jeudi 26 avril 2012

La Reine Liberté, Christien Jacq Trilogie





Synopsis :

Quand une jeune fille rebelle dit non à l’occupation et à la barbarie…

Au XVIIIe siècle avant Jésus-Christ, au terme du Moyen Empire, une armée de bar­ba­res venus d’Asie sur des chars atte­lés à des che­vaux (les Egyptiens n’en avaient encore jamais vu !), par­vient à enva­hir l’Egypte, rava­geant tout sur son pas­sage avec une incroya­ble vio­lence. On les appelle les Hyksos, les " chefs des pays étrangers ".
Quarante ans plus tard, l’Egypte exsan­gue a renoncé à toute forme de lutte, ployant sous les impôts, l’injus­tice et l’escla­vage. Le chef des enva­his­seurs, Apophis, règne en maître cruel sur l’ancien Empire, ins­tal­lant sa capi­tale mili­taire à Avaris, sur la lisière nord du Delta, et s’achar­nant à détruire ce qui reste de la somp­tueuse civi­li­sa­tion passée. Une seule cité n’a pas cédé, Thèbes, à la tête de laquelle règne encore une reine déses­pé­rée, Téti la Petite. Car Téti sait que les hommes ont capi­tulé, qu’elle est seule et impuis­sante dans son palais déserté.
Mais Téti a une fille de dix-huit ans, Ahotep. Et Ahotep, elle, n’a jamais accepté la défaite : « Lorsqu’on n’a pas le choix, dit-elle sou­vent, on est libre ! » Elle est fière, belle, cou­ra­geuse, elle n’a peur de rien. Et c’est ainsi qu’elle décide, devant sa mère effrayée, de pren­dre la tête de la résis­tance égyptienne ! A elle seule ! Et avec ceux qui vou­dront bien la rejoin­dre ! Avec la liberté en signe de ral­lie­ment…
Le pre­mier à se pré­sen­ter, guère plus âgé que la prin­cesse, est un aide-jar­di­nier, Séqen. Lui aussi a décidé de se battre, et Ahotep l’engage aus­si­tôt. Bien sûr, la reine Téti se range au côté de sa fille, ainsi que Qaris, l’inten­dant du palais. Bientôt Héray le bou­lan­ger se joint à la petite troupe, et peu à peu la résis­tance prend corps, grâce au cha­risme d’Ahotep - que Téti nomme Reine à sa place, pour offi­cia­li­ser son juste combat.
Ce qu’ils ne savent pas, c’est que la révolte gronde aussi ailleurs : à Memphis, où deux hommes, un Afghan et un Egyptien, ont réussi à leur tour et au péril de leur vie à orga­ni­ser une troupe de com­bat­tants iti­né­rants ; à Edfou, où le gou­ver­neur n’a pas non plus accepté les règles de l’enva­his­seur ; à Avaris même, où les ter­ri­bles exac­tions d’Apophis devenu Empereur, viols en série, tor­tu­res inces­san­tes, exé­cu­tions som­mai­res, réveillent les cons­cien­ces rebel­les.
Combien sont-ils, prêts à mourir pour libé­rer l’Egypte de la tyran­nie, Ahotep et Séqen n’ont pas vrai­ment les moyens de le savoir, mais ils s’aiment, et cet amour leur donne la force d’affron­ter le pire… Car c’est bien du pire qu’il s’agit, étant donné les pou­voirs et la puis­sance de l’occu­pant.


Source : xoeditions.com



Une histoire palpitante bien qu'un peu tirée par les cheveux par moments. Le début, une princesse couche avec un jardinier car le pays est envahi et qu'elle veut un pharaon... Bon un peu gros je trouve... Comme le fait qu'il réussisse à faire les anciens rituels sans éveiller les soupçons...
Si on passe sur certains détails l'histoire est bien, racontant la vie durant une occupation, le tout bercé dans la magie et les rites.
L'écriture est fluide et l'intrigue entrainante, on se laisse emmener dans un univers où les protagonistes arrivent à créer une rébellion en partant de zéro, entrainement et lutte se font dans la plus grande discrétion en volant la "technologie" à l'ennemi.

J'ai bien aimé ces romans, comme toujours Christian Jacq sait manier les mots et nous les fait parvenir en transcrivant ses pensées et ses visions dans cette saga.









Paru aux Éditions XO
Tome 1 : 2001, 352 pages, 19,80€
Tome 2 : 2002, 352 pages, 19,80€
Tome 3 : 2002, 336 pages, 19,80€






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