dimanche 31 mars 2013

Ekhö, monde miroir - Tome 1: New York, Arleston & Barbucci



- Rattrapez-moi, je saute.
- EYH! ATTENDEZ!
- Je vous voyais plus costaud.
- Je vous voyais moins lourde.
- Lourde? Lourde... Permettez?... Ma main aussi est moins lourde!
- Je crois que c'est clair, on se déteste. Alors chacun sa route, chacun son chemin.
- Chacun son rêve, chacun son destin



Présentation de l'éditeur, Quand Fourmille prend son avion pour New York, elle est loin de s’imaginer que son voyage va prendre un tour étrange. Au milieu du vol, elle est abordée par une étrange créature qui lui demande si elle accepte l’héritage d’une tante disparue depuis 20 ans. Et après qu’un éclair ait touché le 747, c’est à bord d’un dragon qu’elle atterrit à New York. Elle découvre alors un monde complètement décalé, où tout est semblable à la Terre, mais tellement différent. Ici, pas d’électricité, et c’est dans un Manhatan d’heroic fantasy qu’elle se trouve plongée. Au cœur de l’intrigue, une race étrange, les Preshauns, qui semble dominer cet univers parallèle, Ekhö.

Pourquoi cette BD? 
Chris ayant baigné dans l'univers de la BD depuis sa prime enfance, je côtoie régulièrement ce milieu, en restant pourtant toujours éloignée. Néanmoins, lors de la dédicace de cette BD au SDL de Paris, j'ai eu très envie de plonger mon nez de curieuse invétérée dans cette histoire, d'autant que le scénariste n'a pas manqué d'humour lors de notre brève discussion, et que le coup de crayon du dessinateur m'a subjugué! Ainsi, en week-end chez mes beaux-parents, je me suis rendue dans la bibliothèque de belle-maman pour lire Ekhö,  et quel moment agréable j'ai passé! 

Un tome aussi beau qu'il en est drôle!
Dès les premières vignettes, je me suis plongée avec délectation dans l'univers fantastique d'Arleston, rendu à la perfection grâce aux courbes de Barbucci. Une histoire qui nous plonge dans un monde imaginaire inspiré de New York, vu tel un miroir, nous apportant  des bizarreries comme des avions-dragons, des preshauns, et autres créatures en tout genre. 

Les personnages ne manquent pas non plus de nous étonner avec leurs attitudes et leurs phrasés qui m'ont fait rire plus d'une fois. Bien évidemment, les hommes ne resteront pas longtemps insensibles au charme de notre belle ingénue, Fourmille, alors que les femmes pourront se repaitre du cocasse Yuri. 

La fin, bien que trop vite arrivée, a tout de même eu le mérite de finir en beauté, nous offrant même quelques réponses par rapport à ce monde miroir. D'ailleurs, j'espère bien faire le tour du monde en compagnie de Fourmille et de Yuri. A quand Paris? 

Il n'est donc pas nécessaire d'en dire plus pour vous faire comprendre que ce premier tome compte dores et déjà, dans mes coups de coeur 2013, et je rajouterai même "meilleure BD", même si ma culture en la matière est peu étendue. 

Publié aux Editions Soleil, le 13 mars 2013, 48 pages, 13,95€
Egalement disponible, la version esquisse N&B disponible depuis le 20 février 2013, 29,95€



dimanche 24 mars 2013

Visite au Salon du livre 2013

 

Et oui nous y étions ! Les Rats de Bibliothèque se trouvaient ce samedi 23 Mars au Salon du Livre ! Dans cette antichambre regorgeant de livres, d'auteurs et de maisons d'édition ! 

Nombreuses furent les rencontres, certaines impromptues, je pense particulièrement à certains stands où il était presque impossible d'accéder aux livres tant les gens se pressaient pour se faire dédicacer les merveilles qu'ils avaient lues. Pour n'en citer que quelques-un... Lorsque Amélie Nothomb et C. J. Daugherty s'assoient pour dessiner d'une plume experte leur signature favorite, la foule se presse et s'amasse en criant des Ola ! repris pour la plupart par les passants bloqués par cet attroupement mais portés par l'engouement.

La blogo était présente ! Si si nous vous y avons vu ! Vous les autres blogs littéraires s'amassant intempestivement devant vos auteurs favoris afin de dire "J'y étais, je l'ai vu, j'ai eu sa signature!" Surprise !!! On vous a vu ! 

Des auteurs, des Titans mais également des amis. Vous le savez, nous avons eu la chance et l'opportunité de lier des amitiés avec certains de nos auteurs préférés, ainsi pour celles et ceux qui n'ont pas eu la chance de les voir nous allons faire une petite présentation. 

Raphaël Albert , de chez Mnémos, venait dédicacer son très célèbre Sylvain Sylvo, pour les connaisseurs. Il était également présent avec ses acolytes : Raphaël Granier de Cassagnac et Johan Heliot pour présenter leur livre commun à savoir : Un an dans les airs - collectif - Ourobores 2013. 



                                               

- Raphael Albert -

Nous y avons également retrouvé Yannick Monget qui nous avait invité pour l'occasion à venir discuter de Résilience, son dernier roman. 


                                                        

- Yannick Monget -


Nous nous sommes baladés dans les innombrables allées sombres et lugubres de ce salon, nous nous sommes donc attardés plus ou moins longtemps à certains stands, comme chez Nobi Nobi qui présentait en avant-première sa nouvelle histoire de La Maison ballon de la famille Hippo :





Ou chez Black Moon où deux livres présentés par leurs auteurs nous ont attirés (petite dédicace au passage). Hipnofobia de Salvador Macip et Codex Lethalis de Pierre-Yves Tinguely. 


Synopsis : 

Un homme est retenu prisonnier dans un bunker secret de l’armée américaine, sous la garde d’un scientifique et d’un militaire. Quel est son secret ? Il ne dort pas depuis trois semaines. Ce personnage mystérieux a été retrouvé au milieu d’une centaine de corps calcinés, comme consumés de l’intérieur. Apparemment, tous étaient membres d’une sorte de secte dont on ne sait strictement rien. Et si c’était la force mentale de cet individu qui avait déclenché ce massacre ? Et si c’était l’absence de sommeil, aidée par quelques drogues, qui avait décuplé son pouvoir ? Ceux qui enquêtent de trop près trouvent la mort, ou disparaissent. Ce pouvoir, tout neuf, est certainement contrôlé. Mais par qui et dans quel but ?

Source : Amazon.ca



Synopsis :

Deux agents de police en patrouille découvrent une scène effroyable: une petite famille apparemment ordinaire a été massacrée. Pourquoi Harold Buchanan, bon père de famille sans histoires, aurait-il tué sa fillette et sa femme avant de se supprimer ? L'autopsie révèle que sa propre mort n'est pas un suicide : son cerveau et ses globes oculaires ont comme bouilli. Un informaticien est chargé d'inspecter l'ordinateur de Buchanan : à son tour, il est pris d'une crise de folie meurtrière, et le massacre est évité de peu. 
D'autres scènes similaires se succèdent : des gens deviennent fous de rage et s'effondrent après avoir tenté d'anéantir tout ce qui les entoure. Le point commun de toutes ces personnes à la fois meurtrières et victimes ? Une vidéo, huit secondes de mort vivante, diffusée sur la Toile et ouverte d'un simple clic sur leur écran.
Source : Amazon.ca



Nous sommes également passés du côté BD, au stand Soleil où nous avons pu récupérer deux dédicaces de Christophe Arleston ainsi que d'une de Allessandro Barbucci le dessinateur de Ekhö la dernière série de Arleston. 




 
Allessandro Barbucci                              Christophe Arleston




Et bien voila, le salon s'est donc terminé par un retour en tramway, fourbus et les sacs lourds de tout ce que nous voulions mais heureux d'y avoir participé. Nous y serons encore l'année prochaine pour de nouvelles aventures et de nouvelles rencontres !!

Et vous quelle en a été votre expérience? 

jeudi 21 mars 2013

Juliette Forever - Tome 1, de Stacey Jay



 Car, quelque part, dans la nuit fraîche, poussé par la même énergie qui m'a sortie de la brume, lui aussi a trouvé un corps. Dans un vieux cimetière oublié, il cherche un cadavre assez vieux pour n'être pas reconnu par les habitants de cette petite ville, une âme où se cacher. Les Mercenaires de l'Apocalypse vivent dans les morts dont ils ont le pouvoir de réparer les chairs.



Pendant, un moment, je me demande à quoi Roméo ressemblera cette fois. Et puis, je décide que ça n'a aucune importance. Vieux ou jeune, gros ou mince, noir ou blanc, l'ennemi reste l'ennemi.





Présentation de l'éditeur, Oubliez tout.
Oubliez Roméo qui se tue pour Juliette.
Oubliez Juliette qui se tue pour Roméo.

La vérité? Les deux amants sont devenus immortels... mais ennemis à jamais.
Depuis quatre siècles, Roméo s'acharne à séparer ceux qui pourraient s'aimer, quand Juliette doit tout faire pour les réunir.
Entre les deux anciens amants, tous les coups sont permis. Car l'amour a fait place à la haine. Pour toujours. Vraiment? 

Pourquoi ce livre? 
L'inconditionnelle que je suis, n'a pas pu continuer son chemin littéraire sans s'arrêter sur cette lecture, ou plutôt devrais-je dire "réécriture" de la plus poignante des romances que les temps ont connu, à savoir Roméo & Juliette. A une différence près, la Mort en a fait des immortels, mais à défaut de les rapprocher, elle en a fait des ennemis jurés! On ne pouvait faire plus original, il ne m'en pas fallu davantage pour me lancer, enfin, dans cette aventure à mes risques et périls. 

"L'éternel pacte avec la mort vorace"
Roméo & Juliette, est une entité pour moi, une histoire dont je ne me lasserais jamais, et qui restera à jamais inégalée. On pourrait ainsi en conclure que cette réécriture, ou plutôt "fin alternative", partait avec quelques a priori dû à mon engouement pour l'histoire originelle. Toutefois, au lieu de me rendre septique d'emblée, et ce avant même de commencer ma lecture, je partais confiante, car s'il ne s'agissait pas d'une réelle suite orchestrée par la main de leur créateur, j'avais hâte de découvrir ce qu'il adviendrait de Roméo & Juliette à travers ses lignes. 

L'auteure a ainsi confirmé la tendance, puisque je me suis retrouvée littéralement absorbée par l'histoire mettant en scène deux anges, Roméo et Juliette, chacun partagé et luttant contre l'autre pour sauver sa cause, à savoir l'amour pour l'une et la destruction pour l'autre. Je tenais là une histoire comme je les aime, semée d'embûches, avec des personnages haut en couleur, le tout avec la promesse d'originalité!

Il y a sept siècles de cela, alors que Roméo trahissait Juliette en l'abandonnant au seuil de la Mort pour rejoindre les chevaliers de l'Apocalypse et défendre le mal par tous les moyens, Juliette a été recueillie par les Ambassadeurs, fervents défenseurs des Âmes soeurs, pour lesquelles, notre belle doit mettre tout en oeuvre pour les réunir tout en les protégeant de Roméo et des autres Mercenaires.  Ainsi, au fil des siècles, nos deux amants maudits n'ont eu de cesse de s'affronter au nom du bien et du mal, pour faire pencher la balance du côté de leur clan. 

Tandis que nous assistons à ce qui ne devait être qu'une énième mission de plus, Juliette alors en possession d'un corps d'un hôte pour réunir deux Âmes soeurs, sent que les choses sont différentes cette fois-ci. A commencer par l'absence de Nourrice, une Ambassadrice chargée de la seconder dans ses missions, ainsi que celle de Mercenaires chargés de lui mettre des battons dans les roues, il semblerait qu'il ne reste plus qu'elle et... Roméo! 

Mais alors que son ancien amant déchu vient lui proposer une alternative qui leur permettrait de mettre un terme à cette existence d'anges et à leur errance entre chaque mission, Juliette pourtant tentée de retrouver un corps qui lui appartiendrait, ne donne plus aucun crédit aux paroles de Roméo. D'autant plus, quand une tierce personne au prénom de Ben fait son entrée dans le coeur de la belle, compliquant la tâche de notre mercenaire. 

Loin de se contenter de l'intrigue représentée par Roméo et Juliette et leur haine infinie,  l'auteure rajoute à sa trame d'autres actions, notamment la mission que Juliette, alors dans le corps d'une adolescente prénommée Arielle, doit mener à savoir réunir Gemma et Ben, deux âmes soeurs qui n'ont pas compris qu'ils sont fait l'un pour l'autre. Une tâche ardue quand les deux tourtereaux ne semblent pas s'entendre et, que Ben tombe sous le charme d'Arielle/Juliette. 

Malheureusement, alors que les 200 premières pages ont retenu toute mon attention, que l'empressement de Roméo a semé le doute en moi, tandis que Juliette - plus que jamais ensevelie dans sa mission - ne sait plus à quel Saint se vouer, j'ai perdu pied dans la profusion de situations et détails, dont l'ajout n'avait aucune valeur pour l'histoire. L'explication de la rancoeur que Juliette porte à Roméo depuis des siècles s'est noyée dans le flux d'informations! Cette partie là, pour moi, était le pivot central de toute l'histoire, à peine entamée je ne désirais qu'une chose: savoir ce qu'il s'était  passé exactement à Vérone en 1304, pour que Juliette vienne à détester Roméo, avant de se transformer en ange!
C'était le nerf de la guerre, et au lieu de nous concentrer uniquement sur cet évènement, l'auteure y mêle les origines de la guerre entre Mercenaires et Ambassadeurs, les aléas de la vie sentimentale de Gemma, et Ben!

Bien que fort attachant au demeurant, et ajoutant pile au bon moment une dose de piment entre Juliette et Roméo, Ben ne représentait qu'un personnage annexe dans le récit, le fameux bâton dans les roues. Et c'est là que j'ai été déçue par le revirement de situation... Mon addiction à l'histoire originelle a sans doute dû se jouer ici, puisque à partir de ce moment, l'histoire n'avait plus aucune crédibilité. Je ne comprenais plus les choix que nos héros adoptaient, ni même leur destiné. Alors quand la fin s'est présentée à moi, cette fin alternative qui est venue modifier l'histoire de Shakespeare, faisant passer Roméo pour un lâche et un inconstant, doublé d'un menteur, je suis restée sans voix. Car le plus important dans une réécriture, est de garder le postulat de départ, et avec cette fin, l'auteure fait mentir Roméo sur toute la ligne, en remettant en cause la nature de ses sentiments pour Juliette, en venant "foutre en l'air" mon mythe de l'amour inconditionnel. Je suis peut-être naïve, mais il y a des choses en lesquelles il me plaît de croire et qu'il ne faut pas toucher. 

Pour le coup, mon enthousiasme a été soufflé en fin de course, d'autant plus que la fin de ce livre, voulant donner une autre fin au classique ne reste pas crédible pour un rond! Que la fin de Roméo & Juliette soit modifiée, et quelle ne me plaise pas c'est une chose, soit! Mais qu'elle ne reste pas cohérente avec le reste de l'histoire originelle m'échappe... 

Lirai-je Roméo Forever? A moins de persuader ma conscience qu'il ne s'agit pas du même Roméo, peut-être... Je ne pourrais pas vous le dire honnêtement. En tout cas si l'auteure, un jour, prévoit une autre fin alternative à sa propre fin, je sauterai dessus car on aurait pu trouver quelque chose de plus percutant, sans tomber dans le drame initial qui se joue dans la pièce...  

Publié aux Editions Milan, dans la Collection Macadam, le 25 janvier 2012, 341 pages, 14,90€


mardi 19 mars 2013

Vivants, de Isaac Marion





 Nous mangeons, nous dormons et nous avançons d'un pas traînant dans le brouillard, compétiteurs d'un marathon sans ligne d'arrivée, sans médailles ni bravos. Aucun des habitants de l'aéroport n'a semblé trop perturbé quand j'ai tué quatre des nôtres aujourd'hui. Nous portons sur nous-mêmes le même regard que sur les Vivants: nous ne sommes que de la viande. Anonymes, sans visage, aisément remplaçables. Mais Julie a raison. J'ai des pensées. J'ai une sorte d'âme, si ratatinée et si impuissante soit-elle. Alors, pourquoi pas les autres? Peut-être qu'il y a là quelque chose à sauver. 






Présentation de l'éditeur, R est un zombie. Il n'a pas de nom, pas de souvenirs, pas de pouls. Mais il rêve.
Dans les ruines d'une ville dévastée, R rencontre Julie. Elle est vivante, palpitante. C'est un jaillissement de couleurs dans un camaïeu de gris. Et sans vraiment savoir pourquoi, R choisit de ne pas la tuer. C'est le début d'une étrange relation, à la fois tendre et dangereuse.
Ce n'était jamais arrivé. R bafoue les règles des Vivants et des Morts.
Il veut respirer de nouveau, il veut vivre, et Julie va l'aider. Mais leur monde ne se laissera pas transformer sans combattre.

Pourquoi ce livre?
J'ai reçu ce livre par l'intermédiaire d'un partenariat entre Livraddict et Bragelonne que je remercie pour la découverte de ce livre dont la couverture m'était pourtant familière. En effet, dès sa mise en rayon je ne suis pas restée insensible à ce livre pour lequel on nous promettait une "histoire d'amour la plus inattendue", toutefois mon impression plutôt septique concernant un zombie capable de sentiments me laissait vraiment perplexe, mais ça c'était avant! Ainsi, quand la team a proposé ce titre lors des partenariats j'ai sauté sur l'occasion et ma demande a été retenue! Encore merci car je ne regrette vraiment pas! 


A un battement de coeur de l'irréprochable! 
Une histoire de zombie, encore?! 
Oui, mais celle-ci vaut vraiment le détour! 
Croyez-moi ou non, mais je suis tombée sous le charme de ce Mort plus Vivant que n'importe quel être doté d'un coeur en état de marche. 


"Vivants" est un livre captivant du début jusqu'à la fin, grâce au charisme de son personnage phare, R, un zombie dont le désir de vivre prime sur sa nature mortelle. Ce héros à l'allure plus que douteuse, remporte ici la palme de l'excellence, dont l'histoire nous livre ses états d'âme et réflexions personnelles, qui nous pousse à nous remettre en question. 

Cette ode à la vie met en scène le couple qu'il forme avec Julie, une jeune femme qu'il décide d'épargner in extremis, telle une volonté imposée par son subconscient, du carnage qu'il livre alors pour assouvir ses besoins alimentaires... A partir de là, nos deux jeunes gens vont apprendre à se connaître malgré les difficultés que rencontre R à communiquer naturellement, pour finalement nourrir au fil des jours une relation particulière. 

Toutefois, si l'ensemble m'a plu, j'ai noté quelques défauts par rapport à l'histoire, en ressentant une légère précipitation en fin de partie qui nous fait regretter les longues réflexions de R, avec un dénouement qui nous laisse en peu sur notre faim en matière d'explications concrètes. Car si j'ai bien compris ce qu'il en est pour le cas personnel de R par rapport à Julie, je reste peu convaincue sur la situation induite chez les autres. Quitte à faire durer le plaisir, j'aurai apprécié en lire davantage sur "l'après" soulèvement. Et voir, de façon plus explicite, le changement s'opérer sur les zombies. 

Par ailleurs, il y a eu également quelques réactions de la part de Julie qui m'ont échappé, des non-dits, notamment concernant son père - entre autre - qui ont manqué de clarté à mon goût et dont j'aurai aimé en apprendre davantage. Leur relation est très complexe et la fin m'a laissé un peu hébétée. Pour le coup je n'ai pas trouvé la résolution du problème très  pertinente, mais cela peut se rapprocher davantage de la réalité, car nos actes ou nos destinés n'ont pas toujours de sens. 

Néanmoins, si j'ai été d'abord très septique concernant les sentiments de la jeune fille concernant R, par rapport à Perry et à sa disparition brutale, j'ai finalement compris et accepté le lien qui unissait nos deux protagonistes sans trouver rien à redire! 

Toutefois, mise à part une fin un peu précipitée et des éclaircissements parfois manquants, je garde de cette histoire une très bonne impression qui a su susciter mon intérêt pour cette curieuse, mais non moins intéressante, histoire d'amour entre R, zombie de son état, et Julie, une jeune fille qui tente de savoir si la vie mérite encore que l'on se batte pour elle. 

Ainsi, c'est avec envie qu'il me tarde de voir l'adaptation cinématographique - Warm Bodies - prévue pour le 20 mars. De plus, je viens d'apprendre via le site Livraddict, que l'auteur Isaac Marion a sorti un préquel, The New Hunger, dont on peut lire le synopsis sur Goodreads et qui me tarde de découvrir à mon tour. 

Publié aux Editions Bragelonne, le 21 octobre 2011, 288 pages, 17,00€


EDIT ! 
Le temps passant, j'ai oublié de venir donner mon avis concernant l'adaptation du film. Mea culpa.

Dans l'ensemble, Warm Bodies reste une très bonne adaptation du roman d'Isaac Marion, même si certaines scènes ont été passées sous silence, et que le film ne peut pas retransmettre toutes les pensées de R, j'ai trouvé le scénario cohérent du début jusqu'à la fin. 

Au-delà du rendu visuel aidant, on comprend bien l'évolution de R vers son retour à la vie. D'ailleurs, j'ai même préféré la fin du film à celle du livre, un peu précipitée et brouillon comme expliqué plus haut. 

Toutefois, je ne pensais pas R si jeune... En effet, pour moi l'acteur était un tantinet trop jeune par rapport à l'impression que m'en a donné le livre. Mais cela n'est pas non plus insurmontable. Teresa Palmer, quant à elle, incarne une Julie au poil, tout ce que je m'étais imaginée. 

Voilà pour mon ressenti très positif sur l'adaptation du livre Vivants! 

dimanche 17 mars 2013

Nos étoiles contraires, de John Green

- Je suis amoureux de toi, a-t-il dit à mi-voix.
- Augustus.
- C'est vrai, a-t-il dit en me regardant, et j'ai vu ses yeux se plisser. Je suis amoureux de toi et je ne suis pas du genre à me refuser le plaisir de dire des choses vraies. Je suis amoureux de toi et je sais que l'amour n'est q'un cri dans le vide, que l'oubli est inévitable, que nous sommes tous condamnés, qu'un jour viendra où tout ce qu'on a fait retournera à la poussière, je sais aussi que le soleil avalera la seule terre que nous aurons jamais et je suis amoureux de toi.
- Augustus, ai-je répété, ne sachant pas quoi dire d'autre.



Présentation de l'éditeur, Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

Pourquoi ce livre? 
Avant même sa parution en France, ce livre faisait déjà parler de lui grâce à celles et ceux qui avaient pu le lire en VO. Et les premières chroniques en ligne faisaient état d'une histoire à ne manquer sous aucun prétexte. Alors j'ai attendu - pas si longtemps en vérité - que ce livre parvienne entre mes mains pour découvrir ce que tout le monde qualifiait de "meilleur roman 2012" (pour reprendre le Time magazine). 

John Green ou l'art de manier un thème difficile avec le sourire!
Enfin un livre où le but n'est pas de vous émouvoir sur la maladie, mais sur l'histoire d'amour entre Hazel et Augustus, deux jeunes adolescents avec une infinie limitée.
Alors que l'un se sait condamné l'autre lui apprend à profiter de chaque instant. 


Si je devais vous convaincre de lire une histoire qui a pour personnages principaux deux cancéreux, je vous dirais d'emblée que j'ai passé plus de temps à rire qu'à pleurer, ce qui est justement le cas dans "Nos étoiles contraires". En effet, pas question de tomber dans le patos et le larmoyant avec cette histoire d'amour. Car si l'auteur ne vous cache pas les aléas de la maladie sur le quotidien de nos deux héros, il apporte deux touches originales : 1) les métaphores d'Augustus et 2) l'humour un brin cynique d'Hazel.

Pas de faux semblant ici, on n'essaye pas d'oublier la maladie, on fait simplement avec, comme une donnée supplémentaire dans une équation, mais sans pour autant s'arracher les cheveux pour la résoudre. 

Et la magie opère en regardant Hazel et Augustus goûter aux joies et aux caprices de l'amour, comme n'importe quels adolescents à une prothèse et une bouteille d'oxygène près. Et comme n'importe quelle histoire d'amour issue de n'importe quel livre, rien n'est jamais simple! Hazel, qui se sait condamner, ne veut pas devenir une grenade et en particulier pour Augustus, en rémission depuis que la maladie a emporté une de ses jambes. Toutefois, ce jeune garçon, qui a plus d'une corde à son arc, ne va pas baisser les bras si facilement en mettant tout en oeuvre pour s'attirer les grâces de sa belle. 

Ainsi, il décide de lui offrir ce qui lui manque dans sa vie: un projet concret doublé d'un voyage! Un voyage contre le temps à la découverte de l'amour et des joies que la vie est en mesure de lui apporter. Et qui m'a réjouit au-delà de mes espérances!

Je m'étais armée de courage avant de lire ce livre, m'apprêtant à pleurer du début à la fin, alors que les larmes ont fait leur apparition dans le dernier tiers de la lecture, nous offrant malgré tout une histoire bouleversante et pleines d'émotions contraires à l'instar de leurs étoiles...

Publié aux Editions Nathan, le 21 février 2013, 331 pages, 16,50€




jeudi 14 mars 2013

Syrli - Tome 1, de Meagan Spooner





Va les rejoindre, me souffla une voix qui m'était devenue familière au fil des dernières semaines.
Qui ça? J'avais du mal à respirer cet air épais.
Les autres, me dit-elle. Ceux qui sont comme nous.
Où veux-tu que j'aille? Il n'y a rien derrière le Mur.
Cherche le bois de Fer. Tu trouveras le chemin. Suis les oiseaux.










Présentation de l'éditeur, Dans un monde normal, Syrli pourrait être une jeune fille comme les autres. Aller au lycée. Tomber amoureuse. Se disputer avec ses parents... Mais Syrli ne vit pas dans ce monde-là. Son monde est en lambeaux, l'humanité ne tient qu'à un fil. Une seule ville a réchappé de la destruction, protégée du chaos extérieur par une barrière d'énergie. Pour fonctionner, elle est alimentée par l'énergie vitale dégagée par certains adolescents aux pouvoirs particuliers : les renouvelables. Syrli serait des leurs, mais refuse d'être réduite à une simple batterie humaine. Une seule issue : la fuite.


Pourquoi ce livre?
Une couverture attirante, une histoire de science-fiction avec une héroïne dépassée par les évènements, et vous comprendrez mon envie de janvier pour laquelle je n'ai pas pu m'empêcher de résister dès sa sortie! Le premier opus des aventures de Syrli était prometteur, d'autant plus que les chroniques ne tarissaient pas d'éloges! Mais qu'en est-il de mon ressenti? 

Bilan mitigé mais tout reste à voir!
Une phrase qui résume parfaitement mon avis quant à ce premier tome qui avance plus de détails secondaires que d'action pure. D'emblée, le monde dans lequel évoluent les personnages est riche et complexe, avec une organisation et une histoire que l'auteure nous présente seulement au gré des évènements. Mais cela n'enlève en rien à l'originalité de l'intrigue qui m'a accaparé, mais seulement par intermittence. En effet, si le phénomène de la Collecte et l'évasion ont retenu toute mon attention, le passage dans la forêt a engourdi mon élan! 

En tout cas, l'aspect qui m'a le plus attiré, est bien évidemment le personnage d'Oren! Je pense réellement que la complexité de ce jeune homme sert l'histoire comme jamais, apportant ce petit moment choc avec la révélation finale. D'ailleurs, si j'avais pu en lire plus durant leur tête-à-tête je n'aurais rien eu contre! 


D'autres passages m'ont également marqué comme la "projection hectoplasmique" ou le passage avec les Ombres, et l'épisode de la Collecte, malheureusement mon côté curieux n'avait de cesse d'en réclamer toujours plus, afin de me captiver d'un bout à l'autre, ce qui n'a pas toujours été le cas. 



Toutefois, en refermant ce livre, j'ai une ribambelle de questions! Ce qui est plutôt positif dans le sens où l'histoire ne m'a pas laissé indifférente. Néanmoins, j'aurai aussi apprécié que l'histoire nous en livre davantage quitte à faire l'impasse sur quelques jours dans la nature. Comme par exemple sur la situation post-apocalyptique, notamment sur cette fameuse guerre qui a redessiné le monde tel que nous le percevons aujourd'hui, ainsi que sur le fonctionnement de la ville d'où provient Syrli et sur la nature exacte de cette énergie et les multiples particularités qui composent la société. Car si j'ai bien compris que Syrli était différente, j'aurai bien aimé savoir de qui et surtout de quoi? Alors si je comprends que l'auteure a préféré rester silencieuse sur la nature exacte de son héroïne pour laisser planer un suspens, j'aurais aimé en apprendre plus sur les autres. 


Donc cela me donne une nouvelle envie: celle de me plonger dans la suite des aventures de Syrli, dont la fin a suscité mon plus vif intérêt! Alors ce n'est peut-être pas un coup de coeur assuré, mais l'auteure est parvenue à me donner suffisamment envie pour me faire poursuivre, et voire ce qu'il en sera avec la suite. 

Publié aux Editions Milan, dans la Collection Macadam, le 16 janvier 2013, 409 pages, 15,20€


jeudi 7 mars 2013

L'amour et tout ce qui va avec, de Kristian Higgins





_ Alors? Tu es dans quel état?
_ En ébullition sexuelle aiguë, admis-je à voix basse.
Elle émit un son appréciateur.
_ Qui ne le serait pas? Il est excitant. Il est dangereux. Il est rugissant comme un fauve, grondant comme un fleuve.
_ Cruel comme un assassin russe, murmurai-je.
Annie hocha gravement la tête.
_ Tout à fait. Je parie qu'il serait capable de te tuer rien qu'avec un doigt.






Présentation de l'éditeur, Dans cette comédie romantique subtile et pleine d’humour, Callie Grey est à la croisée des chemins. Elle est amoureuse depuis toujours de Mark Rousseau qui dirige l’agence de pub où elle travaille comme directrice artistique. Quelques mois plus tôt, elle a eu une brève histoire avec Mark à laquelle il a mis fin sous prétexte que ce n’était « pas encore le bon moment » pour lui. Alors qu’elle garde espoir envers et contre tout, Mark lui annonce en lui remettant son cadeau d’anniversaire qu’il est amoureux de Muriel, une magnifique brune qui s’apprête à travailler à l’agence. Callie est furieuse. Autre événement déstabilisant pour elle ; ses parents divorcés envisagent de se retrouver…
De quoi perdre pied? C’est sans compter sur sa nature foncièrement positive et sa rencontre avec le nouveau vétérinaire du coin auquel elle trouve une tête d’assassin russe mais dont le sourire pourrait bien la faire fondre…


Pourquoi ce livre?
Alors que j'aurais dû me plonger dans un tout autre livre qui était prévu pour finir mon mois de février, mon inclinaison littéraire en a jugé autrement se laissant diriger vers une lecture aux accents romantiques et à la couverture on ne peut plus tape-à-l'oeil. 
Accordant le bénéfice du doute à cette inclinaison, mon nez est venu au contact de livre à l'apparence forte appétissante! 

L'inclinaison n'a pas fait mouche!
Un contexte un peu trop simpliste à mon goût sans réelle frivolité dans l'histoire.
Si je reconnais que l'héroïne, dans le genre pétillante, nous offre quelques sourires en coin, ce ne fut pas non plus les fous rire en chaîne. 


A travers cette lecture, on comprend bien vite que les vacances terminées, mon rythme de lecture s'est amoindri considérablement. Toutefois, la cause n'en revient pas essentiellement à mon travail, puisque je vous confesse que ce livre est en partie responsable de se laisser aller littéraire. En effet, si je semblais emballée pour lire une comédie romantique, force m'est de constater que je préfère les voir à l'écran qu'en page! A moins que cela provienne exclusivement de l'histoire qui ne m'a pas fait chavirer.

Pourtant, l'héroïne loin de rester passive face à tout ce qui lui tombe dessus, j'entends par là une situation familiale qui se complique, une vie sentimentale qui part à vau-l'eau et enfin sa carrière qui semble même être compromise par l'arrivée d'une vipère, ne manque pas d'humour pour reconsidérer les choses sous un angle plus optimiste. Malheureusement, même si je reconnais que Callie fut un personnage fort dont les actions fut parfaitement acheminées, il n'en reste pas moins que j'ai mis plus d'une semaine à lire plus de 400 pages.

Non pas par manque de temps, mais d'envie! Rien ne m'attachait à cette histoire, ni même à son dénouement qui était plus ou moins évident. Toutefois, le tableau n'est pas complètement noir, puisque l'auteure est parvenue à me faire rire avec la scène de la presque belle-mère, ou tout comme celles du Tour des catins. Mais hormis ces quelques pages, l'ensemble était assez convenu. 

On notera néanmoins, un style agréable avec une plume de qualité et une bonne parité entre dialogues et actions, avec un petit bémol sur les descriptions de paysage, rarement placées au bon moment. D'ailleurs, si on a pas compris la couleur des feuilles on ne le saura jamais...

Pour ma part, l'appréciation est en demie-teinte, à cause d'une histoire qui manquait d'originalité face à des personnages pourtant bien cadrés.

Publié aux Editions Harlequin, dans la Collection Mosaic, le 1 novembre 2012, 464 pages, 18,90€ 





samedi 2 mars 2013

Graffiti Moon, de Cath Crowley


_ Tu sais qu'on est fait de la même matière que les étoiles? Nous sommes de l'énergie nucléaire en fusion.    
_ Tu n'es pas comme les autres filles. Tu le sais, ça, hein?
_ Je suis au courant du problème, lui dis-je. Mais je te rappelle qu'il y a encore dix minutes tu avais la main sur ma figure pendant que ton meilleur ami dansait avec ma copine. Toi non plus, tu n'es pas exactement comme tout le monde.
_ Bien vu.
_ Je pense que c'est mieux d'être différent. L'Ombre est différent.
_ Tu ne l'as jamais vu. Qu'est-ce que tu en sais?
_ J'ai vu ses fresques, et l'art en dit long sur les gens


Présentation de l'éditeur, Faites que j'arrive à temps. Faites que je rencontre l'Ombre. Celui qui peint dans la nuit. Qui peint des oiseaux pris au piège sur les murs de brique et des gens perdus dans des forêts fantômes. Qui peint des garçons au coeur couvert d'herbes folles et des filles fauchant les herbes à la tondeuse. Un type qui peint des choses pareilles est forcément quelqu'un dont je pourrais tomber amoureuse.

Pourquoi ce livre? 
J'ai pris l'habitude de glisser mon nez de curieuse parmi les sites annonçant les nouveautés, et c'est ainsi que ce titre avait attiré mon œil aguerri. Ajouter à cela, une amie libraire qui se jette dessus, et mon engouement s'emporte!

Bomber un coup de cœur magistral!


Des fresques murales, de la poésie taggée sur fond de balade nocturne 
à la recherche d'une Ombre, 
il ne m'en a pas fallu davantage pour être séduite par cette aventure australienne! 


Sans conteste ce qui fait toute la différence entre cette histoire et une autre, repose sur le style de l'auteure qui allie l'image et les mots aux sentiments, sans perde le rythme imposé par cette course poursuite nocturne. Cette prose hors du commun et appréciable m'a fait passé un très bon moment, à vivre les trépidations de Lucy et Ed, lancés à la recherche de l'Ombre qui se cache derrière chacun d'eux...

Les pensées de nos deux noctambules nous sont livrés alternativement, livrant un coup les pensées de Lucy, déterminée à trouver par tous les moyens l'artiste qui tag sur tous les murs de la ville des fresques qui font vibrer sa sensibilité d'artiste, et celles d'Ed qui se contente de la mettre sur la piste de l'Ombre. L'atmosphère d'abord électrique entre ses trublions, change progressivement à mesure que le voile tombe, nous offrant une histoire originale sans tomber dans les clichés du genre.

La seule chose qui m'a manqué dans ce livre, se sont les fresques de l'Ombre, en visuel bien entendu, puisque les descriptions ne manquent pas. En effet, tout comme Lucy, j'aurai aimé que la mise en forme du texte incorpore quelques illustrations pour faire partager au lecteur le travail de l'artiste. Et pourquoi pas?! 

Vraiment c'est l'unique élément pour lequel je pourrais chipoter, car toute l'histoire m'a transporté sans me donner l'envie de faire une pause dans ma lecture. Il n'y a eu aucun relâchement dans l'intrigue, aucune baisse de régime, d'autant plus que nous ne suivons pas une mais trois histoires d'amour (mon côté fleur bleue que voulez-vous). La principale reste celle entre Lucy et Ed, et parallèlement nous découvrons les prémisses d'une relation entre Jazz et Léo, et les disputes houleuses entre Daisy et Dylan. Suffisamment de quoi me contenter jusqu'à la fin du récit qui se clôture comme voulu avec une petite frayeur...

Tout comme "Si je reste" où il est question - entre autre - de musique, je pense avec certitude en fait, que je reste très sensible aux histoires qui mêlent à la fois l'esthétique et l'originalité de ce genre de lecture où le côté artistique des personnages influence la forme du récit.

Ainsi, pas la peine de tourner en rond, pour moi Graffiti Moon est un COUP DE CŒUR magistral! 

Publié aux Editions Albin Michel, collection Wiz, le 3 janvier 2013, 304 pages, 13,50€ (à ce prix se serait dommage d'hésiter...)