Au sein de la Communauté, il nous est strictement défendu d'avoir des secrets. Et jusqu'ici, bien entendu, cela n'a posé problème à personne, étant donné que nous ne sommes pas censés savoir les garder pour nous. Ce sont les secrets qui ont déclenché les guerres, qui ont mis la planète à feu et à sang. Les secrets, les mensonges et les passions destructrices. Nous, nous avons réchappé au cataclysme. Nous, nous sommes méthodiques. Disciplinés.
Un secret, c'est malsain. Et détenir un secret, encore plus. Pourtant, les secrets dangereux, ce n'est pas ce qui manque chez moi. Ils s'empilent aussi vite que les mensonges inventés pour les camoufler.
L'amour est une arme.
Dans une société souterraine ou toute émotion a été technologiquement éradiquée, Zoe possède un don qu'elle doit à tout prix dissimuler si elle ne veut pas être pourchassée par la dictature en place.
L'amour lui ouvrira-t-il les portes de sa prison ?
Il y a deux siècles de cela, l'humanité a payé au prix fort ses appétits démesurés lorsque le feu de mille armes nucléaires a littéralement rasé la surface de la planète. Sous terre, au sein de la Communauté, la souffrance et la guerre ne sont plus que de lointains souvenirs : des puces implantées dans le cerveau de ses membres ont permis d'éradiquer enfin toutes ces émotions qui ont bien failli mener les hommes à leur perte.
Lorsque la puce de Zoe, une adolescente technologiquement modifiée, commence à glitcher (bugger), des vagues de sentiments, de pensées personnelles et même une étrange sensation d'identité menacent de la submerger. Zoe le sait, toute anomalie doit être immédiatement signalée à ses Supérieurs et réparée, mais la jeune fille possède un noir secret qui la mènerait à une désactivation définitive si jamais elle se faisait attraper : ses glitches ont éveillé en elle d'incontrôlables pouvoirs télékinésiques...
Sa liberté nouvellement acquise va toutefois lui donner des ailes et, tandis que Zoe lutte pour apprivoiser ce talent dévastateur tout en restant cachée, elle va rencontrer d'autres jeunes Glitchers : Max le métamorphe et Adrien, qui a des visions du futur. Ensemble, ils vont devoir trouver un moyen de se libérer de l'omniprésente Communauté et de rejoindre la Résistance à la surface, sous peine d'être désactivés, voire pire...
Enclave, Glitch... On prend le même scénar' et on recommence?
Oh! La vilaine Cléo.
Hier soir en réfléchissant à cette future chronique et à ce que je pourrais dire de cette lecture, force m'a été de constater que je n'en gardais que peu de souvenirs... En essayant de me creuser les méninges (autant que possible), je me suis rappelée qu'il était question de personnages lobotomisés, d'une vague romance, et surtout d'une vie souterraine causée par un énième conflit ayant tourné façon "anéantissement de toute vie possible sur Terre".
Dorénavant, beaucoup de livres ont des thématiques similaires notamment avec les vampires, zombies, bad boy, dystopie, apocalypse... (petite parenthèse: on pourra constater que peu d'auteurs se sont risqués avec celle des sorciers... J.K. Rowling a-t-elle décimé la concurrence?!). Quand un livre donne de bons retours on n'hésite plus à réutiliser la recette miracle en l'appliquant à d'autres sauces, parfois avec un résultat probant, et d'autres fois moins.
Ici en l'occurrence, je ne garde de cette lecture que quelques bribes qui se mélangent avec d'autres détails issus de précédents livres. Si je consulte mes brèves notes (heureusement qu'il y a ce filet de sécurité), il est question d'une deuxième partie nettement meilleure, meilleure en quoi je l'ignore par contre.
Je suis désolée de ne vous offrir qu'une moitié douteuse de chronique, et j'ai hésité toute la journée à vous l'écrire, ne voulant pas bâcler mon article, et perdre mon temps soyons honnête! Toutefois, j'ai lu ce livre, et pour ce que je m'en souviens la deuxième partie, surement plus "punchie", m'a davantage plu. Mais, je regrette de ne pouvoir en dire plus car mon esprit se mélange les pinceaux avec toutes ses autres histoires plus ou moins similaires que j'ai pu lire.
Il était également question dans mes notes de deuxième tome, de réajuster mon avis avec la suite, mais à la lecture du synopsis et au vu de toutes mes lectures en attente je ne pense pas m'y plonger d'ici là. Mon esprit ou tout simplement mes penchants livresques commencent à saturer en matière de dystopie. A moins que ma nouvelle casquette de maman ne me fasse redouter un avenir incertain pour nos enfants...
Ma chronique a un peu survolé le livre, mais je vous promets de revenir très vite avec un article plus approfondi. Sur ces dernières paroles je vous laisse à vos lectures et occupations en tout genre.
A bientôt sur Les Rats de Bibliothèque.
Trois mots en passant:
Tomber aux oubliettes.
Publié aux Editions Robert Laffont, dans la collection R, le 6 septembre 2012.
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