puis, vers la fin du livre, l'action se déchaîne, le complot est démasqué (officiellement) et on apprend que... Rassurez-vous je ne vous en direz pas plus. Juste que tout se passe sur les dernières lignes, un peu comme le tome 1 d'ailleurs... J'espère que le tome 3 commencera sur les chapeaux de roue d'autant plus que la fin promet bien des péripéties, et au passage répondre à mes questions sur la mère de Lena (pourquoi pas). 


Paru aux Editions Hachette, collection Black Moon en mars 2012, 375 pages, 16€


Ma chronique du tome 1 se trouve ici



7/20


3/28








Delirium - Tome 1, de Lauren Oliver

" Si vous pensez que vous ou un membre de votre entourage pourriez avoir contracté le deliria, merci d'appeler le 1800, numéro d'urgence gratuit, pour discuter des mesures à prendre."

Les autorités américaines ont mis en place un remède contre la maladie du siècle : l'Amour. Plus question de laisser les passions déchirer les hommes, maintenant grâce au Protocole, les habitants seront dans l'incapacité de ressentir la moindre étincelle de désir, ou papillon dans le ventre, jalousie, chagrin d'amour. L'amour est un mal qu'il faut soigner pour le bien-être public. Mais qu'en est-il du libre arbitre ?

Pourquoi ce livre ?
A l'occasion de ma lecture du tome 2 je tenais à chroniquer le premier opus que j'ai lu l'année dernière. 
A l'époque j'avais choisi cette lecture pour son caractère dystopique, grande envie littéraire du printemps dernier. 

Mon avis : 
En ce qui concerne la forme j'ai été, une fois de plus, séduite par la couverture proposée par la collection Black Moon, mélange entre le titre glacé se détachant d'un fond noir mat. En effet, la première édition française datant de 2011, est différente de la nouvelle couverture revue à l'occasion de la sortie du tome 2.  

J'ai tout de même une nette préférence pour celle-ci. 











De surcroît, chaque chapitre débute avec un préambule différent tirés soit du Livre des trois S, soit d'une comptine, de manuels d'histoire, de la Génèse... Qui en plus de rendre la lecture plus attrayante, nous donne des informations complémentaires sur la philosophie de ce monde. 

Au niveau du fond, de l'histoire en elle-même, mon avis est plus mitigé. Je pense que le contexte dans lequel j'ai lu ce livre explique en partie l'engourdissement ressenti. En effet, j'étais en plein "boom dystopique" à tel point que j'ai dû faire une légère overdose... 
Donc pour moi, les histoires commençaient à toutes se ressembler entre les séries Uglies, Promise... On a toujours le même univers cloisonné où les faits et gestes sont contrôlés, avec quelques petites variantes pour différencier chaque livre (beauté uniforme, privation du libre arbitre, et l’annihilation des sentiments) après, la structure ne varie pas beaucoup  et c'est dommage. 

J'ai pourtant terminé mon livre, malgré l'overdose qui guettait et finalement ma patience a été une bonne chose car la fin m'a laissé sans voix ! A un tel point que j'en redemandais... 

Certes, les personnages n'ont rien de particulièrement original, dans le sens où ils ne sortent pas des sentiers battus, mais le mystère autour du personnage d'Alex a été une de mes motivations pour finir le livre. L'héroïne n'est pas détestable, en la remettant dans le contexte on ne peut lui en vouloir de souvent fuir ses sentiments... Le rôle de la meilleure amie, Hana, est plutôt bien exploité dans le genre "antithèse" et tête brûlée qui tente le diable dès qu'elle le peut. 

Comme je l'expliquais, l'énigme n'a rien de palpitant, il s'agit plus de démontrer l'action humaine confrontée à une privation de son libre arbitre qu'à démasquer un sombre complot universel. Cependant, tout n'est pas à critiquer car je reconnais avoir vu émerger des tonnes de questions suite à ce que je lisais, et à vouloir savoir les conditions de vie des Invalides. 

En refermant le livre, je reste avec certaines de mes interrogations qui n'ont toujours pas trouvé de réponses. 

Ainsi, cela reste malgré tout une lecture que je conseille mais à ne pas lire entre deux dystopies. 

Livre paru aux Editions Hachette, collection Black Moon en 2011, 452 pages, 18€










L'Assassin Royal ; tomes 7 - 13, Robin Hobb


Synopsis :

Tome 7 :
Fitzchevalerie a scrupuleusement rempli son rôle d'assassin royal. Il a fidèlement servi le souverain Subtil, puis Vérité et sa reine, Kettricken. Mais, en accomplissant son devoir, il a perdu sa femme et sa fille. Désormais Fitz ne désire plus que le repos et l'oubli : il s'est retiré loin de la cour pour vivre une existence simple et paisible avec son loup OEil-de-Nuit et le jeune Heur, un orphelin qu'il a recueilli. Or voici que ses anciens amis viennent le voir : Astérie la ménestrelle, Umbre son maître assassin et le mystérieux Fou. Tous veulent le convaincre de revenir à la capitale car de nouveaux dangers menacent une paix récente et fragile...

Tome 8 :
C'est sous les traits d'un simple valet suivant son riche seigneur que Fitz et le fou ont entrepris de partir à la recherche du prince Devoir, disparu dans d'étranges circonstances. Ils sont accompagnés dans leur quête d'OEil-de-Nuit et de laurier, la confidente de la reine Kettricken. Ils ont huit jours pour retrouver la trace du fugitif. Mais ils vont bientôt s'apercevoir que la disparition du prince n'a rien d'une banale fugue. Si Fitz retrouve facilement sa trace à Myrteville grâce au lien qui l'unit à son animal, il va rapidement découvrir que le jeune héritier de la couronne, qu'il considère comme son fils, est sous l'emprise de forces maléfiques poursuivant de sombres visées sur les Six-Duchés...

Tome 9 :
FitzChevalerie, l'assassin royal, vient tout juste d'arracher l'héritier du trône des six-duchés, le prince Devoir, des griffes de la famille Pie. Reprenant son identité d'emprunt de Tom Blaireau, Fitz aspire enfin au repos: pour clarifier sa relation avec Jinna, la sorcière des haies; pour voir grandir Heur, son fils adoptif; et pour pleurer la mort de son compagnon de toujours, le loup OEil-de-Nuit. Hélas, les fiançailles annoncées du prince Devoir avec la narcheska Elliania vont brusquement réclamer toute son attention. Et si les Pie profitaient du ballet diplomatique pour tenter un nouvel et dangereux coup d'éclat? L'art et le Vif ne lui seront pas de trop pour percer à jour tous les secrets de Castelcerf...

Tome 10 :
La narcheska Elliania a quitté avec ses hommes la cour de Castelcerf pour retourner sur ses îles d'Outre-mer. Dans quelques mois, le prince Devoir la rejoindra pour y affronter un dragon, et tenir ainsi sa promesse. FitzChevalerie, l'ancien assassin royal, dispose de ce laps de temps pour parvenir à créer autour de Devoir un clan d'Artiseurs qui devra le protéger lors de ce voyage. Mais les candidats sont rares, et l'attention de Fitz est bientôt requise ailleurs : les Pie continuent de mettre à mal l'action politique de la reine Kettricken en faveur des vifiers. Et la rumeur voudrait que leur chef, le manchot Laudevin, soit de retour. Or Fitz sait pertinemment qu'il n'est pire ennemi que celui que l'on a mutilé...

Tome 11 :
Le clan des Artiseurs qui s'est formé autour du prince Devoir progresse enfin : sous la houlette de Fitz Chevalerie, Lourd, Limbre et le prince Devoir lui-même développent leur maîtrise de l'Art. Pas assez vite, cependant, au goût de Fitz, car l'heure de tenir ses promesses a sonné. Devoir et ses amis embarquent sur la flotte royale, afin de permettre au prince de mener sa quête : le dragon Glasfeu, prisonnier des glaces, doit mourir de sa main pour que Devoir puisse épouser la Narcheska Elliania. Fitz prend alors conscience, dans les rêves qu'il partage avec sa fille Ortie, qu'un autre dragon s'intéresse de près à leur périple, et que celui-ci voit le projet du prince des Six-Duchés d'un très mauvais oeil.

Tome 12 :
Après plusieurs semaines de navigation, le prince Devoir et les siens posent enfin le pied sur l'île d'Aslevjal. C'est au coeur de cet enfer de glace et de neige que le prince doit honorer sa promesse : ramener la tête du dragon Glasfeu. Mais entre les conditions climatiques hostiles, l'animosité d'une partie des Outrîliens qui les accompagnent, ou encore la mauvaise humeur de Lourd dont les attaques d'art incontrôlées gagnent sans cesse en puissance, l'expédition peine à atteindre son but. Pour couronner le tout, l'Homme Noir, gardien légendaire de Glasfeu, a refusé les offrandes qui lui étaient destinées. Heureusement, Fitz Chevalerie est là, armé de sa ruse et de son habileté proverbiales. Et si c'était la pire erreur qu'il ait jamais commise ?

Tome 13 :
Adieux et retrouvailles L'assassin royal-13 Alors que les navires emportent au loin le prince Devoir et la Narcheska Elliania, désormais libres de se marier, un homme seul se dresse sur les rivages de l'île d'Aslevjal. Fitz Chevalerie, s'il a fini par se résoudre à la mort du fou, ne peut supporter de laisser la dépouille de son ami ensevelie sous les décombres du château de glace. Il se lance alors dans l'exploration désespérée des ruines souillées à tout jamais par les maléfices de la Femme Pâle. Son périple le mènera bien plus loin qu'il n'aurait pu l'imaginer : des contrées de la mort aux rivages secrets de l'Art, Fitz trouvera peut-être les réponses à toutes ses questions... ou des raisons de croire qu'il se trompe depuis le début.

Source : J'ai lu.com

Résumé :

Fitz revient après 15 années de tranquillité dans le monde douteux de Castelcerf. La reine a besoin de lui pour retrouver le prince Devoir. Après bien des péripéties et des efforts non vain l'ordre est rétabli alors que la guerre entre vifiers et Pie se poursuit de plus en plus brutalement. La reine Ketricken doit lutter sur plusieurs fronts et offrir son fils à une alliance avec ses ennemis de toujours, les Pirates rouges. Malheureusement, la narscheska Elliana lance un défi irréalisable au prince, tuer le dragon qui sommeille dans les glaces insondables des îles. Le fou prendra un place importante à cette entreprise, mais sera-t-elle en leur faveur ?


Mon avis :

Le deuxième cycle de l'assassin royal est plaisant à lire même si le tome 10 reste très longuet à mon goût... J'ai bien cru que j'allais stopper là la lecture mais j'ai persévéré pour découvrir la relance dans les tomes suivants. Néanmoins, il est dommage que beaucoup de choses soient télescopées avant quelles n'arrivent et voir l'auteur tourner autour du pot est lassant... J'avais envie de dire au personnage "mais banane tu vois pas que c'est ça" mais je me suis abstenu et ai fini la saga (ouf!)
Certaines scènes restent brutales comme la description de la torture et du rafistolage sans parler des conditions dans la prison de glace, mais le reste est agréable. Le tome 13 donne une finalité à toutes choses en prenant son temps même si  je le trouve trop axé sur les retrouvailles de notre héros. L'aspect "professeur" dans l'Art aurait mérité une plus grande explication avec l'arrivée de nombreux candidats mais bon, on ne peut pas trop en demander non plus...

Qu'une chose à dire, bonne lecture ;-)