" Depuis ma tendre enfance, j'ai toujours cru que la vérité et l'information pouvaient rendre le monde meilleur, et je n'ai jamais regretté mes choix. Jusqu'à aujourd'hui. Parce que je me sens dépassée par les événements et que j'ai tellement peur, pour moi, pour Shaun. Mais c'est ma drogue, et je ne sais toujours pas comment m'arrêter."
Extrait de Cartes postales du Mur,
dossiers inédits de Georgia Masson, le 19 juin 2040.
Pourquoi ce livre?
Présentation de l'éditeur, 2034. Il y a vingt ans, l'humanité a vaincu le cancer. Le rhume n'est plus qu'un mauvais souvenir. Mais elle a créé une chose terrible que personne n'a été capable d'arrêter. Une infection virale. Qui s'est propagée à une vitesse redoutable, le virus prenant le contrôle des cerveaux, avec une seule obsession: se nourrir. Issus de cette génération sacrifiée, Georgia et Shaun Mason sont les maîtres de la blogosphère, devenue le seul média indépendant proclamant la vérité sur ce qui se passe derrière les barricades. Shaun, la tête brûlée, et Georgia, l'âme du duo, enquêtent sur l'affaire la plus important de leur carrière: la sinistre conspiration qui se cache derrière les infectés. Et ils sont bien décidés à faire éclater la vérité, même s'ils doivent y laisser la vie.
Pourquoi ce livre?
Donne-lui sa chance pardi ! Pourtant c'est un livre que j'ai acheté consentante et avertie, alors pourquoi me le donner à lire? Je soupçonne Chris d'avoir eu peur qu'il ne vienne à disparaître sous le reste de ma pile alors qu'il s'agit de sa maison d'édition phare...
Au départ, j'ai été attirée par sa couverture "tape à l'oeil" avec une quatrième de couverture laissant présager un avenir apocalyptique peuplé de zombie. Puis finalement, j'ai émis quelques doutes sur l'originalité de son oeuvre, en effet le phénomène "zombie" semble avoir le vent en poupes en ce moment... Malgré mes réticences, il a bien fallu que je tente l'expérience, recherchant à travers cette lecture le frisson et l'adrénaline d'une course contre la survie.
Ne perdons pas une minute!
Au départ, j'ai été attirée par sa couverture "tape à l'oeil" avec une quatrième de couverture laissant présager un avenir apocalyptique peuplé de zombie. Puis finalement, j'ai émis quelques doutes sur l'originalité de son oeuvre, en effet le phénomène "zombie" semble avoir le vent en poupes en ce moment... Malgré mes réticences, il a bien fallu que je tente l'expérience, recherchant à travers cette lecture le frisson et l'adrénaline d'une course contre la survie.
Ne perdons pas une minute!
Une histoire qui va bien au-delà des clichés habituels, en nous offrant une vision d'un monde en proie à la peur constante. Car malgré les morts qui se relèvent pour dévorer et infecter famille et amis, l'homme a survécu!
Alors que l'antidote semble impossible, il faut désormais cohabiter avec cette menace et prendre les mesures qui s'imposent afin de conserver un semblant de civilisation.
Et rien de tel qu'une course à la Présidence pour captiver les foules...
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En quoi Feed se démarque de ses congénères ? Je pense notamment à "Je suis une légende" ou "28 jours plus tard" avec leur lot de désolation et de luttes acharnées contre les zombies. Ici, pas question pour l'auteure, Mira Grant, de s'attarder sur le décor ou sur la situation apocalyptique de l'infection de la population humaine et animale. Le monde a subi une terrible catastrophe, d'accord mais, passons aux choses sérieuses, soit : l'Après "Jour des morts", ou quand les morts se réveillent pour contaminer l'espèce humaine. L'angle d'attaque est original puisque le point central de l'histoire n'est pas tellement la contamination du virus Kellis-Amberlee, ni même l'attaque des zombies pour s'emparer des derniers résistants, mais bien la vie après la tragédie, soit une vingtaine d'années plus tard. Car, malgré cette terrible infection l'homme a survécu, et il continu à vivre plus ou moins normalement. Voici donc l'originalité de cette oeuvre, qui fait partie d'une trilogie: Newsflesh.
Alors que les informations sur la situation "post-apocalyptique" tombent rapidement, j'ai eu quelques difficultés à comprendre certains enchaînements dans la contamination du virus Kellis-Amberlee, les erreurs commises, les évènements majeurs... qui manquent de détails, de liens. Ainsi que les us et coutumes de cette nouvelle génération, dont l'équipement technologique m'a souvent laissé dans le flou. Finalement c'est au fil de la lecture, en compagnie de nos casse-cous que l'on comprend les risques d'infections, et sa propagation. L'apprentissage se fait au contact de l'expérience des personnages.
Au-delà de toute cette logistique, on rencontre Georgia et Shaun, jumeaux de leur état, lancés sur les routes, en compagnie d'une barde se faisant appeler Buffy, en guise de clin d'oeil à la célèbre série télévisée, afin de suivre la campagne d'investiture du sénateur Peter Ryman, qui les a choisi pour couvrir l'évènement. Une véritable aubaine pour de jeunes blogueurs à la recherche du scoop qui leur permettra d'acquérir une plus grande visibilité sur Internet. Alors que la confiance en la presse a été quelque peu altérée par les évènements tragiques, les blogs ont pris le relais dans la transmission de l'information avec pour seul mot d'ordre : la vérité toute la vérité. Et c'est dans cet état d'esprit que Georgia et Shaun ont évolué, alors quand l'opportunité de rendre compte d'une campagne présidentielle en temps réel s'offre à eux, inutile de polémiquer sur les éventuels risques encourus. Car si toute la civilisation a repris le pas de la normalité, la réalité est bien différente avec la présence du virus Kellis-Amberlee qui peut s'emparer de votre corps au moindre signe d’essoufflement de votre organisme pour faire de vous un monstre sanguinaire. Les espaces de vie sont divisés en zones plus ou moins à risques, les contrôles sanguins sont obligatoires dès que vous entrez dans quelque lieu qui soit, et la douche à l'eau de javel est un rituel pour qui taquine les zombies avec une crosse de hoquet...
Cet aspect "sous-contrôle" m'a énormément plu, les personnages ou plutôt leur organisme sont soumis à des ribambelles de tests, tandis qu'ils dînent en famille au restaurant, autour duquel un grillage électrifié les protège de n'importe quel zombie ou animaux contaminés. Cela fait parti de leur quotidien et j'ai aimé découvrir ce monde I-tech.
Si leur vie n'a rien d'un long fleuve tranquille, vous imaginez bien quels sont les éventuels risques de se lancer dans le cortège d'une campagne présidentielle, dans un monde où la peur plane. En effet, la course à la Maison Blanche n'a rien d'un divertissement quand on vit dans un monde où le moindre contact avec le virus peut contaminer toute une foule. Dans ce genre de circonstances difficile d'organiser meetings et rassemblements, mais pas impossible. Et quand la réception tourne au cauchemar, show must go on!
Pour les amateurs de zombies, et d'attaques, n'ayez pas de crainte, vous aurez, je pense, de quoi faire en compagnie de Shaun, qui ne vit que pour mettre en ligne ses vidéos où l'on peut le voir asticoter et plus si affinités les morts-vivants. A lui de vous expliquer l'art et les manières de devenir un bon irwin, capable d'avoir une espérance de vie de plus de 48 heures.
Mira Grant, a su m'étonner tout au long du récit, me laissant même complètement sidérée quant à la fin qu'elle a mis en place. Mais si l'histoire est haletante et surprenante, j'attendrais d'avoir le tome 2 pour décider si cette série équivaut à un coup de cœur, car je trouve que le début des explications m'a laissé un peu sur le carreau. En tout cas, cela reste une très bonne découverte que je vous conseille vivement, d'autant plus que le tome 2 sortira le 22 février 2013 sous le nom de Deadline (si le titre original est conservé).
Publié aux Editions Bragelonne, le 26 octobre 2012, 456 pages, 24,00€
Alors que les informations sur la situation "post-apocalyptique" tombent rapidement, j'ai eu quelques difficultés à comprendre certains enchaînements dans la contamination du virus Kellis-Amberlee, les erreurs commises, les évènements majeurs... qui manquent de détails, de liens. Ainsi que les us et coutumes de cette nouvelle génération, dont l'équipement technologique m'a souvent laissé dans le flou. Finalement c'est au fil de la lecture, en compagnie de nos casse-cous que l'on comprend les risques d'infections, et sa propagation. L'apprentissage se fait au contact de l'expérience des personnages.
Au-delà de toute cette logistique, on rencontre Georgia et Shaun, jumeaux de leur état, lancés sur les routes, en compagnie d'une barde se faisant appeler Buffy, en guise de clin d'oeil à la célèbre série télévisée, afin de suivre la campagne d'investiture du sénateur Peter Ryman, qui les a choisi pour couvrir l'évènement. Une véritable aubaine pour de jeunes blogueurs à la recherche du scoop qui leur permettra d'acquérir une plus grande visibilité sur Internet. Alors que la confiance en la presse a été quelque peu altérée par les évènements tragiques, les blogs ont pris le relais dans la transmission de l'information avec pour seul mot d'ordre : la vérité toute la vérité. Et c'est dans cet état d'esprit que Georgia et Shaun ont évolué, alors quand l'opportunité de rendre compte d'une campagne présidentielle en temps réel s'offre à eux, inutile de polémiquer sur les éventuels risques encourus. Car si toute la civilisation a repris le pas de la normalité, la réalité est bien différente avec la présence du virus Kellis-Amberlee qui peut s'emparer de votre corps au moindre signe d’essoufflement de votre organisme pour faire de vous un monstre sanguinaire. Les espaces de vie sont divisés en zones plus ou moins à risques, les contrôles sanguins sont obligatoires dès que vous entrez dans quelque lieu qui soit, et la douche à l'eau de javel est un rituel pour qui taquine les zombies avec une crosse de hoquet...
Cet aspect "sous-contrôle" m'a énormément plu, les personnages ou plutôt leur organisme sont soumis à des ribambelles de tests, tandis qu'ils dînent en famille au restaurant, autour duquel un grillage électrifié les protège de n'importe quel zombie ou animaux contaminés. Cela fait parti de leur quotidien et j'ai aimé découvrir ce monde I-tech.
Si leur vie n'a rien d'un long fleuve tranquille, vous imaginez bien quels sont les éventuels risques de se lancer dans le cortège d'une campagne présidentielle, dans un monde où la peur plane. En effet, la course à la Maison Blanche n'a rien d'un divertissement quand on vit dans un monde où le moindre contact avec le virus peut contaminer toute une foule. Dans ce genre de circonstances difficile d'organiser meetings et rassemblements, mais pas impossible. Et quand la réception tourne au cauchemar, show must go on!
Pour les amateurs de zombies, et d'attaques, n'ayez pas de crainte, vous aurez, je pense, de quoi faire en compagnie de Shaun, qui ne vit que pour mettre en ligne ses vidéos où l'on peut le voir asticoter et plus si affinités les morts-vivants. A lui de vous expliquer l'art et les manières de devenir un bon irwin, capable d'avoir une espérance de vie de plus de 48 heures.
Mira Grant, a su m'étonner tout au long du récit, me laissant même complètement sidérée quant à la fin qu'elle a mis en place. Mais si l'histoire est haletante et surprenante, j'attendrais d'avoir le tome 2 pour décider si cette série équivaut à un coup de cœur, car je trouve que le début des explications m'a laissé un peu sur le carreau. En tout cas, cela reste une très bonne découverte que je vous conseille vivement, d'autant plus que le tome 2 sortira le 22 février 2013 sous le nom de Deadline (si le titre original est conservé).
Publié aux Editions Bragelonne, le 26 octobre 2012, 456 pages, 24,00€
Shaun et Georgia ne sont pas jumeaux, ils sont nés de parents différents. Dans le premier tome il y a un passage où il est dit que selon les médecins Georgia a certainement quelques semaines de plus que Shaun.
RépondreSupprimerIls sont nés de parents différents Oo... Je n'ai vraiment pas lu ce passage --"
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