Synopsis :
Johannes Cabal, scientifique brillant et snob notoire, est habité corps
et âme par une lubie : réanimer les morts. Enfin, pour ce qui est de son
âme, ça reste à voir… car il l’a vendue un peu trop vite, il y a des
années, afin d’apprendre les mystères de la nécromancie. Aujourd’hui
tourmenté par un noir secret, il voyage jusqu’aux fosses embrasées de
l’enfer pour la récupérer. Satan, qui s’ennuie à mourir, lui propose
alors un petit défi : Johannes a un an pour convaincre cent personnes de
lui vendre son âme, sans quoi il sera à jamais damné. Pour rendre les
choses un peu plus intéressantes, Satan lui met dans les pattes un «
cirque itinérant », une diabolique machine de duplicité, de séduction et
de corruption, pour assister cette entreprise maléfique. Johannes a
autant de morale que l’anthrax, mais ses tours inavouables lui
suffiront-ils pour battre le diable à son propre jeu ?
Source : eclipse.fr
"Comme c'est souvent le cas dans ce genre de circonstances, ses dernières paroles manquèrent cruellement d'originalité.
- Joey, uppercut, dit Cabal.
Joey Granit frappa avec une précision chirurgicale et un talent artistique certain. Le geste fut d'une beauté et d'une poésie cinématographiques qu'auraient appréciées tous ceux qui aiment assister à une bonne baston, assez puissant pour arracher un bâtiment de ses fondations. Une succursale de bibliothèque aurait tremblé avant de s'effondrer. Simple bout de viande, Billy Butler ne jouait évidemment pas dans la même cour et ne faisait pas le poids."
p. 193
Pourquoi ce livre ?
Et bien, et bien... Il faisait partie du rendez-vous "Donne-lui sa chance" que nous avons instauré, après avoir parcouru le synopsis et le premier chapitre je me suis laissé tenter par ces écrits fantasques où régnaient un bon sentiment de rigolade.
Ouverture des enfers et des palabres !
Amis cadavres bonsoir,
Que dire sur cet incroyable roman ? La fourberie, le cynisme et le sadisme sont les points cruciaux de cette immanquable et improbable histoire.
Johannes Cabal est un homme qui a vendu son âme à Satan pour obtenir le pouvoir de la Nécromancie. Son principal objectif est de vaincre la mort. Toutefois, ses recherches sont endiguées par le manque crucial que possède son corps. Son âme est la clef qui lui manque pour parvenir à son projet fou qui se base dans sa cave sous un panneau de verre.
J'ai tout bonnement adoré ce roman. Ecrit avec une fluidité parfaite, recouvrant un cynisme tellement malicieux qu'il en devient délectable dans les conversations. Cabal a pour lui le génie de l'esprit mais aucun charisme ni aucun sens de la discussion.
Il descend donc en enfer, là l'auteur nous offre un panel de rire avec son imagination débordante comme le fait de devoir remplir plusieurs milliers de formulaires pour pouvoir passer les portes magistrales.
Notre jeune protagoniste, après quelques tours et menaces, arrive devant Satan lui-même, normal, quoi de plus simple ? Après une palabre à sens unique, il obtient un pari ! 100 âmes contre la sienne, de mieux en mieux, mais notre bon propriétaire des enfers lui file un petit bébé pour l'aider. Une fête foraine pour collecter son business, pour ça il n'a droit qu'à un an et une vieille locomotive totalement pourrie des essieux à la cheminée.
Comme vous vous en doutez, les ellipses temporelles sont récurrentes et très judicieusement placées pour nous éviter les longues routes à dos de locomotive qui nous emmènent, sillonnant la compagne profonde à la recherche des pires personnes à qui faire signer un bout de parchemin. On va de rebondissement en rebondissement, comme l'univers parallèle non sans nous rappeler Alice au Pays des Merveilles créé par un sorcier totalement débile.
Les nombreuses remarques à d'autres écrits sont assez surprenantes et démontrent une bonne connaissance de la littérature fantastique-terreur que l'auteur s'est octroyé au travers de son expérience et qu'il décide de nous faire partager dans son univers.
La fin m'a surpris, je dois bien l'avouer. Bon dire que Cabal se laisserait faire était risible mais je ne m'attendais pas à un tel revirement. Les quelques lignes finales nous ramènent à son "choc" d'avoir vu une jeune femme dans la dernière ville qu'il traverse. Pauvre Cabal, devoir tout faire pour l'espoir... Certes, derrière ses allures de croc-mitaine notre "héros" - si on peut l'appeler ainsi - nous démontre une certaine compassion. Fait typiquement avéré vis-à-vis de son frère qu'il tente de protéger.
Comment dire les choses le plus simplement du monde sans utilisé un tromblon à proton et de flinguer à tout va ? Ce livre est un coup de cœur. J'ai passé de bons moments à rire et à sourire en dévorant ces pages qui m'emmenaient dans toutes les directions possibles, vampires, sorcières, morts vivants... La totale.
A votre tour, aller le lire !
Paru aux Éditions Eclipse, 2010, 384 pages, 18€
Que dire sur cet incroyable roman ? La fourberie, le cynisme et le sadisme sont les points cruciaux de cette immanquable et improbable histoire.
Johannes Cabal est un homme qui a vendu son âme à Satan pour obtenir le pouvoir de la Nécromancie. Son principal objectif est de vaincre la mort. Toutefois, ses recherches sont endiguées par le manque crucial que possède son corps. Son âme est la clef qui lui manque pour parvenir à son projet fou qui se base dans sa cave sous un panneau de verre.
J'ai tout bonnement adoré ce roman. Ecrit avec une fluidité parfaite, recouvrant un cynisme tellement malicieux qu'il en devient délectable dans les conversations. Cabal a pour lui le génie de l'esprit mais aucun charisme ni aucun sens de la discussion.
Il descend donc en enfer, là l'auteur nous offre un panel de rire avec son imagination débordante comme le fait de devoir remplir plusieurs milliers de formulaires pour pouvoir passer les portes magistrales.
Notre jeune protagoniste, après quelques tours et menaces, arrive devant Satan lui-même, normal, quoi de plus simple ? Après une palabre à sens unique, il obtient un pari ! 100 âmes contre la sienne, de mieux en mieux, mais notre bon propriétaire des enfers lui file un petit bébé pour l'aider. Une fête foraine pour collecter son business, pour ça il n'a droit qu'à un an et une vieille locomotive totalement pourrie des essieux à la cheminée.
Comme vous vous en doutez, les ellipses temporelles sont récurrentes et très judicieusement placées pour nous éviter les longues routes à dos de locomotive qui nous emmènent, sillonnant la compagne profonde à la recherche des pires personnes à qui faire signer un bout de parchemin. On va de rebondissement en rebondissement, comme l'univers parallèle non sans nous rappeler Alice au Pays des Merveilles créé par un sorcier totalement débile.
Les nombreuses remarques à d'autres écrits sont assez surprenantes et démontrent une bonne connaissance de la littérature fantastique-terreur que l'auteur s'est octroyé au travers de son expérience et qu'il décide de nous faire partager dans son univers.
La fin m'a surpris, je dois bien l'avouer. Bon dire que Cabal se laisserait faire était risible mais je ne m'attendais pas à un tel revirement. Les quelques lignes finales nous ramènent à son "choc" d'avoir vu une jeune femme dans la dernière ville qu'il traverse. Pauvre Cabal, devoir tout faire pour l'espoir... Certes, derrière ses allures de croc-mitaine notre "héros" - si on peut l'appeler ainsi - nous démontre une certaine compassion. Fait typiquement avéré vis-à-vis de son frère qu'il tente de protéger.
Comment dire les choses le plus simplement du monde sans utilisé un tromblon à proton et de flinguer à tout va ? Ce livre est un coup de cœur. J'ai passé de bons moments à rire et à sourire en dévorant ces pages qui m'emmenaient dans toutes les directions possibles, vampires, sorcières, morts vivants... La totale.
A votre tour, aller le lire !
Paru aux Éditions Eclipse, 2010, 384 pages, 18€
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