mardi 11 décembre 2012

Bilbo le Hobbit, de J.R.R. Tolkien



"_ Je suis M. Bilbo Baggins. J'ai perdu mes nains, j'ai perdu mes nains, j'ai perdu le magicien, et je ne sais pas où je suis; et je ne tiendrais pas à le savoir, si seulement je pouvais sortir d'ici.
_ Qu'est-ce qu'il a dans ses mains? dit Gollum, les yeux fixés sur l'épée, qu'il n'aimait pas trop."

Présentation de l'éditeur, Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être paisible qui n'aime pas être dérangé quand il est à table. Mais un jour, sa tranquillité est troublée par la venue d'un magicien nommé Gandalf, et de treize nains barbus qui n'ont qu'une idée en tête : récupérer le trésor de leurs ancêtres, volé par Smaug le dragon sur la Montagne Solitaire. Suite à un malentendu, Bilbo se retrouve malgré lui entraîné dans cette périlleuse expédition.

Pourquoi ce livre :
Après maintes tentatives de la part de Chris pour me faire lire un récit de Tolkien, il aura fallu notre petit rendez-vous du "Donne-lui sa chance" et l'annonce du film pour réussir à me coller entre les mains un livre de son plus illustre écrivain. Ayant renoncée depuis quelques années avec "Le seigneur des anneaux", mon acharné de partenaire est tout de même parvenu à me faire regarder la Trilogie de la communauté de l'anneau (version longue je précise) avant de me prendre par les sentiments en me présentant "Bilbo le Hobbit" comme un conte pour enfant, étouffant mes récriminations sur les éventuelles complications que pouvait représenter l'écriture de M. Tolkien. 
Après avoir tourné les dernières pages sur les aventures épiques de notre cher Bilbo, je remercie Chris pour s'être montré si persévérant, puisque ce livre est devenu pour moi un "Incontournable". 

Si nous ne devons retenir qu'une chose
Bilbo Baggins, héros malgré lui! 
Ou comment voir son quotidien chamboulé quand l'appât du gain et de l'aventure l'emporte sur tout le reste, afin de donner à sa vie une nouvelle ligne d'horizon sans retour possible dans son joli et douillet trou de hobbit! 

Vous reprendrez bien une tasse de thé... Un petit biscuit? 
Les aventures de Bilbo le Hobbit, sont avant tout un livre qui se raconte, comme le prouve le type de narration utilisé par J.R.R Tolkien, il s'agit à l'origine d'un conte pour enfant qui a su me plaire par bien des manières. 
Comme je vous l'expliquais, cette lecture est le choix de Chris qui voulait me faire découvrir le monde de Tolkien, et pour cela il a même prêté sa voix lors d'un voyage en voiture, où je ne pouvais que l'écouter, pour me lire les premières pages de Bilbo. 

En matière de prose, je ne peux en dire que très peu de choses, si ce n'est qu'elle est un régal.  Je crois que M. Tolkien serait parvenu à me captiver même en me décrivant l'annuaire téléphonique! Chaque mot est étudié, chaque action pensée par rapport à une suite logique bien mise en place par l'auteur, rien est laissé au hasard et c'est un vrai plaisir de se laisser porter doucement mais sûrement entre les mains de cet écrivain fantasque. 

Si je me suis délectée du style et des divers poèmes et chansons, j'ai a regretté une légère perte de rythme au cours de ma lecture. Bien que notre troupe de joyeux drilles ne ratent pas une occasion pour se mettre dans des situations plus périlleuses les unes que les autres, j'ai ressenti un manque d'intérêt au moment où notre groupe arrive dans le domaine de Mirkwood, avec la traversée dans la forêt noire, ainsi qu'à la fin où je m'attendais à des rebondissements plus percutants, notamment à une chasse au dragon plus héroïque. 

Toutefois, malgré ces quelques flottements je reconnais avoir passé un agréable moment entouré de M. Baggins et des 14 nains aux prénoms originaux... Ainsi qu'avec tous les personnages exploités au cours du récit et c'est peu dire. En effet, la mythologie présente dans le texte foisonne de créatures et légendes largement exploitées et décrites par l'auteur. Et en matière de descriptions, M. Tolkien n'est pas avare! Et sans alourdir le récit, elles lui donne un aspect réel sur lequel le lecteur peut s'appuyer pour se représenter le monde imaginaire de l'auteur. 

Alors pour moi ce sera un Coup de coeur! 

Petit clap final! 
Vous n'êtes peut-être pas sans savoir que demain (mercredi 12 décembre 2012) sortira dans nos salles de cinéma l'adaptation du roman produit par Peter Jackson, réalisateur de la Communauté de l'Anneau. Si la trilogie m'a convaincu, j'ai peur d'être déçue avec Bilbo, ayant cette fois-ci lu et vu le monde de Tolkien. 
En effet, pour la version française Bilbo devient Bilbon et nous aurons le droit aux orques et Galadriel, pourtant grands absents de l'histoire originale. Certaines libertés risquent de me déplaire et d'autres me plaire a contrario, mais en tout cas mon avis en sera différent. 


Pour le point de vue de Chris c'est ici que ça se passe ! 

Publié aux Editions France Loisirs, collection Fantasy, en février 2004, 400 pages (pour l'édition en ma possession) La première édition du 21 septembre 1937 en version originale.




7 commentaires:

  1. Ton partenaire est fûté ;)
    Huhu, moi j'avais retenu une chose "c'est quand qu'on mange ?" !
    Je pense que le récit souffre aussi de la traduction qui aurait pu être un poil plus efficace.

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    1. Il est tenace en effet et ne manque pas une occasion de marquer des points pour son camp^^
      Le nombre de repas est aussi impressionnant!
      Il semblerait que la meilleure traduction soit celle de Daniel Lauzon éditée en octobre 2010 chez Christian Bourgois.

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    2. je suis d'accord ,mais en même temps je pense que traduire un livre comme bilbo sa doit pas etre de la tarte !

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    3. Je pense que traduire Shakespeare est bien plus difficile que Tolkien...

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    4. je le pense aussi ! une chose est sure je ne serais jamais au grand jamais traductrice ! :)

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    5. xD pour celles et ceux qui maîtrisent la langue la difficulté ne doit pas non plus être insurmontable si? Un témoignage peut-être lol?

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    6. c'est surement surmontable mais pas pour moi :D

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